Il serait excessif de dire qu’il est une légende.
Mais dans Torcy et aux alentours, Léo Claude-Maurice a une petite histoire
à son nom. La scène se passe en 1998, quand les champions du monde
brésiliens posent leurs sacs de sport dans la capitale pour y défendre
leur titre. Ils choisissent alors pour camp d’entraînement les installations
d’ ‘Ozoire la ferrière’, club de niveau départemental
au sein duquel évolue le héros (malgré lui, vous allez
bientôt le constater) de l’histoire. Le sélectionneur de
la ‘Seleção’ a besoin ce jour-là de quelques
joueurs supplémentaires pour permettre à ses hommes de se livrer
à une opposition. Quatre amateurs du petit club vont ainsi avoir la chance
de se frotter aux stars les plus reconnues de la planète. Parmi eux,
Claude-Maurice, qui en bon défenseur, se coltine le marquage de Ronaldo
; et pendant la partie, lui inflige un petit pont que la presse parisienne ne
manque évidemment pas de relater. Léo jure, encore aujourd’hui,
qu’il n’y est pour rien ! « C’était malencontreux,
clame-t-il. Je l’avais pourtant bien dit aux journalistes mais
chacun a écrit l’histoire à sa façon. En plus, un
défenseur n’a pas pour habitude de faire ce genre de choses à
son vis-à-vis ! » S’il dut démentir à
plusieurs reprises la paternité du geste, l’anecdote est tout de
même restée. Quant à Ronaldo, nul ne sait s’il s’en
est remis mais on peut tout de même se douter de la réponse.
Outre cet éclatant fait d’arme, l’entraîneur de l’US
Torcy a officié au cours de sa carrière de joueur aux Antilles
(« j’ai joué aux côtés d’Angloma !
»), à Fontenay (alors en DH) puis à l’US Torcy.
C’est dans le « club de son cœur » qu’il
a découvert le poste d’entraîneur. « Je dirigeais
les jeunes tout en continuant à jouer. Nous sommes montés d’excellence
en PHR puis je suis parti à Ozoire en raison d’un différend
avec mon entraîneur. Je suis revenu ici. Et on m’a confié
l’équipe première depuis cet été. »
Pour ses débuts en tant que coach à part entière des seniors,
Claude-Maurice démarre fort. Bien que son effectif ait subi 14 départs,
son équipe pointe à la troisième position du classement
et pourrait être amenée à revoir ses ambitions à
la hausse. « Nous sommes actuellement en reconstruction, indique
le coach de Torcy. Comme nous sommes descendus il y a deux ans, l’ambition
à court terme est la remontée. Nous ne pensions pas pouvoir y
parvenir dès cette année puisque l’équipe avait beaucoup
changé. J’ai misé sur des jeunes et finalement, nous sommes
bien partis. Au fond de moi, j’espère pouvoir jouer l’accession.
»
Les jeunes. Voilà le principal axe de travail du club. Les 16 ans évoluent
dans le championnat national. Ils rencontrent d’ailleurs régulièrement
le Club à la Croix de Lorraine. Torcy ambitionne de faire monter les
18 ans au même niveau (il y a deux divisions d’écart) afin
d’atténuer le pillage dont le club est victime pour cette catégorie
d’âge. Le chemin de l’équipe première serait
alors tout tracé et le renforcement de celle-ci facilité. Claude-Maurice
rêve que son club, qui évolue actuellement en ‘DSR’,
accède un jour au CFA.
Et Metz, dans tout ça ? Evidemment, l’annonce du tirage au sort
a fait grand bruit et les Torcéens se réjouissent d’accueillir
le leader de la Ligue 2. Leur coach aussi, tout en voyant plus loin. «
Notre président aurait préféré tomber contre un
club qui nous laisse plus de chances de passer. Personnellement, je ne fais
pas de calcul. Metz évolue dans une autre dimension technique et athlétique.
Nous avons une chance sur mille de gagner ce match. C’est l’une
des plus belles équipes qu’il nous était possible d’affronter
lors de ce 7ème tour. C’est presque une L1. Je suis très
content mais en même temps assez réservé. Je veux que mes
joueurs en bénéficient un maximum. Mais je pense aussi aux trois
matches de championnat qui vont suivre. Il ne faut pas que cette fête
soit sans lendemain. En tant qu’entraîneur, j’ai tendance
à avoir une vision des évènements à plus long terme.
»
Cette semaine, rien n’a changé pour les joueurs de Torcy. Pas d’entraînement
supplémentaire ni de mise au vert. Ils viendront juste un peu plus tôt
que d’habitude, samedi. « C’est juste pour les conditionner
à rentrer dans la rencontre, leur dire d’être acteurs plutôt
que spectateurs. Une réunion n’est pas nécessaire, je n’aurais
pas besoin de les motiver. » Ni de leur déconseiller de mettre
des petits ponts à leurs adversaires…
Mais dans Torcy et aux alentours, Léo Claude-Maurice a une petite histoire
à son nom. La scène se passe en 1998, quand les champions du monde
brésiliens posent leurs sacs de sport dans la capitale pour y défendre
leur titre. Ils choisissent alors pour camp d’entraînement les installations
d’ ‘Ozoire la ferrière’, club de niveau départemental
au sein duquel évolue le héros (malgré lui, vous allez
bientôt le constater) de l’histoire. Le sélectionneur de
la ‘Seleção’ a besoin ce jour-là de quelques
joueurs supplémentaires pour permettre à ses hommes de se livrer
à une opposition. Quatre amateurs du petit club vont ainsi avoir la chance
de se frotter aux stars les plus reconnues de la planète. Parmi eux,
Claude-Maurice, qui en bon défenseur, se coltine le marquage de Ronaldo
; et pendant la partie, lui inflige un petit pont que la presse parisienne ne
manque évidemment pas de relater. Léo jure, encore aujourd’hui,
qu’il n’y est pour rien ! « C’était malencontreux,
clame-t-il. Je l’avais pourtant bien dit aux journalistes mais
chacun a écrit l’histoire à sa façon. En plus, un
défenseur n’a pas pour habitude de faire ce genre de choses à
son vis-à-vis ! » S’il dut démentir à
plusieurs reprises la paternité du geste, l’anecdote est tout de
même restée. Quant à Ronaldo, nul ne sait s’il s’en
est remis mais on peut tout de même se douter de la réponse.
Outre cet éclatant fait d’arme, l’entraîneur de l’US
Torcy a officié au cours de sa carrière de joueur aux Antilles
(« j’ai joué aux côtés d’Angloma !
»), à Fontenay (alors en DH) puis à l’US Torcy.
C’est dans le « club de son cœur » qu’il
a découvert le poste d’entraîneur. « Je dirigeais
les jeunes tout en continuant à jouer. Nous sommes montés d’excellence
en PHR puis je suis parti à Ozoire en raison d’un différend
avec mon entraîneur. Je suis revenu ici. Et on m’a confié
l’équipe première depuis cet été. »
Pour ses débuts en tant que coach à part entière des seniors,
Claude-Maurice démarre fort. Bien que son effectif ait subi 14 départs,
son équipe pointe à la troisième position du classement
et pourrait être amenée à revoir ses ambitions à
la hausse. « Nous sommes actuellement en reconstruction, indique
le coach de Torcy. Comme nous sommes descendus il y a deux ans, l’ambition
à court terme est la remontée. Nous ne pensions pas pouvoir y
parvenir dès cette année puisque l’équipe avait beaucoup
changé. J’ai misé sur des jeunes et finalement, nous sommes
bien partis. Au fond de moi, j’espère pouvoir jouer l’accession.
»
Les jeunes. Voilà le principal axe de travail du club. Les 16 ans évoluent
dans le championnat national. Ils rencontrent d’ailleurs régulièrement
le Club à la Croix de Lorraine. Torcy ambitionne de faire monter les
18 ans au même niveau (il y a deux divisions d’écart) afin
d’atténuer le pillage dont le club est victime pour cette catégorie
d’âge. Le chemin de l’équipe première serait
alors tout tracé et le renforcement de celle-ci facilité. Claude-Maurice
rêve que son club, qui évolue actuellement en ‘DSR’,
accède un jour au CFA.
Et Metz, dans tout ça ? Evidemment, l’annonce du tirage au sort
a fait grand bruit et les Torcéens se réjouissent d’accueillir
le leader de la Ligue 2. Leur coach aussi, tout en voyant plus loin. «
Notre président aurait préféré tomber contre un
club qui nous laisse plus de chances de passer. Personnellement, je ne fais
pas de calcul. Metz évolue dans une autre dimension technique et athlétique.
Nous avons une chance sur mille de gagner ce match. C’est l’une
des plus belles équipes qu’il nous était possible d’affronter
lors de ce 7ème tour. C’est presque une L1. Je suis très
content mais en même temps assez réservé. Je veux que mes
joueurs en bénéficient un maximum. Mais je pense aussi aux trois
matches de championnat qui vont suivre. Il ne faut pas que cette fête
soit sans lendemain. En tant qu’entraîneur, j’ai tendance
à avoir une vision des évènements à plus long terme.
»
Cette semaine, rien n’a changé pour les joueurs de Torcy. Pas d’entraînement
supplémentaire ni de mise au vert. Ils viendront juste un peu plus tôt
que d’habitude, samedi. « C’est juste pour les conditionner
à rentrer dans la rencontre, leur dire d’être acteurs plutôt
que spectateurs. Une réunion n’est pas nécessaire, je n’aurais
pas besoin de les motiver. » Ni de leur déconseiller de mettre
des petits ponts à leurs adversaires…