Metz - Clermont, je réserve ma place

« Nous avons retrouvé nos valeurs »

Avec deux buts et deux passes décisives, Babacar Gueye a attaqué cette saison de Ligue 2 pied au plancher. Le jeune Sénégalais, qui est apparu en professionnel il y a trois ans, veut jouer plus que lors de la saison dernière.
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- Babacar, vous êtes
en pleine réussite en ce début de saison. A quoi l’attribuez-vous
?

Babacar Gueye : « Je pense que le paramètre le
plus important est le physique. J’ai fait une bonne préparation,
sans pépin, ce qui me permet d’être en bonne forme. Au niveau
auquel nous jouons, c’est essentiel. Ensuite, il y a le collectif qui
en ce moment est au point. Nous avons retrouvé nos valeurs et formons
un groupe homogène où chacun fait son travail. Avoir une bonne
assise défensive permet d’avoir des occasions que nous, attaquants,
cherchons à mettre au fond. »

- Sur quoi repose votre entente
avec Papiss Cissé ?

B.G. : « On m’en parle beaucoup actuellement mais
pourtant, je joue de la même façon avec lui qu’avec un autre
! Le point positif est que cette association fonctionne déjà alors
que la saison ne fait que commencer. Mais c’est secondaire car devant,
nous serons amenés à tourner au cours de la saison. Il est important,
dans un premier temps, de s’appuyer sur une bonne solidité défensive.
Après, les attaquants auront des occasions, ils doivent s’attacher
à être encore plus efficaces quelques soient les schémas
de jeu. »

- Comment avez-vous vécu
l’intersaison, après cette relégation en Ligue 2 ?

B.G. : « Pour être honnête, je me suis posé
pas mal de questions sur mon avenir. Ce n’était pas dû à
la descente mais au fait que j’avais joué peu de matches. Ensuite,
j’ai rencontré Francis De Taddeo et son discours m’a convaincu.
Il m’a dit de bien me préparer et de me battre pour avoir ma place,
qu’il comptait sur moi autant que sur un autre. Ce qui m’importait
en premier lieu était d’être certain d’avoir une chance
si je la méritais. De voir que chacun était sur un pied d’égalité.
»

- Vous avez été
intégré très jeune à l’équipe première,
où on attend beaucoup plus d’un joueur. Avec du recul, pensez-vous
que votre arrivée s’est faite trop tôt ?

B.G. : « Je ne peux pas dire cela. A mes débuts,
j’ai fait les matches qu’il fallait. A un moment donné, j’avais
besoin de souffler car je jouais également avec la sélection.
Mais ce n’était pas possible et j’ai continué à
faire ce qu’on me demandait. Cela s’est fini par une blessure. Personne
n’est fautif et je considère que c’est du passé. Pendant
un mois et demi, je suis resté loin des terrains et j’avais besoin
de jouer pour retrouver la plénitude de mes moyens. Il n’y a que
comme cela qu’on peut remonter la pente. La saison dernière, ça
n’a pas été le cas puisque j’ai souvent été
remplaçant. Maintenant, je veux oublier tout cela et me concentrer sur
mon travail. »

- On vous a souvent vu côté
gauche, c’est une position qui vous convient ?

B.G. : « J’y ai évolué pour la première
fois en sélection avec le Sénégal. Je me sens bien dans
ce rôle car il m’offre plusieurs possibilités. Je peux aller
finir les actions ou jouer plus reculé et trouver mes coéquipiers.
Et j’adore faire des passes décisives… »

- Cette année en L2 peut-elle
permettre aux joueurs de votre génération (Obraniak, Renouard,
Béria) de s’affirmer au sein de l’équipe ?

B.G. : « D’entrée, nous avions le devoir
de nous affirmer car même si nous sommes jeunes, nous passons pour des
anciens ! Nous faisons partie des joueurs qui doivent se responsabiliser et
donner l’exemple, avec le capitaine et les anciens Messins qui sont revenus.
Pour l’instant, ce n’est pas tellement nécessaire car tout
le monde tire dans le même sens et les choses se déroulent naturellement.
Mais il y aura sans doute des moments plus difficiles au cours de la saison
où il faudra réussir à maintenir cet état d’esprit.
»

- Pour finir, comment allez-vous
aborder ce match à Reims ?

B.G. : « Reims sort d’une défaite à
Bastia où ils ont évolué à onze contre dix. Nous
nous attendons à un match difficile. Il faut continuer à jouer
comme nous le faisons en ce moment même si ce n’est pas parfait.
Être solidaire derrière, agressifs, que chacun défende sa
portion de terrain comme un ‘mort de faim’. Et mettre les occasions
que nous aurons, car il y aura forcément des possibilités. »

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