Pour ceux que la nature n’a pas affublé d’une
mémoire exagérément sélective, le nom de Libourne
Saint-Seurin évoque sans doute quelque chose. Le souvenir d’une
élimination de la Coupe de France et l’amertume teintée
de culpabilité qui accompagne ces défaites face aux ‘petits’.
C’était il n’y a pas si longtemps, cinq saisons exactement.
L’équipe dirigée à l’époque par Albert
Cartier s’était inclinée en toute fin de prolongation (2-1).
Libourne évoluait alors au sein du Championnat de France Amateur.
Depuis, les choses ont bien changé pour ce club au parcours oscillant
entre les différentes divisions nationales amateur. Longtemps considéré
comme un des meilleurs clubs de la Ligue du Sud-Ouest, Libourne a réussi
à se frayer un chemin vers le monde professionnel et peut désormais
rêver d’asseoir sa position à l’échelon national.
« Derrière les Girondins, explique l’entraîneur
Didier Tholot, il n’y a pas de club professionnel dans la région,
L1 comme L2. Il y a donc un créneau que nous pouvons occuper. En accédant
à la Ligue 2, nous avons pris une avance sur Bayonne et Pau. Pour la
conserver, il nous faut réussir à stabiliser le club à
ce niveau. »
Le Stade Jean Antoine Moueix, érigé en 1965 et rénové
depuis, compte 8500 places assises. Pour la venue de Bastia, il a accueilli
un peu plus de 3000 spectateurs. S’ils veulent faire gonfler l’affluence
et fidéliser leur public, les Pingouins doivent commencer par se maintenir.
Pour cela, il leur faudra éviter de rééditer les erreurs
défensives qui font encore pester leur coach aujourd’hui. «
Elles nous ont coûté le match, commente t-il. Nous avons
pêché par naïveté alors que nous n’étions
pas forcément en danger. Devant, nous sommes capables de marquer mais
tant que nous ne règlerons pas ces problèmes défensifs,
nous ne pourrons pas prétendre à grand chose. » A la
décharge de ses hommes, le calendrier est plutôt corsé en
ce début de saison pour une formation qui vient du championnat national
: deux déplacements (Brest et Caen) puis la réception de Bastia
et un nouveau voyage à Metz, qu’ils ont décidé de
rallier en bus dans la journée de jeudi.
Durant la bonne dizaine d’heures qu’ils passeront sur la route,
les joueurs de Libourne auront tout le temps de resserrer les liens existant
entre eux. La cohésion est un élément important du mode
opératoire de Didier Tholot, qui au terme de sa carrière de joueur,
s’est naturellement saisi du marqueur et du « paperboard »
de l’entraîneur. Sans réfuter entièrement la thèse
qu’une équipe dirigée par un ancien attaquant a une vocation
offensive, il préfère placer le collectif au premier rang des
priorités. « Nos valeurs sont l’esprit de groupe, l’abnégation
et le jeu vers l’avant. Je ne suis pas forcément un coach offensif,
j’essaie surtout de faire évoluer les joueurs ensemble. Ce sont
ces principes que j’ai envie d’apporter. Demain, nous affrontons
une équipe qui descend et n’a pas les mêmes objectifs que
nous. Le potentiel de Metz nous inspire de la méfiance. »
Un sentiment qu’on peut affirmer, sans trop se mouiller, réciproque.
C’est peut-être un détail pour vous. Mais pour Libourne,
ça veut déjà dire beaucoup…
mémoire exagérément sélective, le nom de Libourne
Saint-Seurin évoque sans doute quelque chose. Le souvenir d’une
élimination de la Coupe de France et l’amertume teintée
de culpabilité qui accompagne ces défaites face aux ‘petits’.
C’était il n’y a pas si longtemps, cinq saisons exactement.
L’équipe dirigée à l’époque par Albert
Cartier s’était inclinée en toute fin de prolongation (2-1).
Libourne évoluait alors au sein du Championnat de France Amateur.
Depuis, les choses ont bien changé pour ce club au parcours oscillant
entre les différentes divisions nationales amateur. Longtemps considéré
comme un des meilleurs clubs de la Ligue du Sud-Ouest, Libourne a réussi
à se frayer un chemin vers le monde professionnel et peut désormais
rêver d’asseoir sa position à l’échelon national.
« Derrière les Girondins, explique l’entraîneur
Didier Tholot, il n’y a pas de club professionnel dans la région,
L1 comme L2. Il y a donc un créneau que nous pouvons occuper. En accédant
à la Ligue 2, nous avons pris une avance sur Bayonne et Pau. Pour la
conserver, il nous faut réussir à stabiliser le club à
ce niveau. »
Le Stade Jean Antoine Moueix, érigé en 1965 et rénové
depuis, compte 8500 places assises. Pour la venue de Bastia, il a accueilli
un peu plus de 3000 spectateurs. S’ils veulent faire gonfler l’affluence
et fidéliser leur public, les Pingouins doivent commencer par se maintenir.
Pour cela, il leur faudra éviter de rééditer les erreurs
défensives qui font encore pester leur coach aujourd’hui. «
Elles nous ont coûté le match, commente t-il. Nous avons
pêché par naïveté alors que nous n’étions
pas forcément en danger. Devant, nous sommes capables de marquer mais
tant que nous ne règlerons pas ces problèmes défensifs,
nous ne pourrons pas prétendre à grand chose. » A la
décharge de ses hommes, le calendrier est plutôt corsé en
ce début de saison pour une formation qui vient du championnat national
: deux déplacements (Brest et Caen) puis la réception de Bastia
et un nouveau voyage à Metz, qu’ils ont décidé de
rallier en bus dans la journée de jeudi.
Durant la bonne dizaine d’heures qu’ils passeront sur la route,
les joueurs de Libourne auront tout le temps de resserrer les liens existant
entre eux. La cohésion est un élément important du mode
opératoire de Didier Tholot, qui au terme de sa carrière de joueur,
s’est naturellement saisi du marqueur et du « paperboard »
de l’entraîneur. Sans réfuter entièrement la thèse
qu’une équipe dirigée par un ancien attaquant a une vocation
offensive, il préfère placer le collectif au premier rang des
priorités. « Nos valeurs sont l’esprit de groupe, l’abnégation
et le jeu vers l’avant. Je ne suis pas forcément un coach offensif,
j’essaie surtout de faire évoluer les joueurs ensemble. Ce sont
ces principes que j’ai envie d’apporter. Demain, nous affrontons
une équipe qui descend et n’a pas les mêmes objectifs que
nous. Le potentiel de Metz nous inspire de la méfiance. »
Un sentiment qu’on peut affirmer, sans trop se mouiller, réciproque.
C’est peut-être un détail pour vous. Mais pour Libourne,
ça veut déjà dire beaucoup…