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Face à face avec… Malick Diop

Mieux vaut avoir affaire à Malick Diop au cours d’un face à face oral que sur un terrain de football. Le doyen de l’effectif messin s’est prêté au jeu des questions-réponses aujourd’hui. Avec le sourire, comme d’habitude.
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Le ballon d’or, attribué à Canavaro…


« Pour ce trophée, on pense toujours aux milieux offensifs ou aux
attaquants. Ce sont eux qui font de beaux gestes, qui construisent les plus
belles actions. Nous, défenseurs, nous ne sommes pas nés pour
faire ces gestes-là. Je pense qu’il le mérite. J’espère
que cela continuera comme ça, que d’autres joueurs à vocation
défensive seront de nouveau honorés. C’est dommage, maintenant
je suis trop en fin de carrière pour l’avoir ! »

Le drame survenu après
la rencontre PSG – Tel Aviv…


« Cela me fout les boules que ce genre de choses arrive. J’ai toujours
considéré que le football, tout comme les autres sports, était
fait pour procurer du plaisir aux gens. Lorsqu’on en arrive à ce
stade, je me demande où est le plaisir. On est à l’opposé
de la vocation du sport. C’est dur pour la famille de la victime. J’espère
au moins que cela servira de leçon à tout le monde. »

Le dopage dans le sport, dans
le football…


« Il y a deux joueurs par équipe qui se font contrôler après
chaque rencontre. Cela m’étonnerait que certains s’amusent
à essayer de passer entre les mailles du filet. Au cours de ma carrière,
je n’ai pas vu de performance qui pouvait laisser supposer qu’un
joueur avait pris quelque chose. De toutes façons, personnellement, j’estime
que cela ne doit pas exister. Il n’y a rien de mieux que le naturel. Moi,
je sais que ce que je fais, c’est Malick et rien ni personne d’autre
! »

Du tac au tac…

Le plus chambreur du vestiaire ? « Julien
Cardy. »

Celui qui tombe le plus ? « Julien François.
Il accentue les fautes. Dès qu’on le déséquilibre
un peu, il fait tout un cinéma. Mais il faut dire qu’il le fait
bien. Tant que l’arbitre siffle pour nous, ça va ! »

Celui qui met le plus de coups ? « Daniel
Bocandé. »

Le plus sérieux ? « Franck Béria.
Julien Cardy aussi, même si il chambre. Et puis, tu peux me mettre aussi
si tu veux. (rires) »

Le plus fashion ? « Laurent Agouazi et ‘BG’,
Ludovic Obraniak. Ces deux-là, ils aiment trop les fringues. »

Celui qui se pomponne le plus après les séances
?
« Daniel Gomez. Il reste des heures devant la glace. »

Le plus mauvais perdant ? « Malheureusement,
je suis obligé de choisir à nouveau Julien François ; il
y a Cardy aussi. Ce sont ‘les deux Julien’ en fait. »

Celui qui triche ou qui met des semelles dans le dos pour
gagner ?
« … on revient toujours au même ! »

Le pire défaut de Julien François, ton camarade
de chambre en déplacement ?
« Il aime trop la télé
et son portable. C’est télé - téléphone avec
lui. Quand il parle doucement, ça va. Mais des fois, je suis obligé
de me lever pour baisser le son du poste autrement je ne peux pas dormir. »

Ton activité principale en déplacement ?
« La sieste. Et les DVD. »

Ton émission de télé préférée
?
« L’équipe du dimanche. »

Le dernier disque que tu as acheté ? «
Un disque sur le Coran. Autrement, le dernier album que j’ai acheté,
ça doit être Johnny ou Cabrel, c’est dire ! Je ne prend que
des compilations. J’en ai une de RNB en ce moment. »

Le dernier film que tu es allé voir ? «
J’ai du aller deux ou trois fois au cinéma en 10 ans. »

Ton meilleur souvenir de match ? « La finale
de la Coupe de France avec Lorient, au Stade de France. Au moment où
j’ai pris la Coupe dans les bras, elle m’appartenait ! C’était
à moi ! »

Et le pire ? « L’élimination
de la Coupe du Monde 2002 en quart de finale contre la Turquie, sur un but en
or. »

L’adversaire qui t’as le plus impressionné
?
« C’est un partenaire, Pascal Feinduno. Il est extrêmement
doué techniquement. »

Ton plus gros défaut ? « Je suis trop
gentil. »

Ta plus belle qualité ? « Je suis
trop gentil (rires). Non, en fait, à tous les niveaux, je pense d’abord
aux autres qu’à moi. »

Le joueur que tu aurais aimé affronter ? « Zinedine Zidane. Il
n’était pas là lorsque nous avons joué contre la
France en 2002 malheureusement. »

Le club dans lequel tu rêves de jouer ? «
Bordeaux. »

Pourquoi ? « J’ai toujours été
supporter de Bordeaux, depuis que je suis tout petit. En fait, cet attachement
remonte au jubilé d’Abdoulaye Gueye. C’était un match
avec Bordeaux, j’avais huit ans, j’ai rencontré Jean Tigana
et le club m’avait offert un maillot. Mon père travaillait à
la fédération sénégalaise, je pouvais approcher
les joueurs. C’était le tout premier maillot d’équipe
française que je recevais. Depuis, ça m’est resté.
»

Le premier gros cadeau que tu t'es fait avec ton premier
salaire ?
« J’ai offert un collier en or à ma mère.
»

Si tu n’avais le droit d’emmener qu’un
seul objet sur une île déserte, ce serait ?
« De l’eau.
»

Tu rencontres Dieu et il est d’accord pour répondre
à une seule de tes questions, que lui demandes-tu ?
« Est-ce
que c’est possible qu’il n’y ait plus aucune guerre, plus
aucun attentat, plus aucun crime dans le monde ? »

La question qu’on ne t’a jamais posée
et que tu aimerais qu’on te pose ?
« Vas-tu apporter quelque
chose au football après ta carrière de joueur ? »

Et la réponse donc ? « Ah oui ! Que
du positif ! »

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