Metz - Clermont, je réserve ma place

« Surpris par le public ! »

Le premier invité du forum des lecteurs du Feu Sacré en cette saison 2006/2007 était Julien Cardy. Hier soir, il s’est prêté au jeu des questions / réponses avec une poignée de supporters ravis. En voici quelques morceaux choisis.
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Les raisons pour lesquelles
il a quitté Toulouse pour rejoindre Metz malgré la relégation
du club en Ligue 2

Julien Cardy : « J’avais surtout besoin de changement.
Cela faisait six ans que j’étais à Toulouse. Je suis passé
par plusieurs divisions et plusieurs statuts. Durant trois saisons, je sentais
une reconnaissance, puis la confiance des coachs et des dirigeants s’est
progressivement détériorée, d’où mon besoin
d’aller voir ailleurs. Certes, Metz venait d’accuser le coup d’une
relégation mais le club avait l’objectif de remonter. Je suis venu
ici pour me relancer, pas pour mettre ma carrière en veille. Après
quelques matches, j’ai déjà quelques réponses à
mes questions. Je peux déjà vous dire que je ne regrette pas d’être
venu. »

Ses premières impressions
sur le club, les supporters

J.C. : « L’ambiance qui existe actuellement au
sein de notre groupe est proche de celle qui nous animait lorsque nous avions
réussi, avec Toulouse, deux montées d’affilée (ndlr
: le TFC avait fait le grand saut National – Ligue 1 en deux saisons).
Nous nous basons essentiellement sur les relations entre les joueurs, le collectif.
Avant d’arriver en Lorraine, je suivais l’évolution du FC
Metz de loin et je connaissais mal le club. En ce qui concerne le public, j’ai
été agréablement surpris par la façon dont il a
accueilli notre défaite face à Créteil. En fin de partie,
même s’il y avait peu de monde, les supporters nous ont encouragés
bien que le score nous soit défavorable et en dépit de la qualité
du match. Une fois le verdict prononcé, les réactions des gens
ont été positives. Ils ont vu que même si nous n’étions
pas dans un grand jour, nous nous sommes battus pour tenter de revenir. »

La ville de Metz

J.C. : « Je m’y plais pour le moment. Lorsque je
suis arrivé, j’ai trouvé la ville très sympa. On
dit souvent que passer d’une grande à une petite ville est un choc.
Pour l’instant, je ne trouve pas. A Toulouse, même s’il y
a plus de monde, j’avais tendance à fréquenter toujours
un peu les mêmes endroits. Du coup, je m’y retrouve avec Metz et
son centre ville, qui est très agréable. »

Les relations qu’il entretient
avec les supporters

J.C. : « Je pars du principe que nous exerçons
un métier médiatisé. Les gens ne sont pas obligés
de venir au stade. Ils le font parce qu’ils sont passionnés et
qu’ils aiment un club. A partir de là, le contact avec le public
est important. Car nous leur sommes redevables, en quelque sorte. C’est
pourquoi il ne faut pas manquer de leur montrer notre reconnaissance quand l’occasion
se présente. »

Son importance, son rôle
de ‘cadre’ au sein de l’équipe

J.C. : « Cadre est un bien grand mot. J’aime aller
vers les gens mais je ne suis pas du genre à m’imposer de suite.
Je préfère dans un premier temps faire mon trou, avoir ma place
au sein d’un groupe. Ensuite, si je dois avoir un rôle de leader
à jouer, je le ferai avec plaisir. Pour l’instant, certains de
mes coéquipiers sont plus aptes que moi à le tenir. Ils sont dans
la maison depuis plus longtemps. Par ailleurs, je ne me sens pas indispensable
sur le terrain, je sais que des joueurs sont capables de me remplacer…
ce qui ne veux pas dire que je vais lâcher ma place ! »

La façon de jouer du FC
Metz, son rendement défensif et son système de jeu

J.C. : « Lorsqu’on peut s’appuyer sur une
bonne défense, on peut faire de bons parcours quel que soit le niveau
au sein duquel on évolue. Francis De Taddeo insiste sur la récupération
mais je ne crois pas qu’il soit le genre de coach à s’attacher
à un système précis. D’ailleurs, il n’y a pas
de vérité immuable en ce qui concerne le positionnement des joueurs.
La force d’un entraîneur est de savoir quelle tactique adopter pour
déstabiliser l’adversaire du soir. Le match de Brest en est un
bel exemple. Je connaissais Pascal Delhommeau de mon époque nantaise,
je savais qu’il n’avait jamais joué au milieu de terrain.
Ce placement a bien marché. A l’inverse, à Reims, nous n’avons
pas réussi à faire vivre le dispositif mis en place. »

Retrouvez l’intégralité de la discussion
dans le prochain numéro du Feu Sacré, qui sera disponible mi-septembre.

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