Metz - Clermont, je réserve ma place

Diop au contact… des supporters

Le doyen Malick Diop est venu à la rencontre de ses supporters, hier soir à l’occasion du ‘Forum des Lecteurs’ du Feu Sacré. Voici quelques morceaux choisis de la discussion, que vous retrouverez dans le prochain numéro de notre magazine.
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Entre beau jeu et efficacité,
que privilégies-tu ?

Malick Diop : « Je pense que les deux doivent aller de
paire. S’il ne faut choisir que l’un des deux, je dirais l’efficacité.
On bosse pendant une saison entière pour atteindre un objectif. Si l’équipe
produit du spectacle mais qu’elle ne touche pas au but à la fin,
on a l’impression d’avoir travaillé pour rien. »

Que penses-tu de la ville de
Metz et des supporters du club ?

M.D. : « Depuis mon départ du Sénégal,
j’ai connu pas mal de villes. Ce qui m’a le plus frappé en
arrivant ici est l’état d’esprit qui régnait dans
le vestiaire. Quand ce critère est favorable, on obtient plus facilement
de bons résultats. Autrement, je trouve les supporters sont sympathiques
et qu’ils répondent présents. Nous avons toujours besoin
d’eux. S’ils ne sont pas derrière nous, cela ne peut pas
aller. Quant à la ville de Metz, elle ressemble un peu à Strasbourg,
que j’ai connu il y a quelques années. Ce qui m’inquiète
le plus… c’est le froid qui va arriver ! »

Que comptes-tu faire après
le football ?

M.D. : « J’ai pas mal de choses en tête.
Je suis en train de passer les diplômes pour être entraîneur.
Cela pourra peut-être me servir par la suite. J’ai également
quelques contacts avec des agents qui aimeraient que je travaille pour eux mais
je ne suis pas certain d’en avoir envie. C’est un milieu particulier,
qui n’est pas toujours juste. Certains agents pensent davantage à
leur intérêt personnel qu’à celui du joueur. Je ne
trouve pas cela normal. »

Lorsque tu es arrivé,
as-tu senti que la relégation avait laissé des traces ?

M.D. : « Quand j’ai commencé à côtoyer
certains joueurs, oui. Ils étaient déçus par rapport à
ce qui c’était passé la saison dernière. J’ai
essayé de positiver, de leur dire de tourner la page. Il fallait que
chacun se tourne vers l’avenir, que chaque joueur apporte sa pierre à
l’édifice afin que le club ne retombe plus dans les mêmes
difficultés. »

Quelle équipe t’as
le plus impressionné pour l’instant ? Quel est ton trio de tête
pour la remontée ?

M.D. : « Le match le plus difficile que j’ai eu
à négocier était celui de Caen. Puis celui du Havre. Nous
n’avons pas encore joué Strasbourg, je ne peux donc pas me prononcer.
J’attend de voir de quoi ils sont capables. Sur le podium, je mettrais
bien Caen et soit Strasbourg, soit Dijon, soit Grenoble. En compagnie de Metz,
bien sûr. »

Que penses-tu de l’arbitrage
actuellement ?

M.D. : « Le football est un tout. Sans joueur, vous ne
viendriez pas au stade tous les week-ends. Sans supporter, nous ne serions pas
professionnels. Et sans arbitre, peut-être qu’il y aurait souvent
des envahissements de terrain ! L’erreur est permise, c’est humain.
Ce que je n’aime pas, c’est que l’arbitre puisse nous manquer
de respect. Je suis quelqu’un d’accessible, qui apprécie
les plaisanteries. Mais lorsque je suis en plein match, je suis dans ma bulle
et j’ai tendance à m’énerver plus vite. Il y a des
paroles ou des attitudes qui ne passent pas. »

A quel moment as-tu décidé
de faire une carrière de footballeur professionnel ?

M.D. : « Après mes études. Jusqu’à
14 ans, je jouais au basket ! Mais c’était plus pour m’amuser,
avec mes potes. Par contre, je suis né avec le football. Mon père
était international sénégalais et mon oncle également.
Il n’y a pas eu photo. Jusqu’à un certain âge, je suis
resté concentré sur mes études. Puis, j’ai décidé
de m’investir à fond dans le foot. »

Quand penses-tu arrêter
le foot ?

M.D. : « Je me suis fixé 34 ans pour l’instant,
mais cela ne veut pas dire que je ne continuerai pas après ! Si les jambes
sont là, je prolongerai le plaisir. Mais d’ici deux saisons, j’aurais
déjà bien fait le tour. J’ai beaucoup de sélections
en équipe du Sénégal, j’ai souffert d’une grave
blessure qui m’a éloigné des terrains huit mois. Pour aller
jusqu’à 37 ou 38 ans comme Teddy Bertin, il faut avoir eu une carrière
plus tranquille ! »

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