Metz - Clermont, je réserve ma place

« Une étape de mon apprentissage »

Prêté par Liverpool, Carl Medjani ne s’imaginait sans doute pas vivre une pareille saison avec les Grenats. Pour un baptême du feu, le défenseur est servi. Il prend ça comme une expérience qui lui servira plus tard.
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Carl, comment vivez-vous ce
mois de janvier catastrophique ?

Carl Medjani : Après la série de six matches
sans défaite effectuée avant la trêve, nous savions que
janvier constituait un tournant et qu’il fallait bien le négocier.
Pour commencer, il était nécessaire de prendre au moins un point
au Mans et de battre Saint-Etienne. C’est tout l’inverse qui s’est
produit. Du coup, faute d’avoir su bien gérer cette période,
nos chances de maintien sont quasiment nulles désormais. Pour ma part,
je préfère considérer cela comme une étape de mon
apprentissage même si c’est assez difficile à encaisser.
Cela fait partie des aléas du football. Il s’agit de ma première
saison en Ligue 1. Peut-être qu’il vaut mieux vivre cela à
20 ans.

Comment expliquez-vous cet effondrement
?

C.M. : On ne peut pas dire que nous n’ayons pas le niveau.
Lors des deux dernières rencontres, nous n’avons pas été
ridicules dans le jeu. Nos adversaires n’ont pas semblé supérieurs
à ce niveau. Simplement, nous avons des lacunes ont de lourdes conséquences
sur le résultat final. Par exemple, Lille est équipe beaucoup
moins naïve que la notre. Son expérience en Ligue des Champions
lui a certainement été bénéfique sur ce point. Nous
avons été mis hors de position sur trois coups de pied arrêtés,
à cause de détails qu’il nous faut gommer le plus rapidement
possible.

Pensez-vous que l’absence
de Dino Djiba, parti à la CAN, vous a été préjudiciable
?

C.M. : Tout autant que celle de Mehdi Méniri, qui nous
apporte puissance et expérience. Nous manquons de densité défensive.
Actuellement, en Ligue 1, il est essentiel d’avoir un bloc défensif
solide. Le match Bordeaux – Lens en a été un exemple parfait.
Entre les deux équipes, ce sont peut-être les Sang et Or qui pratiquaient
le jeu le plus agréable. Mais, fort de son imperméabilité,
Bordeaux l’a emporté. De toutes façons, en ce qui nous concerne,
nous avons besoin de tout le monde pour avoir une équipe performante.

Dans ce contexte, quelle importance
accordez-vous au match de Coupe de France face à l’OM ?

C.M. : Cette rencontre sort totalement du contexte du championnat.
Les équipes distancées comme nous misent souvent tout sur la Coupe.
En ce moment, Marseille est dans une passe plus difficile. Mais cela reste un
grand club et il n’est jamais évident d’aller y jouer. Si
nous arrivons à les gêner en début de rencontre, peut-être
que le public leur mettra la pression et cela peut les déstabiliser.
Inspirons nous de notre match de championnat, où nous avions réussi
à ouvrir la marque avant de céder. Et tirons les leçons
des erreurs que nous avons commises.

Il s’agit d’une première
pour vous ?

C.M. : Oui, ça fait bizarre. Je n’ai jamais joué
au Stade Vélodrome. C’est un peu un rêve de gosse pour moi,
surtout que j’aime cette région et que j’ai souvent joué
face à Marseille en équipes de jeunes. Cela donne une saveur particulière
à cette rencontre.

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