Metz - Clermont, je réserve ma place

Trop jeunes, ces Bleus

Le fragile édifice messin avait atteint la mi-temps sans encombre. Il n’a plus existé lors du second acte. A l’ouverture du score de Gigliotti ont succédé deux somptueux coup-francs. Une addition à nouveau salée.
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Monaco a brisé le signe indien qui le privait de victoire
dans son stade Louis II depuis le début de la saison. Pendant une mi-temps,
Metz lui a opposé sa vigueur. Avec Hervé Tum comme unique pointe,
les Grenats, vêtus de bleu pour l'occasion, réussirent tant bien que mal à limiter la casse.
Après un premier quart d’heure difficile ponctué d’une
occasion d’Adebayor repoussée par le poteau (15°), Metz est
même sorti quelque peu de sa réserve, se permettant quelques incursions
amorcées par la tonicité de Contout. Malgré tout, le onze
lorrain avait peine à masquer sa fébrilité. Mais au moment
de rejoindre les vestiaires, celle-ci n’avait pas eu de conséquence.
Grâce, notamment, à un exceptionnel reflex de Grégory Wimbée
sur une volée à bout portant de Bernardi (28°).

Les lucarnes du désespoir

Souvent surpris à leurs sorties des vestiaires, les Messins mettaient
un point d’honneur à passer cet instant sans encombre. Malheureusement,
se débarrasser de cette mauvaise habitude ne suffit pas. Alors que l’ASM,
en manque d’imagination, semblait s’enterrer à user de solutions
individuelles à l’image de Kapo, la lumière jaillit d’un
numéro solitaire. Le dernier entrant Gigliotti donnait l’avantage
aux siens d’une frappe des 20 mètres (1-0, 62°). Dès
lors, la mission paraissait impossible pour cette formation messine privée
de son capitaine sorti sur blessure.

Physiquement comme moralement, elle baissait logiquement le pied. Et son adversaire
ne se priait pas pour l’enfoncer dans la foulée. Par deux maîtres
coup-francs, Zikos (2-0, 65°) puis Mériem (3-0, 72°) nettoyèrent
les lucarnes de Grégory Wimbée, classant au registre de l’utopie
les derniers espoirs de résultat messins. Les toiles d’araignées
au placard, il ne restait aux hommes de Guidolin qu’à finir le
travail. L’entraîneur italien peut s’estimer heureux. En pliant
la partie en dix petites minutes, il a acquis sa première victoire sur
le banc de son nouveau club. Un bonheur que n’a toujours pas connu
son homologue du soir…

La feuille de match

A Monaco (Stade Louis II): Monaco bat Metz 3 à 0 (mi-temps: 0-0)

Spectateurs: 8100

Arbitre: Monsieur Ruffray

Buts:

Monaco: Gigliotti (62), Zikos (65), Mériem
(72)

Avertissements:

Monaco: Zikos (60)

Metz: Djiba (54), Tum (58)

Les équipes:

Monaco: Warmuz - Maicon, Squillaci, Givet (cap),
Evra - Zikos (Modesto 85), Bernardi, Sorlin (Gigliotti 56) - Mériem (Muslin
79) - Kapo - Adebayor

Entraîneur: Francesco Guidolin

Metz: Wimbée - Allegro, Borbiconi, Bassong,
Paisley - Djiba, Proment (cap) (Belson 37), Obraniak - Renouard - Contout (Chérif
Touré 77) - Tum (M.N'Diaye 70)

Entraîneur: Joël Muller

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