redresser la barre avant la trêve. Cette rechute est-elle dure à
encaisser ?
Grégory Wimbée : Bien sûr. Nous repartions
gonflés à bloc à la reprise car nous avions montré
de bonnes choses et obtenu pas mal de points lors des rencontres précédentes.
Nous nous étions dit que si nous démarrions bien la deuxième
partie de saison, notre pourcentage de chances de nous maintenir allait gonfler.
Malgré cette motivation, nous avons perdu les trois matches en produisant
des prestations assez pauvres sur les deux premiers. Et à Strasbourg,
malgré un état d’esprit meilleur, le résultat fut
le même. C’est forcément décevant.
Comment expliquez-vous ces trois
défaites ?
G.W. : C’est difficile à expliquer. Nous sommes
allés au Mans avec l’ambition de faire quelque chose. Malheureusement,
nous avons fait un mauvais match avec aucune occasion de but. Et nous nous sommes
désorganisés en seconde période. Contre Saint-Etienne,
nous avons affronté une équipe jeune et très solidaire,
qui a marqué sur sa seule incursion via un coup de pied arrêté
où nous avons manqué de concentration. Ensuite en seconde période,
nous n’y étions pas dans les duels, la solidarité, l’état
d’esprit. Contre Strasbourg, il y a eu du mieux mais cela n’a pas
suffi.
Que pensez-vous de cette équipe
de Nantes ? Comment faire pour la battre ?
G.W. : Dans notre situation, on ne doit pas s’occuper
de l’équipe adverse mais uniquement de nous. On sait que c’est
une formation de qualité qui alterne les bonnes et les mauvaises périodes.
Pour l’instant, ils sont plutôt sur une bonne lancée avec
une victoire et un nul depuis la reprise. Mais je le répète, il
faut que nous nous occupions de notre jeu, que nous arrivions à prendre
du plaisir et à en donner à nos supporters. Je pense que la clé
est là. Retrouver cette notion de plaisir à jouer, de l’enthousiasme,
être très solidaire et montrer beaucoup d’envie. A partir
de là, un bon résultat peut survenir.