êtes-vous avant d'affronter le FC Metz, samedi ?
José Pasqualetti : « Dans un bon état d'esprit
dans la mesure où cette victoire contre Monaco nous a remis du baume
au coeur. Cela nous permet de nous resituer et de nous repositionner dans cette
course au maintien. Maintenant, c'est un match compliqué qui nous attend
contre les Messins. Ils ont des qualités et des arguments à faire
valoir. Après la période que nous avons vécue avec quatre
matches sans victoire, nous avons retrouvé beaucoup de joie et de bonne
humeur avant cette rencontre importante. »
- Vous avez pris la succession
de Rolland Courbis en cours de saison. Est-ce difficile de passer derrière
un entraîneur comme lui ?
J.P. : « Il est toujours compliqué de succéder
à un entraîneur quel qu'il soit. Je possédais l'avantage
de bien connaître la maison et les joueurs, la transition ne fut donc
que plus rapide et intéressante dans la perspective de fin de saison.
Mon objectif est de sortir le club du bas de tableau et j'ai encore sept journées
pour le faire. Il nous reste trois matches à l'extérieur et quatre
à domicile dont celui très important contre Metz samedi. »
- Votre équipe d'Ajaccio
se trouve dans la même situation que celle des Grenats actuellement. Croit-on
encore fort au maintien du côté de l'Ile de Beauté ?
J.P. : « Si, aujourd'hui, on ne croit pas au maintien,
c'est la fin des haricots. Et en plus, ça ne fait pas partie de nos traditions
et de nos valeurs. Donc tant que mathématiquement, il y aura la possibilité
d'y croire et d'entretenir l'espoir du maintien, on fera tout pour prendre le
maximum de points. Si nous avons relevé la tête contre Monaco la
semaine dernière, c'est parce que l'espoir de maintien brille encore
dans les yeux des joueurs. »
- A quel type de match peut-on
s'attendre entre l'ACA et le FC Metz ce samedi ?
J.P. : « Un match très difficile dans la mesure
où il y a une obligation de résultat pour les deux clubs alors
que contre Monaco, ce n'était pas le cas pour les joueurs de la Principauté.
Je connais bien l'équipe de Metz qui possède de joueurs de qualité,
qui pratique du bon football et qui a des arguments à faire valoir. Mais
le FC Metz, comme l'AC Ajaccio, ne peut pas se permettre de lâcher des
points donc j'imagine très mal Joël Muller se satisfaire d'un match
nul. En tout cas, moi, je ne me satisferai pas d'un point parce que cela ne
rentre pas dans notre plan de maintien. »
- Sur quelles valeurs allez-vous
vous appuyer pour gagner ce match ?
J.P. : « Nous allons insister sur ce qui peut faire notre
force à savoir le fait de ne rien lâcher et de ne jamais renoncer.
Nous ferons tout pour respecter notre métier et notre club. Je ne suis
pas un faiseur de miracle et dans ce genre de situation, il faut une prise de
conscience de la part de tout le monde et des joueurs en particulier. »