Faux départ

Dans l’enfer d’un Parc des Princes surchauffé
par l’espoir toujours intact que suscite un début de saison, il
s’agissait tout d’abord pour Metz de laisser passer l’orage.
Malheureusement, les hommes de Muller ne résistèrent pas longtemps
aux assauts de Dhorasoo et sa bande. Tout juste arrivé de Bourgogne,
Bonaventure Kalou ne mit que cinq petites minutes à inscrire son premier
but sous le maillot francilien. De la tête, il catapultait un corner de
Jérôme Rothen au fond des filets messins (1-0, 5°). Cette entame
douloureuse ne laissait rien augurer de bon pour Joël Muller et ses hommes.
Et, bien que la suite vit les Lorrains se procurer quelques opportunités,
par N’Diaye notamment, la première période fut à
l’avantage des Locaux. Le Sénégalais, à la 25ème
minute, faillit profiter d’un centre contré de Franck Béria
mais il était rejoint in extremis. Plus tard, il fallait une parade de
Letizi sur sa ligne pour l’empêcher de convertir un service parfait
de Ouadah. La déveine de l’attaquant messin tombait mal. Dans la
foulée, Paris repartait à l’assaut du but lorrain. Edouard
Cissé, bien décalé dans la surface, se chargeait de doubler
la mise (2-0, 37°). Pauleta venait de toucher le poteau…

Dès lors, il paraissait difficile pour Metz de refaire surface dans cette
partie, alors que cette formation parisienne semblait pouvoir être mise
en difficulté auparavant. La mi-temps donnait l’occasion à
Joël Muller de modifier sa formation. Franck Béria retrouvait son
côté droit et Huszti faisait son entrée en jeu. Rien n’y
faisait, Paris continuait sa marche en avant. Dès le retour des vestiaires,
c’était au tour de Rothen d’ouvrir son compteur but d’une
volée du gauche (3-0, 49°). Un nouveau coup de massue sur la tête
de Messins qui n’avaient pas besoin de cela pour entamer leur seconde
période. Malgré l’ampleur des dégâts, les supporters
purent tout de même entrevoir au cours de cette partie une lueur d’espoir.
Celle-ci intervint à la 68° minute, quand Ahn transforma tranquillement
d’un plat du pied un centre en retrait d’Obraniak (3-1, 68°).
C’était bien maigre, toutefois, pour faire passer la pilule. D’autant
plus que Paris ajoutait, pour la route, un quatrième but par Landrin
(4-1, 81°). Certes, cette équipe du PSG en fera chuter d’autres
sur des scores qui pourraient être aussi lourds. Mais pour Metz, ce n’est
bien évidemment pas la meilleure façon de débuter une saison.
Samedi prochain, les hommes de Muller reçoivent Le Mans. Chez eux, et
en Grenat. A vos marques… Prêts ? Partez !