Metz - Clermont, je réserve ma place

Les points sur les i

En confiant ce qu’il avait sur le cœur au Républicain Lorrain ce lundi, Michel Ettorre a déclenché, malgré lui, une déferlante médiatique nuisible. Ce matin, les choses ont été mises au clair lors du traditionnel point presse.
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Jour de reprise habituel de l’entraînement, le
mardi est aussi celui de Joël Muller. Le planning établi en début
de saison prévoit en effet que l’entraîneur accorde un peu
de temps aux journalistes. Cette fois, il fut accompagné de Carlo Molinari
et Grégory Proment, une façon de faire bloc avec un souci de transparence.
Le coup de cœur de l’entraîneur adjoint a en effet ouvert la
porte aux interprétations de toutes sortes. Par exemple, celle qui voyait
dans l’entretien entre le président et son coach l’éviction
de l’un ou de l’autre. « Il n’était pas question
de savoir si j’allais vider mon tiroir ou non,
explique Muller.
Nous avons évoqué la fin de cette saison et la suivante. Pour
le moment, il faut réussir à proposer à notre public une
équipe capable d’obtenir de meilleurs résultats. Et si notre
relégation doit se confirmer, que ce qu’il voit sur le terrain
puisse lui permettre de croire en une remontée immédiate. »


Si un point de non-retour a selon toute vraisemblance été atteint,
le comportement des onze grenats alignés face à Nantes a été
positif dans l’ensemble. La défaite provient d’erreurs individuelles
que le haut niveau ne manque jamais de sanctionner et de faiblesses qui ne datent
pas de samedi dernier... « Il n’y a pas de révolution,
ajoute le coach messin. Michel a dit ce qui lui pesait sur le cœur
depuis plusieurs semaines. Il l’a fait un peu maladroitement, mais cela
vient du fait qu’il a un profond attachement pour ce club. »


Malheureusement, ce fut tendre la perche aux dépoussiérages de
vieux dossiers accréditant la thèse que le FC Metz vit une guerre
interne source de tous ses maux. Celui des reproches adressés par Ettorre à Proment sur
son rôle de capitaine a été éclairci par le capitaine
lui même. « Oui, Michel m’a reproché un manque
d’investissement. J’y ai réfléchi et je lui ai dit
le lendemain qu’il avait raison, tout en modifiant mon comportement pour
que les choses changent. »
Autre question abordée, l’incompréhension
suscitée par une éventuelle velléité de départ
de Nasser Ouadah. Le numéro dix l’a également levé
de sa propre initiative. « Je n’ai jamais eu envie de partir,
je ne quitterai pas le club au mercato et si nous descendons, rien ne dit que
je ne resterai pas. J’ai discuté avec le président qui attend
de moi une attitude professionnelle pendant 15 matches. »
Nous ne
nous pencherons pas sur le reste des situations exposées ça et
là. Car d’une part, personne n’a à se justifier publiquement
de l’attitude qu’il a en interne et d’autre part, il est évident
qu’il peut exister des divergences d’opinion et des tensions au
sein d’un club vivant une saison aussi décevante. Quiconque a joué
au football le sait, il ne se passe pas dans un vestiaire que des scènes
de joie. Cela n’est pas une raison pour dépeindre la situation
plus noire que ce que les chiffres dénoncent déjà.

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