Le recrutement a beau être fortement pointé
du doigt, il est l’un des seuls à échapper aux critiques.
Et pour cause, à peine arrivé en provenance de Liverpool, Carl
Medjani a pointé à l’infirmerie des Grenats. La faute à
un mauvais souvenir ramené d’une sélection en équipe
de France Espoirs, cadeau empoisonné de ses premières heures mosellanes.
Depuis, le Stéphanois d’origine a traîné sa misère
dans la morose atmosphère du vestiaire grenat, pestant de ne pouvoir
venir en aide à ses nouveaux coéquipiers : « Lorsque
vous arrivez dans un club et que vous vous blessez après deux semaines
d’entraînement et une moitié de match, c’est difficile,
explique t-il. Bien sûr, cela fait partie des aléas
du métier de footballeur. Il s’agit de ma première grosse
blessure depuis que j’ai intégré le centre de formation.
Lorsque l’équipe tourne mal, on a envie de l’aider. Je ne
pouvais pas le faire. C’est pour cela que je reviens avec un sentiment
de rage et d’envie. J’espère réussir à apporter
tout ce que je peux apporter, à commencer par mon envie de jouer car
cette période a été longue. »
Après deux mois d’absence, Medjani est remis de sa déchirure
musculaire. Il a fait son apparition au sein de la charnière centrale
des Grenats ce week-end aux côtés de Mehdi Méniri. Du haut
de ses vingt ans et sa demi-heure de Ligue 1, Carl n’a pas hésité
à prendre la parole afin d’essayer de combler les nombreuses brêches
ouvertes par l’attaque bretonne. « Le fait que je sois jeune
n’est pas un problème. De toutes façons, nous nous sommes
promis de tout nous dire même si je ne me permettrai pas d’élever
la voix excessivement. Je pense que notre entente a été bonne
même si nous manquons encore de repères. C’est la première
fois que nous jouions dans cette configuration. Maintenant, il faut revoir tout
cela à la vidéo pour essayer de ne plus commettre les mêmes
erreurs dès samedi. »
Medjani tombe bien, finalement. Sur les six dernières rencontres, Metz
n’a rien à envier à Ajaccio, dont les absences défensives
concurrencent celles des Mosellans. Soucieux de ne pas faire d’envieux,
Monaco s’en est autant régalé en passant trois buts aux
hommes de Rolland Courbis. Le retour du défenseur, qui n’a pas
vécu de la pelouse les désillusions passées, pourrait permettre
à l’arrière-garde lorraine de se stabiliser. «
Nous sommes dos au mur, ajoute t-il, nous ne pouvons plus reculer.
Cela va être un match charnière. Si nous parvenons à prendre
les trois points, nous pourrons combler une partie de notre retard. Certes,
cela ne suffira pas à nous sortir de la zone rouge mais j’espère
que ce sera le déclic qui nous permettra de faire une bonne série.
» Medjani est prêté mais ne semble pas moins impliqué.
du doigt, il est l’un des seuls à échapper aux critiques.
Et pour cause, à peine arrivé en provenance de Liverpool, Carl
Medjani a pointé à l’infirmerie des Grenats. La faute à
un mauvais souvenir ramené d’une sélection en équipe
de France Espoirs, cadeau empoisonné de ses premières heures mosellanes.
Depuis, le Stéphanois d’origine a traîné sa misère
dans la morose atmosphère du vestiaire grenat, pestant de ne pouvoir
venir en aide à ses nouveaux coéquipiers : « Lorsque
vous arrivez dans un club et que vous vous blessez après deux semaines
d’entraînement et une moitié de match, c’est difficile,
explique t-il. Bien sûr, cela fait partie des aléas
du métier de footballeur. Il s’agit de ma première grosse
blessure depuis que j’ai intégré le centre de formation.
Lorsque l’équipe tourne mal, on a envie de l’aider. Je ne
pouvais pas le faire. C’est pour cela que je reviens avec un sentiment
de rage et d’envie. J’espère réussir à apporter
tout ce que je peux apporter, à commencer par mon envie de jouer car
cette période a été longue. »
Après deux mois d’absence, Medjani est remis de sa déchirure
musculaire. Il a fait son apparition au sein de la charnière centrale
des Grenats ce week-end aux côtés de Mehdi Méniri. Du haut
de ses vingt ans et sa demi-heure de Ligue 1, Carl n’a pas hésité
à prendre la parole afin d’essayer de combler les nombreuses brêches
ouvertes par l’attaque bretonne. « Le fait que je sois jeune
n’est pas un problème. De toutes façons, nous nous sommes
promis de tout nous dire même si je ne me permettrai pas d’élever
la voix excessivement. Je pense que notre entente a été bonne
même si nous manquons encore de repères. C’est la première
fois que nous jouions dans cette configuration. Maintenant, il faut revoir tout
cela à la vidéo pour essayer de ne plus commettre les mêmes
erreurs dès samedi. »
Medjani tombe bien, finalement. Sur les six dernières rencontres, Metz
n’a rien à envier à Ajaccio, dont les absences défensives
concurrencent celles des Mosellans. Soucieux de ne pas faire d’envieux,
Monaco s’en est autant régalé en passant trois buts aux
hommes de Rolland Courbis. Le retour du défenseur, qui n’a pas
vécu de la pelouse les désillusions passées, pourrait permettre
à l’arrière-garde lorraine de se stabiliser. «
Nous sommes dos au mur, ajoute t-il, nous ne pouvons plus reculer.
Cela va être un match charnière. Si nous parvenons à prendre
les trois points, nous pourrons combler une partie de notre retard. Certes,
cela ne suffira pas à nous sortir de la zone rouge mais j’espère
que ce sera le déclic qui nous permettra de faire une bonne série.
» Medjani est prêté mais ne semble pas moins impliqué.