Metz - Clermont, je réserve ma place

Un feu vert pour la Ligue 1 ?

Au terme d’une partie aussi agréable que rythmée, les Grenats ont obtenu un bon point. Bousculés en début de rencontre, ils ont remarquablement négocié le second acte. Au point de nourrir quelques regrets.
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Compte tenu de la forme actuelle de l’ASSE et de l’affluence
du soir, il était dit que la rencontre débuterait sur les chapeaux
de roue. Sous l’impulsion d’un public venu en nombre, les Locaux
tentaient donc de mettre le feu à la partie d’entrée de
jeu. Ainsi, dès la première minute, Méniri devait intervenir
sur Mendy. Puis, côté gauche, Ilunga débordait avant de
centrer pour Piquionne, qui manquait sa volée. Ces deux avertissements
sans frais étaient entendus par les Messins. Par la suite, ils parvenaient
à contenir plus sereinement les ardeurs stéphanoises. On vit même
Obraniak tenter sa chance de loin (10°) et surtout Pimenov frapper du gauche
en pivot (20°). Tout cela terminait toutefois dans les bras de Janot.
Côté Stéphanois, Frédéric Piquionne était
le plus dangereux. L’attaquant prêté par Rennes trouvait
le petit filet (26°), puis les gants de Wimbée (39°). Malgré
ces deux belles occasions, les vingt-deux acteurs rejoignaient les vestiaires
sur un score vierge.

Pimenov montre la voie

Le second acte débutait par une énorme occasion manquée
de la part des Stéphanois. Sur un centre de Feinduno, Hellebuyck se retrouvait
seul au second poteau. Mais le milieu des Verts manquait carrément le
ballon (51°). Le « chaudron » n’en croyait pas ses yeux
! Et ce loupé allait précéder les meilleures opportunités
lorraines de la partie. Ruslan Pimenov, tout d’abord, mettait à
contribution Janot. Bien décalé côté droit, le
Russe croisait son ballon. Le portier des Verts le sortait de la pointe du pied
(57°). Ensuite, c’était au tour de Barthtolomew Ogbeche. Seul
face à Janot, le Nigérian perdait son duel (61°) ! Pour
finir, il fallait un retour in-extremis de Vincent Hognon pour empêcher
qu’un centre de Signorino ne soit transformé en but par Ogbeche
(64°). Moins tranchants, les Locaux semblaient de moins en moins en mesure
de faire la différence. La balle de match revenait même aux Grenats.
Ogbeche, après un numéro de soliste, centrait pour Obraniak. Le
milieu de terrain messin reprenait de volée sans se poser de question.
Mais, une fois de plus, Janot s’interposait (82°) ! Heureusement,
ce manque d’efficacité ne sera pas sanctionné d’une
défaite, Saint - Etienne ne trouvant pas plus la faille malgré
l’aide de Marin. Les Lorrains, qui comptent désormais quarante
points, se sont un peu plus rapprochés d’un bonheur qu’ils
toucheront du doigt en cas de victoire face à Lens dans deux semaines.

La feuille de match

34ème journée de Ligue 1 : Saint – Etienne 0-0 Metz

Stade Geoffroy Guichard, samedi 23 avril 2005

Arbitre : Monsieur Thual

Avertissements :

Saint - Etienne : Hernandez (55°), Hognon (65°)

Metz : Leca (18°), Tum (56°), Pimenov (78°)

Les équipes :

Saint - Etienne : Janot – Ilunga, Hognon,
Hernandez, Camara – Zokora, Hellebuyck, Sablé – Mendy (Marin
79°), Piquionne, Feinduno

Metz : Wimbée – Signorino, Méniri,
Borbiconi, Béria – Obraniak, Proment, Leca – Ogbeche, Tum,
Pimenov

Les réactions

Jean Fernandez : « Etant donné la
forme de l’AS Saint - Etienne sur sa pelouse, nous nous attendions à
une rencontre difficile. Défensivement, nous nous sommes battus à
onze. En début de seconde période, nous sommes tombés sur
un bon Janot. Nous avons eu des occasions de but mais avons manqué
de réalisme. A ce niveau, nous pouvons nourrir des regrets. Mais si on
nous avait dit avant le match qu’on allait prendre un point, on aurait
signé. Alors, nous sommes contents. Nous faisons de bonnes choses en
ce moment. Si nous gardons cet état d’esprit, nous aurons de grandes
chances de rester en Ligue 1. »

Franck Signorino : « Pour
nous, cette rencontre était du bonus puisque nous avions réussi
à nous enlever la pression la semaine dernière contre Istres.
Nous avons eu les meilleures occasions en seconde période. Je pense qu’une
victoire un-zéro n’aurait pas été usurpée.
A Caen, nous avions beaucoup plus subi. Cette fois, nous étions plus
libérés et avons réussi un meilleur match. Ici, c’est
magique. L’ASSE est un club rempli d’histoire. Nous sommes footballeurs
pour vivre ce genre de moments. Réitérer ce genre de matches dans
des stades pleins, on ne demande que ça. »

Jérémie Janot :
« Vu le nombre d’occasions que Metz s’est procuré,
on peut presque dire que c’est un bon match nul même s’il
n’est jamais plaisant de concéder ce résultat à domicile.
L’équipe lorraine a été performante avec des attaquants
dangereux. On a notamment découvert un joueur russe qu’on ne connaissait
pas (ndlr : Ruslan Pimenov) qui a fait un super match. »

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