Personne n’est indestructible. Pas même l’actuel
meilleur buteur des Grenats, haut d’un mètre 83 et fort de 80 kilos
de muscle. En début de saison, il utilisait sa puissance pour perturber
les défenses adverses. Malheureusement, depuis la venue de Bastia en
Championnat, le Club à la Croix de Lorraine ne peut plus compter sur
lui… et ne gagne plus. Si cette blessure n’est pas la seule raison
de la mauvaise passe des Grenats, nul doute qu’il existe un lien entre
les résultats des hommes de Fernandez et la disparition des terrains
d’Hervé Tum. Un temps annoncé sur le retour après
la trêve, il pourrait tout de même endosser à nouveau le
numéro neuf avant noël. Si parler d’une titularisation en
équipe première est prématuré, Tum a participé
sans retenue à la séance d’entraînement des Grenats
ce matin : « Je me sent mieux par rapport à la semaine
dernière, explique t-il. Cela prouve que la guérison
n’était pas encore parfaite. Maintenant, je suis dans de meilleures
dispositions pour m’entraîner. » Reste à savoir
s’il sera suffisamment affûté pour tenir le rythme d’un
match de Ligue 1.
En attendant, Tum est entré ce matin au sein d’un groupe qu’il
avait quitté dans un état d’esprit différent. La
douloureuse série de cinq matches sans victoire plus tard à assombri
les mines : « La défaite à Lens n’est pas
digérée. Elle arrive au mauvais moment. Maintenant, il reste deux
matches avant la trêve. Il ne faut pas qu’on baisse la tête.
Prendre quelques points avant la mi-saison est nécessaire. »
Partir en vacances l’esprit libre serait en effet la meilleure façon
d’attaquer les matches retour et notamment un mois de janvier qui s’annonce
chargé. Pour cela, il faudrait donc prendre au moins trois points, soit
face à Paris, soit face à Strasbourg. La deuxième solution
semble plus accessible. C’est pourquoi Jean Fernandez a haussé
la voix ce matin : « Le coach a parlé de ce que nous avions
à faire. Il est clair que maintenant, nous sommes dans une situation
plus difficile qu’auparavant. Pour nous en sortir, il faut continuer à
travailler, ne pas baisser les bras et être solidaires afin de retrouver
notre forme de début de saison. » En début d’exercice,
Metz pouvait s’appuyer sur une défense imperméable et une
qualité de jeu suffisante pour prendre à défaut les défenses
adverses. En ce moment, les Grenats ne peuvent se targuer de posséder
l’une de ces deux vertus. Pour l’attaquant, il s’agit d’un
problème global : « Lorsqu’on est blessé et
que l’on regarde un match, on se sent impuissant. Être incapable
d’apporter quelque chose est difficile à vivre. Sur les cinq matches
que j’ai passé en tribune, je trouve que l’équipe
a manqué d’un appuis offensif. En ce moment, elle ne tourne plus.
Défensivement, nous prenons plus de buts et devant, nous n’avons
pas d’occasion. Cela prouve bien qu’il s’agit d’un problème
collectif et c’est tous ensemble que nous devons réagir. »
Battre Strasbourg à Saint-Symphorien samedi ne sera pas non plus une
mince affaire. Face à la difficulté, il est plus pratique d’être
en nombre. Avec Hervé Tum, donc.
meilleur buteur des Grenats, haut d’un mètre 83 et fort de 80 kilos
de muscle. En début de saison, il utilisait sa puissance pour perturber
les défenses adverses. Malheureusement, depuis la venue de Bastia en
Championnat, le Club à la Croix de Lorraine ne peut plus compter sur
lui… et ne gagne plus. Si cette blessure n’est pas la seule raison
de la mauvaise passe des Grenats, nul doute qu’il existe un lien entre
les résultats des hommes de Fernandez et la disparition des terrains
d’Hervé Tum. Un temps annoncé sur le retour après
la trêve, il pourrait tout de même endosser à nouveau le
numéro neuf avant noël. Si parler d’une titularisation en
équipe première est prématuré, Tum a participé
sans retenue à la séance d’entraînement des Grenats
ce matin : « Je me sent mieux par rapport à la semaine
dernière, explique t-il. Cela prouve que la guérison
n’était pas encore parfaite. Maintenant, je suis dans de meilleures
dispositions pour m’entraîner. » Reste à savoir
s’il sera suffisamment affûté pour tenir le rythme d’un
match de Ligue 1.
En attendant, Tum est entré ce matin au sein d’un groupe qu’il
avait quitté dans un état d’esprit différent. La
douloureuse série de cinq matches sans victoire plus tard à assombri
les mines : « La défaite à Lens n’est pas
digérée. Elle arrive au mauvais moment. Maintenant, il reste deux
matches avant la trêve. Il ne faut pas qu’on baisse la tête.
Prendre quelques points avant la mi-saison est nécessaire. »
Partir en vacances l’esprit libre serait en effet la meilleure façon
d’attaquer les matches retour et notamment un mois de janvier qui s’annonce
chargé. Pour cela, il faudrait donc prendre au moins trois points, soit
face à Paris, soit face à Strasbourg. La deuxième solution
semble plus accessible. C’est pourquoi Jean Fernandez a haussé
la voix ce matin : « Le coach a parlé de ce que nous avions
à faire. Il est clair que maintenant, nous sommes dans une situation
plus difficile qu’auparavant. Pour nous en sortir, il faut continuer à
travailler, ne pas baisser les bras et être solidaires afin de retrouver
notre forme de début de saison. » En début d’exercice,
Metz pouvait s’appuyer sur une défense imperméable et une
qualité de jeu suffisante pour prendre à défaut les défenses
adverses. En ce moment, les Grenats ne peuvent se targuer de posséder
l’une de ces deux vertus. Pour l’attaquant, il s’agit d’un
problème global : « Lorsqu’on est blessé et
que l’on regarde un match, on se sent impuissant. Être incapable
d’apporter quelque chose est difficile à vivre. Sur les cinq matches
que j’ai passé en tribune, je trouve que l’équipe
a manqué d’un appuis offensif. En ce moment, elle ne tourne plus.
Défensivement, nous prenons plus de buts et devant, nous n’avons
pas d’occasion. Cela prouve bien qu’il s’agit d’un problème
collectif et c’est tous ensemble que nous devons réagir. »
Battre Strasbourg à Saint-Symphorien samedi ne sera pas non plus une
mince affaire. Face à la difficulté, il est plus pratique d’être
en nombre. Avec Hervé Tum, donc.