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Signorino : « le couteau entre les dents »

La veille d’affronter Ajaccio, Franck Signorino revient sur la semaine contrastée qu’il vient de vivre. Le combatif défenseur n’a pas changé. Il a toujours les idées claires… et des opinions bien tranchées.
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Vous venez de passer une semaine
à Baillargues en stage. Est-ce un bon moyen de resserrer les rangs ?

Franck Signorino : Durant les stages, nous passons beaucoup
de temps ensemble et cela ne concerne pas seulement le football. Nous sommes
en groupe pendant notre temps libre également et cela nous permet de
parler d’autre chose que de ballon. En ce sens, cela permet de se découvrir
un peu plus et ressert les liens amicaux entre les joueurs. C’est un point
important en plus du travail physique effectué.

Que faut-il retenir de la rencontre
de samedi ?

F.S. : La victoire, simplement. Il était important de
débuter l’année en gagnant cette rencontre. On peut prendre
l’exemple de la saison passée où nous avions fait un match
amical contre Forbach, une équipe a priori à notre portée.
Cela s’était terminé sur un score nul et vierge mais nous
avions souffert et concédé beaucoup d’occasions de buts.
Cette fois, contre Rodez, nous avons su réagir. Ce match peut apporter
les bases d’un renouveau. Psychologiquement, il nous a fait du bien. A
la mi-temps, nous étions complètement hors-sujet et nous nous
sommes remobilisés. Il y a beau avoir plusieurs divisions d’écart,
nous restons des hommes et nous ne sommes donc pas infaillibles mentalement.
Car c’est bien au niveau de la tête que nous avons lâché.

Vous recevez Ajaccio demain.
C’est un match charnière…

F.S. : C’est un match à six points, comme celui
de Strasbourg. Une victoire nous donnerait dix points d’avance sur l’équipe
de Rolland Courbis tandis qu’Istres serait au minimum à onze points
derrière nous. Même si tout est possible en football, nous aurions
une belle marge de sécurité. C’est un match que nous devrons
aborder « le couteau entre les dents ».

Strasbourg et Bastia sont deux
rencontres importantes que vous avez su négocier au mieux. Par rapport
à la saison dernière, vous êtes en progression à
ce niveau…

F.S. : Le contexte n’est pas tout à fait le même.
Cette saison, nous sommes plus à l’aise à domicile que l’an
dernier. De plus, la présence de Méniri ou Wimbée nous
aide. Ils ont connu ce genre de situation à Troyes et à Lille
et savent comment les gérer. Quant aux autres, l’expérience
de certaines rencontres la saison passée comme les réceptions
de Strasbourg ou Nice (victoires 1-0) est précieuse. Tout ces paramètres
augmentent notre capacité à bien aborder ce type de match.

Sur le plan personnel, Metz-Ajaccio
est un mauvais souvenir pour vous. Cela perturbe t-il votre façon d’aborder
le match ?

F.S. : Vous faites bien de me le dire, je n’y pensais
plus ! Il m’est arrivé de me remémorer ce match. Mais ce
fut avec le sourire puisqu’au final, cette erreur n’a pas eu de
conséquence (ndlr : Un dégagement manqué de Franck Signorino
avait permis aux Corses d’ouvrir la marque et de l’emporter 1-0).
C’est vrai qu’en fin de compte, j’ai une revanche à
prendre vis à vis d’Ajaccio. Quelque part, s’ils sont toujours
en Ligue 1, c’est un peu grâce à moi !

Pour finir, un petit mot sur
le tirage de la Coupe de France. Que vous inspire t-il ?

F.S. : Le principal était de recevoir. Cela fait un
match en plus pour notre public. Et à domicile, on a plus de chances
de l’emporter. Metz – Sochaux, c’est une belle affiche. On
peut même dire que c’est un classique. En Coupe, nous sommes souvent
opposés à Sochaux et il me semble que c’est la rencontre
la plus jouée en Ligue 1 depuis sa création. Nous aurons également
une pensée pour notre entraîneur pour qui c’est toujours
un match particulier.

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