Ça va très bien. Sur le coup je n’arrivais plus à
ouvrir les yeux, cela me piquait et j’avais mal à l’arcade.
Le kiné n’a pas voulu prendre de risque, il a préféré
que je sorte pour aller faire des soins. Je ne sais pas vraiment ce qui c’est
passé sur l’action, je suis passé, ensuite il me bloque
le passage, je ne sais pas si c’est une bonne claque ou un coup de coude.
Comment analyses-tu cette rencontre face au
champion en titre ?
On savait au départ que cela allait être un match difficile contre
Lyon. Nous nous étions bien préparé tous ensemble pendant
la semaine pour être dans les meilleures conditions. Nous avons fait une
très bonne première mi-temps, puis nous avons souffert en seconde
période. Après avoir ouvert le score, nous aurions pu doubler
la mise juste avant la mi-temps, mais cela fait partie du foot. Babacar a raté
le pénalty, rien ne dit que quelqu’un d’autre l’aurait
mis. Dans l’ensemble nous sommes satisfaits d’avoir pris ce point
contre Lyon et d’avoir développé du beau jeu.
Décris-nous ton premier but en Ligue 1…
Je pars le long de la ligne de touche côté droit, je provoque
Berthod, ensuite je frappe et je vois le ballon rentrer. C’est mon premier
but, je n’ai pas tout de suite réalisé, je n’y croyais
pas trop. J’étais très heureux pour l’équipe,
pour le public également.
On entend beaucoup parler de toi en ce moment
dans les médias, on te dit notamment aux portes de l’équipe
de France espoirs ?
J’ai lu dans les journaux que l’entraîneur des espoirs s’intéressait
à moi. Si je suis appelé en sélection, j’irai avec
plaisir tenter ma chance, mais je n’en fais pas une fixation. Je ne fais
pas trop attention à tout ce qui se dit dans les médias, je me
concentre au terrain et je donne le maximum.
Tu sembles avoir conquis également le
public du stade Saint-Symphorien ?
Comme toujours je donne tout ce que j’ai sur le terrain. Il est clair
que cela fait énormément plaisir d’entendre son nom scandé par le
public. Mais je ne vais pas m’arrêter pour autant, au contraire
je vais continuer à mouiller le maillot du FC Metz.
Sept points en trois matchs, es-tu surpris
de ces résultats en sachant que plusieurs d’entre-vous découvrent
la Ligue 1 ?
Je pense que la force première de l’équipe, c’est
son état d’esprit. Nous sommes un bon groupe, les nouveaux joueurs
ont tout de suite été intégrés. Même avec
le coach et le staff, nous sommes tous solidaires, et cela se ressent sur le
terrain.
Comment abordez-vous la rencontre
de samedi à Marseille ?
Jouer Marseille après Lyon, deux équipes qui
visent le titre, c’est quelque chose de fort. Nous savons que cela sera
de nouveau un gros match. Nous nous préparons dans les meilleures conditions
tout au long de cette semaine pour aller faire quelque chose au Vélodrome.
Tu vas très certainement
croiser la route de Bixente Lizarazu ?
Je vais être certainement face à lui effectivement.
C’est quelqu’un que je respecte, c’est un très bon
joueur et il a apporté beaucoup de bonheur avec l’équipe
de France. Maintenant, pendant le match, je ne fais pas attention à qui
se trouve en face de moi, je joue mon jeu, et si je dois le dribbler, je le
ferai.