Opportunistes Marseillais

Les Messins peuvent être déçus. Face
à l’OM, ils ont haussé leur niveau de jeu et globalement
dominé la partie. Malheureusement, l’unique moment d’absence
de l’arrière-garde lorraine, par ailleurs imperméable, fût
sanctionnée par un but. De son côté, la formation phocéenne
a récité avec sérieux sa partition. Intraitables défensivement
à l’image de l’excellent Déhu, ils doivent également
leur invulnérabilité à la vista de leur gardien de but,
auteur de parades décisives.

Dès le début de la rencontre, les Messins faisaient étalage
de leur bonne volonté. Hervé Tum débordait côté
droit et permettait à Leca de centrer. Gueye, à la réception,
ne parvenait pas à rabattre suffisamment le ballon (4°). Quelques
minutes plus tard, les Locaux s’illustraient à nouveau dans le
domaine aérien. Cette fois, c’est Mehdi Méniri qui s’imposait
dans la surface olympienne. Mais Barthez, sur sa ligne, sortait un premier reflex
salvateur (19°). Son homologue du soir, côté autoroute, passait
jusque là une soirée plutôt tranquille. Et il ne pouvait
rien sur l’ouverture du score de Luyindula. Oublié au deuxième
poteau, le buteur retrouvé mettait à profit un corner marseillais
(0-1, 25°). Voilà qui était bien sévère pour
les hommes de Fernandez ! Et Gueye, peu avant la mi-temps, ne concrétisait
pas la meilleure opportunité des siens. Sa reprise, trop molle, ne causait
aucun souci à Fabien Barthez. Ceci permettait aux coéquipiers
du Champion du monde de rentrer au vestiaire nantis d’une avance flatteuse.


Après la pause, les offensives messines s’intensifiaient au fil
des minutes. Marseille jouait habilement le hors-jeu en positionnant sa ligne
de défense très haut. Mais, sans une erreur d’appréciation
de l’arbitre de touche, Hervé Tum aurait eu le droit à un
face à face avec Fabien Barthez (58°)… Ne parvenant pas à
prendre la profondeur, les Grenats s’essayaient alors aux frappes lointaines.
Avezac, pour commencer, inquiétait Barthez d’une audacieuse tentative
excentrée. Proment, ensuite, obligeait le portier olympien à s’envoler
pour préserver sa cage inviolée (75°). Décidément
souverain, Barthez sécurisait son périmètre dans le dernier
quart d’heure, bien aidé par l’aisance aérienne de
Frédéric Déhu. Et Metz concédait finalement sa deuxième
défaite à domicile de la saison. Celle-ci leur laisse sans doute
de sérieux regrets !