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Obraniak : « Comme des morts de faim ! »

De retour de La Rochelle, où il a vécu sa première sélection en Equipe de France Espoirs, Ludovic Obraniak nous livre ses impressions. Pas le temps de gamberger, le jeune milieu de terrain a déjà l’esprit tourné vers Lyon.
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Comment s’est passée
cette première sélection ?

Ludovic Obraniak : Il n’y a eu que des bons moments.
Tout d’abord, c’est David Carré qui m’a appris la nouvelle
en m’appelant alors que je faisais la sieste. Ensuite, je connaissais
déjà quelques joueurs que j’avais déjà rencontré
en sélection –17 ans*. Le groupe est très vivant et il est
facile de s’y intégrer. Que ce soit l’avant-match, l’hymne
national, le match ou l’après-match, j’ai apprécié
tous ces moments-là.

Que penses-tu de René
Girard, le nouveau sélectionneur ?

L.O. : C’était mon premier contact arrivé
là-haut. C’est quelqu’un de très gentil et je n’ai
pas été dépaysé puisqu’il existe pas mal de
similitudes entre lui et Jean Fernandez. Ils ont la même approche du football.
Je me suis donc tout de suite senti à l’aise. De plus, René
Girard a l’air d’être un bon communiquant et sait tout de
suite vous mettre en confiance.

Justement, quelles ont été
ses consignes à ton entrée en jeu ?

L.O. : Je n’ai pas eu d’instructions particulières.
Il avait fait un briefing général à son équipe titulaire.
J’ai suivi les consignes globales.

Pour toi, jouer avec les Espoirs
est-il devenu un objectif ?

L.O. : Non car je sais que tout est éphémère
dans le football. Pour moi, ça reste du bonus. Il faut que je sois efficace
avec mon club dans un premier temps. Après, au niveau des Bleuets, je
prendrai ce qu’il y aura à prendre avec plaisir. Mais si je ne
suis plus sélectionné, ce n’est pas si grave.

Raymond Domenech a pris beaucoup
de joueurs de Ligue 1 pour France-Bosnie. Cela rend t-il l’Equipe de France
plus accessible ?

L.O. : Elle paraît plus accessible en effet mais ce n’est
pas forcément vrai. C’est sûr, lorsqu’on voit que Mavuba
a été sélectionné alors qu’il n’a même
pas fait une saison entière en Ligue 1, on pourrait se dire que beaucoup
de monde peut y prétendre. Mais cela n’est pas si facile. Pour
ma part, je serais déjà heureux d’être à nouveau
sélectionné en Espoirs. Je viens juste d’arriver dans cette
équipe. Jouer en équipe première ne m’a même
jamais traversé l’esprit.

Revenons au FC Metz. Es-tu impatient
de jouer la rencontre de ce dimanche ?

L.O. : C’est clair ! Je n’attend que ça.
Il s’agit du triple Champion de France et nous jouons à domicile
dans un stade plein. Nous sommes dans les meilleures conditions pour réussir
un résultat. Nous allons accueillir Lyon avec humilité et respect
mais il ne faut pas qu’ils s’attendent à une rencontre facile.
Car de notre côté, nous serons comme des morts de faim.

La défaite de la saison
passée t’est t-elle restée en travers de la gorge ?

L.O. : Oui. Les Lyonnais ne méritaient peut-être
pas de perdre mais je pense que nous aurions fait match nul sans la blessure
de Mehdi et le coup de poignard de Juninho. Grégory Proment avait été
obligé de redescendre d’un cran ce qui a aussi déstabilisé
notre milieu de terrain. Je ne dis pas que nous aurions gagné automatiquement
mais ils ne seraient pas repartis d’ici avec les trois points.

Un dernier mot. Si il y a un
penalty, tu le tires ?

L.O. : Pourquoi pas. C’est un exercice que j’apprécie.
Avant, j’avais peur. Mais désormais, je sais prendre mes responsabilités
s’il le faut. En général, c’est le joueur le plus
expérimenté ou le capitaine qui a tendance à aller le tirer.
Mais je me tiens prêt au cas ou.

* Ludovic Obraniak a déjà revêtu le maillot
bleu à plusieurs reprises, face à l’Allemagne en 17 ans
et la Yougoslavie en 19 ans.

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