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Metz repart de zéro

A Rennes, Metz s'est à nouveau pris les pieds dans le tapis. Pourtant, l’ouverture du score avait permis aux courageux supporters messins présents d’entrevoir une lueur d’espoir. Mais celle-ci n'a pas survécu au déluge breton.
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Cela fait trois fois en autant de déplacements que
les Messins ont le droit à une ola. Malheureusement, celle-ci salue la large victoire de leurs adversaires. Auxerre,
Lille et maintenant Rennes. Tous ont visiblement apprécié la venue
du Club à la Croix de Lorraine sur leurs terres. Depuis les deux victoires probantes
acquises à Ajaccio et à Marseille, les hommes de Jean Fernandez
ont troqué leur statut de terreurs pour celui de staring-partner idéal.
Une fébrilité étrange pour une équipe qui n’a
pourtant concédé que trois revers en onze journées, un
total honorable lorsqu’on joue le maintien. Lille, qui est actuellement
second, n’a pas fait mieux à ce niveau !

Rennes, de son côté, peut pousser un gros ouf de soulagement. «
Il y avait urgence
, commente Olivier Monterrubio. Nous avons
pris les trois points et avec la manière. Quand on regarde le jeu que
nous avons développé ce soir, on peut même nourrir des regrets
par rapport à nos matches à domicile de ce début de saison.
»


En effet, la nouvelle défaite des Grenats s’explique cette fois en grande partie par l’opposition rencontrée. Rennes, samedi soir, a dominé
l’intégralité de la rencontre et déstabilisé
régulièrement l’équipe messine. Les hommes de Bölöni
étaient tout simplement supérieurs comme en attestait Jean Fernandez
à l’issue de la rencontre : « Il n’y a pas
grand chose à dire si ce n’est qu’ils étaient plus
forts que nous. Nous n’avons pas réussi à tenir assez longtemps
le score en notre faveur pour les faire douter. Le premier but est important
dans le football de haut niveau mais ça ne suffit pas. Rennes a été
supérieur dans toutes les zones du terrain. Il aurait fallu un grand
FC Metz pour leur poser des problèmes. »


Le capitaine messin, Stéphane Borbiconi, a autant de mal que son entraîneur
à avaler la pilule. En tant que défenseur, il ne peut qu’être
agacé par les corrections qu’il vient de subir à l’extérieur.
Son nouveau but de la tête, quasiment identique à celui inscrit
à Marseille, n’a pas suffit : « Nous avions fait
une partie du travail en marquant
, regrette t-il. Ensuite,
nous avons manqué de présence dans notre surface de réparation.
C’est pourtant la zone où il faut être efficace, offensivement
comme défensivement. Nous avons pêché à ce niveau.
Un but découle d’erreurs défensives. Cette
fois, il y a eu des problèmes de placement, nous nous sommes fait déborder.
»


Résultat, Metz en est au même point que la saison passée
à pareille époque et l’euphorie du début de saison
est bel et bien à ranger au rayon des bons souvenirs. Avec quatorze uniqués glanées en onze rencontres, le FC Metz 2003-2004 avait même une différence de buts supérieure à celle de cette saison (+1 contre un peu flatteur
–6 actuellement), une meilleure défense (10 contre 16) et également
une meilleure attaque (11 contre 10). La comparaison peut inquiéter mais
il reste un chiffre pour rassurer les supporters messins : le premier reléguable
pointe à six longueurs des Grenats. C’est bien ça l’essentiel,
pour le moment. Mais une victoire face à Bastia serait tout de même
des plus rassurantes.

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