A peine plus de huit milles spectateurs pour ce match de
Ligue 1 et une ambiance désuète familière au Stade Louis
II. Sur le rocher, il y a peut-être plus d’amateurs de jeux d’argent
que de football ! Malheureusement pour lui, au moment de se frotter à
l’équipe préférée du prince Albert, Jean Fernandez
n’avait pas beaucoup de jetons en main. Assurément, son homologue
du soir était mieux armé que lui pour tenter un coup de bluff
ou relancer sans trembler. Malgré tout, la partie n’a pas désignée
de vainqueur. Certes, le Messin a misé peu et a eu un brin de chance.
Mais au final, il quitte le tapis en conservant son maigre pécule intacte.
Un véritable tour de force !
Pourtant, cette défense expérimentale conçue par obligation
ne laissait guère présager une soirée cadenassée.
Certains y voyait même des similitudes avec celle qui dût s’incliner
à quatre reprises en Bourgogne lors de la phase aller. Malgré
les apparences, elle a tenu bon grâce à quelques parades décisives
de Grégory Wimbée et une grosse débauche d’énergie
des joueurs de champ. Car, après un premier quart d’heure de mise
en jambes, les Monégasques ont clairement pris le dessus sur leurs adversaires.
Au fil des minutes, l’équipe messine a reculé, poussée
dans ses derniers retranchements. Dès la vingt-troisième,
Saviola, au point de penalty, obligeait le portier visiteur à un réflexe
salvateur. Et peu après la demi-heure, Kallon manquait sa tête
sur un centre de Maicon. Sur une action similaire, le petit argentin de l’ASM
n’était pas plus adroit (43°). Les vingt-deux acteurs rejoignaient
les vestiaires sur un score de parité.
Durant la seconde période, la domination asémiste paraissait encore
plus marquée. Les Lorrains, recroquevillés sur eux-mêmes,
manquaient de maîtrise pour ressortir le ballon. La possession de balle
leur échappait ainsi complètement. Contraints de passer les quarante
cinq dernières minutes à défendre, ils vendaient alors
chèrement leur peau. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres,
leur acharnement allait trouver sa récompense dans le manque de réussite
d’Emmanuel Adebayor. Le Togolais plaçait une première fois
sa tête à côté du but (50°). Puis, il trouvait
le montant gauche de la cage de Wimbée, battu sur ce coup-là (64°).
Enfin, côté gauche, il oubliait Chevanton esseulé au second
poteau (69°). Les Grenats pouvaient dire merci à leur ancien attaquant
!
Durant le dernier quart d’heure, ils auront même quelques opportunités
de contre ainsi que le démontrait une bonne frappe de Leca (76°).
Chevanton lui répondait sans plus de succès (78°). La plus
belle opportunité de cette fin de match voyait Tum se retrouver seul
face à Audard suite à une erreur de Modesto. Mais le Camerounais,
qui a montré beaucoup de générosité pour s’acquitter
du travail besogneux qu’on lui avait confié, n’avait plus
assez de force pour catapulter le ballon au fond des filets (89°) ! Après
de très longues minutes additionnelles, les Messins pouvaient respirer.
Compte-tenu des victoires de Caen, Strasbourg et Bastia, ce point du match nul
revêt une valeur inestimable. N’en déplaise aux plus audacieux, un jeton est un jeton !
Ligue 1 et une ambiance désuète familière au Stade Louis
II. Sur le rocher, il y a peut-être plus d’amateurs de jeux d’argent
que de football ! Malheureusement pour lui, au moment de se frotter à
l’équipe préférée du prince Albert, Jean Fernandez
n’avait pas beaucoup de jetons en main. Assurément, son homologue
du soir était mieux armé que lui pour tenter un coup de bluff
ou relancer sans trembler. Malgré tout, la partie n’a pas désignée
de vainqueur. Certes, le Messin a misé peu et a eu un brin de chance.
Mais au final, il quitte le tapis en conservant son maigre pécule intacte.
Un véritable tour de force !
Pourtant, cette défense expérimentale conçue par obligation
ne laissait guère présager une soirée cadenassée.
Certains y voyait même des similitudes avec celle qui dût s’incliner
à quatre reprises en Bourgogne lors de la phase aller. Malgré
les apparences, elle a tenu bon grâce à quelques parades décisives
de Grégory Wimbée et une grosse débauche d’énergie
des joueurs de champ. Car, après un premier quart d’heure de mise
en jambes, les Monégasques ont clairement pris le dessus sur leurs adversaires.
Au fil des minutes, l’équipe messine a reculé, poussée
dans ses derniers retranchements. Dès la vingt-troisième,
Saviola, au point de penalty, obligeait le portier visiteur à un réflexe
salvateur. Et peu après la demi-heure, Kallon manquait sa tête
sur un centre de Maicon. Sur une action similaire, le petit argentin de l’ASM
n’était pas plus adroit (43°). Les vingt-deux acteurs rejoignaient
les vestiaires sur un score de parité.
Durant la seconde période, la domination asémiste paraissait encore
plus marquée. Les Lorrains, recroquevillés sur eux-mêmes,
manquaient de maîtrise pour ressortir le ballon. La possession de balle
leur échappait ainsi complètement. Contraints de passer les quarante
cinq dernières minutes à défendre, ils vendaient alors
chèrement leur peau. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres,
leur acharnement allait trouver sa récompense dans le manque de réussite
d’Emmanuel Adebayor. Le Togolais plaçait une première fois
sa tête à côté du but (50°). Puis, il trouvait
le montant gauche de la cage de Wimbée, battu sur ce coup-là (64°).
Enfin, côté gauche, il oubliait Chevanton esseulé au second
poteau (69°). Les Grenats pouvaient dire merci à leur ancien attaquant
!
Durant le dernier quart d’heure, ils auront même quelques opportunités
de contre ainsi que le démontrait une bonne frappe de Leca (76°).
Chevanton lui répondait sans plus de succès (78°). La plus
belle opportunité de cette fin de match voyait Tum se retrouver seul
face à Audard suite à une erreur de Modesto. Mais le Camerounais,
qui a montré beaucoup de générosité pour s’acquitter
du travail besogneux qu’on lui avait confié, n’avait plus
assez de force pour catapulter le ballon au fond des filets (89°) ! Après
de très longues minutes additionnelles, les Messins pouvaient respirer.
Compte-tenu des victoires de Caen, Strasbourg et Bastia, ce point du match nul
revêt une valeur inestimable. N’en déplaise aux plus audacieux, un jeton est un jeton !
Monaco (Stade Louis-II): Monaco
et Metz 0 à 0
Spectateurs: 8.075
Arbitre: M. Malige
Avertissements:
Monaco: Evra (59), Zikos (80)
Metz: Gvozdenovic (27)
Les équipes:
Monaco: Audard - Maicon, Modesto, Givet (cap) (Rodriguez
75), Evra - Zikos, Bernardi (D. Perez 62), Farnerud - Kallon (Chevanton 62),
Adebayor, Saviola
Metz: Wimbée - Allegro, Caillet, Borbiconi,
Gvozdenovic - Leca, Proment (cap), Renouard (Avezac 46) - Contout (Gueye 64),
Tum, Ogbeche (Socrier 71)