Républicain
Lorrain : Metz renverse une montagne
Ce
matin, certains penseront peut-être lire le classement
de Ligue 1 à l'envers. Qu'ils se rassurent: le FC Metz occupe bien seul
la tête du championnat, un rang qu'il a quitté au soir de la 30e
journée, au printemps 98. Deux contres en fin de match lui ont permis
de surprendre un OM médusé. Metz est ici chez lui: il avait déjà infligé pareille
humiliation aux Marseillais en fin de saison dernière...
Est
Républicain : Les Grenats en jaune !
Pas du tout perturbée par la différence climatique entre la Lorraine
et la Provence (il faisait encore 25° hier à Marseille vers 20 h
!), la troupe d'inconnus Mosellans afficha une audace incroyable. Et commença
la rencontre en appliquant l'adage : « La meilleure défense, c'est
l'attaque ». Il avait beau y avoir 60.000 Marseillais qui les sifflaient
à chaque ballon touché, les jeunes Messins jouaient vers l'avant
comme s'ils étaient chez eux, dans leur jardin de Saint-Symphorien. Et
leur culot fut vite récompensé, le Camerounais Tum trompant Barthez
de la tête, suite à un caviar de Ribéry (0-1, 13').
Reste que l'ombre de ce si cher Drogba (au propre comme au figuré) plana
un peu moins au-dessus du stade Vélodrome quand son successeur au sein
de l'attaque provençale, Peguy Luyindula, profita d'une astucieuse remise
du crâne de Marlet pour égaliser (1-1, 28').
Ils ne tremblèrent finalement qu'à une seule reprise, à la
79e minute, lorsque Battles rata « un but tout fait », comme on dit
sur les terrains de Promotion de District ou de L1. La suite, la fin de partie,
tourna carrément à la démonstration messine. Borbiconi inscrivit
le but décisif, de la tête, après un corner (1-2, 89'), avant
que Ribéry délivre sa seconde passe décisive de la soirée à l'attention
de Tum (1-3, 90'). Fa-bu-leux FC Metz !
Sports.fr:
La folie messine
Dès l'entame, les Grenats ont montré leurs intentions plutôt
portées vers l'offensive. En se positionnant haut sur le terrain, les
hommes de Jean Fernandez ont compliqué le travail des Olympiens qui
reçoivent un premier avertissement: Ribery au coup franc, donne à Tum
qui marque de la tête. (1-0, 12e). La réaction phocéenne
est immédiate et à l'issue d'une action collective de toute beauté,
Luyindula égalise (1-1, 27e). Dès lors, la partie semble aller
dans un sens, celui d'un OM revigoré.
Au
retour des vestiaires, la force de frappe marseillaise se remet en route. Et à la férocité des Marseillais devant le but de Wimbée,
les Lorrains compensent par une volonté et un courage exemplaires. Intelligemment,
ils laissent passer l'orage olympien et grâce à Ribery, une fois
de plus étincelant, les Messins l'emportent en toute fin de rencontre.
D'abord grâce à Renouard qui frappe un corner sur le crâne
de Borbiconi. Pire, sur un contre rondement mené par Ribery, Tum, encore
lui, marque un 3e but dans la cage désertée par Barthez (3-1
; 90e+1)
Football365:
Metz fait sensation
L'équipe messine a un collectif extraordinaire. WIMBEE n'a pas eu beaucoup
de travail à effectuer, ce qui est rare au Vélodrome. La défense
à plat de Metz n'a jamais paru souffrir face au trident marseillais.
CAILLET, BORBICONI, POMPIERE et SIGNORINO ont certes été mis en
danger mais ils n'ont jamais paniqué. Au milieu, les Grenats ont tout
bonnement été supérieurs aux Marseillais. Dans l'axe OBRANIAK
et LECA ont constamment surveillé le milieu marseillais. AVEZAC a fait
une bonne rentrée. Metz a déniché un joueur de grand talent
: RIBERY. Technique, rapide, intelligent et auteur de trois passes décisives.
Sans doute un futur grand joueur. Devant, GUEYE et TUM auront réussi
à faire déjouer la défense marseillaise.
L’Equipe:
Metz savoure
Il a fallu bien des talents aux Lorrains pour remporter une victoire de
cette ampleur en terre si hostile. Le Camerounais Tum, auteur d'un doublé (11e,
90e), le capitaine Borbiconi (88e) et la révélation Ribéry
(trois passes décisives !) ont eu le souffle et la foi dont l'OM
a manqué, même au plus fort de sa domination. L'égalisation
de Luyindula (26e), pour son premier but avec Marseille, a marqué le
début d'une belle période pour les hommes d'Anigo, mais ils
se sont heurtés à la maladresse et à un certain manque
de réussite (Bamogo, Luyindula, Batlles) jusqu'à ces terribles
dernières minutes.