Lentement mais sûrement

Lentement mais sûrement. Espérons pour Metz
que la maxime soit applicable au football. En concédant leur quatrième
match nul d’affilée, les Lorrains continuent doucement leur route
vers le maintien. Après Lille, c’est donc le Stade Rennais qui
est venu prendre un point au Stade Saint-Symphorien. Bien que les occasions
de marquer dans le jeu n’aient pas manqué, les deux formations
se sont répondues sur corner.

Les hommes de Fernandez entraient mieux dans la partie que leurs adversaires.
Monopolisant le ballon, ils se créaient une première occasion
par Tum. Le Camerounais profitait d’un bon service de Gvozdenovic mais
son extérieur du pied ne trouvait que le petit filet (12°). Rennes répondait par Maoulida. L’ancien Messin, par deux fois, semait le doute dans la
défense lorraine (16° et 17°), sans succès. C’est
alors que Borbiconi se rappela au souvenir des filets bretons. Sur un corner
botté par Proment, il plaçait sa tête au premier poteau
et donnait l’avantage aux siens (1-0, 23°). Ironie du sort, le défenseur
messin n’avait plus marqué depuis le déplacement à
Rennes. Et son ouverture du score est un répliqua troublant de celle
du match aller.

Bien engagé, Metz avait même l’occasion de doubler la mise
dans la foulée. Mais Babacar Gueye manquait sa tête sur un nouveau
centre de Proment (25°). Le capitaine local s’illustrait une nouvelle
fois en tentant sa chance du pied gauche. Sa frappe lointaine obligeait Isaksson
à une parade décisive (30°). Dans l’euphorie, Borbiconi
tentait même un retourné, sans danger pour le Suèdois. Malheureusement,
les hommes de Fernandez allaient payer au prix fort ce manque de réussite.
Juste avant la pause, leurs adversaires égalisaient par l’incontournable
Frei. En embuscade, il convertissait tranquillement un corner de Monterrubio
(1-1, 45°).

Alors que le premier acte était plutôt à l’avantage
de Metz, le second allait voir les visiteurs se procurer plus d’occasions.
Dès le retour des vestiaires, le ton était donné par Kim
Kallstrom. Le milieu rennais prenait le meilleur sur Méniri et centrait
fort pour Frei. Le buteur suisse, esseulé au second poteau, manquait
l’immanquable (46°). Cet avertissement sans frais enregistré,
les Grenats se remettaient à l’attaque. Mais leurs offensives manquaient
de précision dans les derniers mètres. Par conséquent,
ils ne se créaient aucune occasion franche. Rennes faillit en profiter.
Monterrubio tentait une volée acrobatique du plus bel effet. Le public
lorrain trouvait même nécessaire de saluer son audace ainsi que
l’envolée de Grégory Wimbée (71°) ! Ce dernier,
par contre, frissonnait à la vue du corner suivant. L’ancien Nancéien
Ouaddou reprenait un ballon errant aux six mètres… sur la barre.

Si une bonne frappe de Socrier (80°) aurait mérité meilleur
sort, Saint-Symphorien crût vraiment la délivrance arrivée
quand Tum catapulta de la tête le ballon au fond des filets (85°).
Malheureusement, le Camerounais était hors jeu. Kallstrom, dans les arrêts
de jeu, voyait par ailleurs sa frappe sortie par Wimbée. Rien à
faire, il devait être écrit que cette rencontre se terminerait
sur ce score de parité !