Il aura fallu attendre la dernière minute de la dernière journée pour être certain que Metz évoluera en Ligue 1 la saison prochaine. Les victoires de Strasbourg sur Bastia et d'Istres sur Caen annulent l'effet du revers subi ce soir à Nantes (1-0). Accrocheurs, les Lorrains n'ont pas eu la même réussite offensive que face à Paris la semaine dernière à l'image de Renouard, le Messin le plus dangereux.
Dès le coup d’envoi sifflé, les Canaris tentaient de mettre la pression à leurs adversaires. Ils étaient toutefois insuffisamment percutants pour amener le danger devant le but de Wimbée comme en témoignent les deux seules opportunités qu’ils se créèrent : des frappes lointaines qui passaient à côté du but. Côté Grenat, si Tum manquait de profiter d’une mésentente au sein de la défense nantaise (5°), l’occasion la plus franche revenait à Renouard. Sur une contre-attaque que le jeune milieu de terrain menait avec Obraniak, il se trouvait face au but de Landreau mais écrasait sa frappe (17°).
Dans une rencontre pauvre en occasions de but, cet échec allait finalement coûter cher. Si dans un premier temps, la frappe en pivot de Bagayoko passait au dessus (33°) et la tête de Savinaud terminait dans les bras de Wimbée, celle de Diallo nettoyait la lucarne du gardien lorrain (1-0, 40°). Plus rien n’était marqué jusqu’à la pause malgré une bonne frappe de Renouard des vingt mètres (42°). Les supporters sortaient calculettes et transistors. Nantes était maintenu à la mi-temps.
Les Lorrains entraient dans la seconde période tambour battant. Ils se créaient deux belles occasions mais à chaque fois, Landreau s’interposait pour sauvegarder la courte avance des siens. La réponse des Canaris allait être tout aussi dangereuse. Par deux fois, le stade de la Beaujoire crut au but sur des tentatives de Diallo. La frappe de l’attaquant nantais terminait une première fois dans le petit filet de Wimbée (52°). Puis, sa tête décroisée frôlait le poteau messin (54°).
La fin de partie était vaguement à l’avantage des Nantais. Le rythme baissait au fil des minutes et on ne sentait pas les Lorrains capables de revenir à la marque. A un quart d’heure du terme, ils faillirent toutefois y parvenir suite à un moment de panique dans la défense adverse. Socrier devançait Landreau mais Leray était là pour empêcher le ballon de franchir la ligne fatidique (75°). Il était dit que chacun tremblerait jusque bout, l’attention des spectateurs se portait donc d’avantage sur les autres rencontres du soir que sur ce Nantes – Metz. Heureusement pour les deux équipes, Bastia subissait la loi de Strasbourg tandis qu’Istres choisissait Caen comme compagnon d’infortune. Tout est bien qui finit bien. Mais que cette saison fut éprouvante, jusqu'au bout...
La feuille de match
38ème journée de Ligue 1, Nantes – Metz : 1-0 (1-0)
Stade de la Beaujoire, 28 mai 2005
Arbitre : Monsieur Viléo
Affluence : 36267 spectateurs
Le but :
Nantes : Diallo (40°)
Les avertissements :
Nantes : Yapi (60°), Diallo (82°), Ca (85°)
Metz : Méniri (82°)
Les équipes :
Nantes : Landreau – Leray, Delhommeau, Ceto, Guillon – Savinaud (Rubil 61°), Da Rocha (Bocundji 79°), Faé, Diallo, Yapi - Bagayoko
Metz : Wimbée – Béria, Méniri, Borbiconi, Signorino – Renouard, Proment, Obraniak – Contout (Leca 58°), Tum, Socrier
Dès le coup d’envoi sifflé, les Canaris tentaient de mettre la pression à leurs adversaires. Ils étaient toutefois insuffisamment percutants pour amener le danger devant le but de Wimbée comme en témoignent les deux seules opportunités qu’ils se créèrent : des frappes lointaines qui passaient à côté du but. Côté Grenat, si Tum manquait de profiter d’une mésentente au sein de la défense nantaise (5°), l’occasion la plus franche revenait à Renouard. Sur une contre-attaque que le jeune milieu de terrain menait avec Obraniak, il se trouvait face au but de Landreau mais écrasait sa frappe (17°).
Dans une rencontre pauvre en occasions de but, cet échec allait finalement coûter cher. Si dans un premier temps, la frappe en pivot de Bagayoko passait au dessus (33°) et la tête de Savinaud terminait dans les bras de Wimbée, celle de Diallo nettoyait la lucarne du gardien lorrain (1-0, 40°). Plus rien n’était marqué jusqu’à la pause malgré une bonne frappe de Renouard des vingt mètres (42°). Les supporters sortaient calculettes et transistors. Nantes était maintenu à la mi-temps.
Les Lorrains entraient dans la seconde période tambour battant. Ils se créaient deux belles occasions mais à chaque fois, Landreau s’interposait pour sauvegarder la courte avance des siens. La réponse des Canaris allait être tout aussi dangereuse. Par deux fois, le stade de la Beaujoire crut au but sur des tentatives de Diallo. La frappe de l’attaquant nantais terminait une première fois dans le petit filet de Wimbée (52°). Puis, sa tête décroisée frôlait le poteau messin (54°).
La fin de partie était vaguement à l’avantage des Nantais. Le rythme baissait au fil des minutes et on ne sentait pas les Lorrains capables de revenir à la marque. A un quart d’heure du terme, ils faillirent toutefois y parvenir suite à un moment de panique dans la défense adverse. Socrier devançait Landreau mais Leray était là pour empêcher le ballon de franchir la ligne fatidique (75°). Il était dit que chacun tremblerait jusque bout, l’attention des spectateurs se portait donc d’avantage sur les autres rencontres du soir que sur ce Nantes – Metz. Heureusement pour les deux équipes, Bastia subissait la loi de Strasbourg tandis qu’Istres choisissait Caen comme compagnon d’infortune. Tout est bien qui finit bien. Mais que cette saison fut éprouvante, jusqu'au bout...
La feuille de match
38ème journée de Ligue 1, Nantes – Metz : 1-0 (1-0)
Stade de la Beaujoire, 28 mai 2005
Arbitre : Monsieur Viléo
Affluence : 36267 spectateurs
Le but :
Nantes : Diallo (40°)
Les avertissements :
Nantes : Yapi (60°), Diallo (82°), Ca (85°)
Metz : Méniri (82°)
Les équipes :
Nantes : Landreau – Leray, Delhommeau, Ceto, Guillon – Savinaud (Rubil 61°), Da Rocha (Bocundji 79°), Faé, Diallo, Yapi - Bagayoko
Metz : Wimbée – Béria, Méniri, Borbiconi, Signorino – Renouard, Proment, Obraniak – Contout (Leca 58°), Tum, Socrier