CFA : Metz 2-2 Forbach

Après six matches sans victoire, les Messins, au besoin
de points de plus en plus pressant, se présentaient fortement renforcés
par les retours de M.N'Diaye et de Touré mais surtout par la titularisation
de Socrier et Meniri. Entre besoin de temps de jeu et retour de blessure, le
FC Metz affichait une ambition, profiter de la venue du voisin du Schlossberg
pour prendre quatre points.

Le vent était de la fête et bien que tournoyant, Luthardt l'apprivoisait
immédiatement sur un coup-franc légèrement trop à
droite (3°). Le match démarrait bien d'autant que M.N'Diaye lui rendait
la politesse (6°) par une bonne action individuelle, une frappe à
côté des buts puis en lançant Socrier sur la droite. Le
centre de ce dernier était repris par Humbert. En bout de course, il
ne trouvait que le petit filet (9°).

Forbach acceptait de subir quelque peu mais Metz procédait surtout par
de long ballons que Merten et Zimny contrôlaient aisément. De fait,
c'est à nouveau Luthardt qui créait le danger en contre en alertant
Schmitt, bien contré par Meniri (19°). Les débats s'animaient
encore par Thill qui alertait Cherreau (25°) avant un premier duel entre
Gilgemann et M.N'Diaye qui croisait trop sa frappe (29°).

Ce n’était que partie remise puisque N'Diaye, idéalement
lancé par Meniri, trompait d’un lob astucieux le portier visiteur
(31°, 1-0). Le plus dur semblait fait. Mais, inattentifs, les défenseurs
messins laissaient un coup-franc lointain de Luthardt rebondir dans la surface,
Cherreau était battu (32°, 1-1). Le match s'emballait. Humbert, servi
par Gorius, était trop court (36°), N'Diaye plaçait une bonne
tête à côté (40°), Rymis sur un contre manquait
le coche (41°). Finalement, Luthardt (encore lui) récupérait
un coup-franc contré pour servir Rymis. Cherreau repoussait le tir de
l' Est-mosellan sur l'inévitable Luthardt qui signait le doublé
(45°, 1-2).

Au vu de la chaude alerte donnée par N'Diaye suite à une bonne
passe de Socrier (47°) on pouvait s'attendre au même festival offensif
en seconde mi-temps. Il n'en fut rien pendant plus de vingt minutes. Forbach
avait décidé de défendre sa victoire comptant sur ses attaquants
pour planter un contre assassin.

Metz tournait autour de la défense et frappait peu au but même
si Humbert (67°) ou Kang (72°) s'y essayaient sans cadrer. Momar N'Diaye
allait encore une fois se signaler, d'abord en provoquant Gilgemann sans succès
(75°) puis au milieu d'une défense un peu statique, il frappait aux
six mètres (75°, 2-2).

Par la suite, même si Rymis se signalait (76°), Forbach était
à la limite de la rupture, Humbert et Contout débordaient sans
cesse mais les multiples occasions de N'Diaye (85°), Socrier (85°) ou
Kang (88°) n'y feront rien. Metz ne gagnera pas et Cherreau préservera
même le nul devant Stauffer (90°).