ta première semaine de rééducation ?
Samuel Allegro : Très bien, je travaille assez durement
mais il y a une bonne ambiance ici. Je suis à l’hôtel à
côté du centre. Le matin, je travaille le haut du corps afin de
réveiller les muscles et le cœur. L’après-midi est
réservée au bas du corps, c'est à dire tout ce qui est en relation avec mon
genou : musculation et séances avec le kiné. Je croise régulièrement
Lamine Sakho qui a aussi les croisés, et de temps en temps Sébastien
Piocelle qui en a bientôt terminé. Nous sommes quelques joueurs
à travailler ensemble.
As-tu un programme de rééducation
? Quand te reverra t-on à l’entraînement ?
S.A. : Je vais rester ici pendant un mois. Ensuite, si tout
se passe bien, je reprendrai l’entraînement début octobre et les
matches au mois de novembre. En attendant, j’essaie de me tenir au courant
de ce qui se passe en Lorraine, soit par internet, soit par téléphone.
J’ai appelé David Carré hier. Apparemment, tout va bien
de votre côté.
Que penses-tu du recrutement
messin ?
S.A. : Je ne connais pas encore Richard Socrier et Hervé
Tum. Pour les autres, je pense que ce sont des renforts intéressants.
Mais de manière générale, je pense que nous avons fait
venir des éléments qui ont la caractéristique essentielle
pour évoluer au FC Metz, à savoir un bon état d’esprit.
Franck Ribery et Richard Socrier
proviennent du National. Penses-tu que ton arrivée a encouragé
le club à recruter dans ce championnat ?
S.A. : Alors ça, je ne sais pas. Il est vrai que lorsque
je suis arrivé, j’ai tout de suite joué. Peut-être
que cela a persuadé nos dirigeants que des joueurs de National pouvaient
évoluer en première division. J’espère qu’ils
auront la chance de jouer autant de matches que moi.
J’imagine que tu suis l’Euro
2004. Que penses-tu du parcours de la Grèce ?
S.A. : C’est une formation qui défend très
bien. Alors que la plupart des équipes pratiquent une défense
à plat, eux préfèrent un marquage individuel. Ils ne développent
pas beaucoup de jeu mais sont très solides et sont dangereux sur chaque
coup de pied arrêté. Finalement, ce n’est pas étonnant
qu’ils en soient là.
Et l’équipe de France
?
S.A. : Elle m’a déçue, bien évidemment.
Les gars n’avaient pas de jus. Leur condition physique n’était
pas suffisante pour produire le jeu qui a permis à la France d’être
sacrée en 1998 et surtout en 2000.
Pour finir, penses-tu que les
Grenats peuvent faire une meilleure saison que la précédente ?
S.A. : La saison dernière, le groupe se découvrait.
Il fallait trouver des automatismes. Cette fois, nous partons sur de bonnes
bases, à savoir notre fin de parcours de l’an dernier. Nous pouvons
faire mieux. Dans un premier temps, nous allons jouer le maintien.
Ensuite, si nous sommes bien calés dans le milieu de tableau, nous nous
attacherons à y rester afin de ne pas vivre à nouveau un fin de
saison éprouvante pour les nerfs.