Deux anciennes têtes sont réapparues au sein
du groupe messin, lundi à l'occasion de la séance d'entraînement.
Ou deux nouveaux sourires, devrait-on dire. Ceux de Guillaume Cherreau et de
Dino Djiba sont venus s'ajouter aux autres. Compte-tenu des circonstances, tout
cela n'avait rien d'étonnant. Le gardien de but et le milieu de terrain
reviennent tous deux d'une indisponibilité longue de plusieurs mois.
« Tout va bien, lancait le Sénégalais
à l'issue de la séance. Pour l'instant, je n'ai aucun
souci avec ma blessure. » Pour l'enfant de Dakar, le plaisir
fut d'autant plus grand que c'est la deuxième fois qu'une pareille embuche
vient se dresser sur sa route. Lorsqu'il répétait ses gammes au
centre de formation, Djiba s'était déjà retrouvé
sur un lit d'hopital. Une période durant laquelle il avait d'ailleurs
croisé Jean Fernandez qui venait rendre visite à Maxens Flachez,
alors joueur de Sochaux.
« A l'époque, se souvient-il, je n'étais pas
sûr de pouvoir percer un jour au plus haut niveau. C'était déjà
très difficile à vivre. Cette saison, je commencais à me
sentir bien dans l'équipe, à être plus régulier... »
Il avait même marqué son premier but en Ligue 1, de la tête
face au champion en titre, permettant ainsi à ses couleurs de prendre
un point mérité sur leurs terres. Quelques semaines plus tard,
il subissait une opération au genou synonyme de fin de saison. « Cette
blessure m'a stoppé dans mon élan mais j'ai toujours gardé
espoir. Il a bien fallu accepter ce coup du sort. Mes coéquipiers m'y
ont aidé. Ils ne m'ont pas laissé tomber. Et inversement, je ne
les ai pas oublié non plus. » Les jours de match,
essentiellement, le Sénégalais rodait dans les vestiaires, bequilles
en mains. La preuve que son implication dans l'objectif commun ne faiblissait
pas d'un poil. Ensuite, il rejoignait les tribunes pour assister à la
rencontre. « Lorsqu'on est joueur, regarder un match depuis
les gradins n'est jamais très agréable »,
avoue celui qui ne paraît pas touché outre-mesure par les critiques
: « comme j'étais placé juste derrière
les bancs de touche, je n'entendais pas toujours les commentaires des gens.
Mais de toutes façons, ce genre de comportement est compréhensible.
Les gens viennent en espérant nous voir gagner. Il peut arriver que ceux-ci
expriment leur déception. Même si, de notre côté,
nous essayons toujours de fournir de bons matches. »
Pour qu'il puisse prêter main forte à ses coéquipiers dans
cette entreprise, Djiba devra toutefois franchir un nouveau parcours du combattant.
Celui d'une préparation physique en bonne et due forme, sous les ordres
de Jérémy Moureaux. Le tout dans le but d'être fin prêt
pour le prochain exercice.
du groupe messin, lundi à l'occasion de la séance d'entraînement.
Ou deux nouveaux sourires, devrait-on dire. Ceux de Guillaume Cherreau et de
Dino Djiba sont venus s'ajouter aux autres. Compte-tenu des circonstances, tout
cela n'avait rien d'étonnant. Le gardien de but et le milieu de terrain
reviennent tous deux d'une indisponibilité longue de plusieurs mois.
« Tout va bien, lancait le Sénégalais
à l'issue de la séance. Pour l'instant, je n'ai aucun
souci avec ma blessure. » Pour l'enfant de Dakar, le plaisir
fut d'autant plus grand que c'est la deuxième fois qu'une pareille embuche
vient se dresser sur sa route. Lorsqu'il répétait ses gammes au
centre de formation, Djiba s'était déjà retrouvé
sur un lit d'hopital. Une période durant laquelle il avait d'ailleurs
croisé Jean Fernandez qui venait rendre visite à Maxens Flachez,
alors joueur de Sochaux.
« A l'époque, se souvient-il, je n'étais pas
sûr de pouvoir percer un jour au plus haut niveau. C'était déjà
très difficile à vivre. Cette saison, je commencais à me
sentir bien dans l'équipe, à être plus régulier... »
Il avait même marqué son premier but en Ligue 1, de la tête
face au champion en titre, permettant ainsi à ses couleurs de prendre
un point mérité sur leurs terres. Quelques semaines plus tard,
il subissait une opération au genou synonyme de fin de saison. « Cette
blessure m'a stoppé dans mon élan mais j'ai toujours gardé
espoir. Il a bien fallu accepter ce coup du sort. Mes coéquipiers m'y
ont aidé. Ils ne m'ont pas laissé tomber. Et inversement, je ne
les ai pas oublié non plus. » Les jours de match,
essentiellement, le Sénégalais rodait dans les vestiaires, bequilles
en mains. La preuve que son implication dans l'objectif commun ne faiblissait
pas d'un poil. Ensuite, il rejoignait les tribunes pour assister à la
rencontre. « Lorsqu'on est joueur, regarder un match depuis
les gradins n'est jamais très agréable »,
avoue celui qui ne paraît pas touché outre-mesure par les critiques
: « comme j'étais placé juste derrière
les bancs de touche, je n'entendais pas toujours les commentaires des gens.
Mais de toutes façons, ce genre de comportement est compréhensible.
Les gens viennent en espérant nous voir gagner. Il peut arriver que ceux-ci
expriment leur déception. Même si, de notre côté,
nous essayons toujours de fournir de bons matches. »
Pour qu'il puisse prêter main forte à ses coéquipiers dans
cette entreprise, Djiba devra toutefois franchir un nouveau parcours du combattant.
Celui d'une préparation physique en bonne et due forme, sous les ordres
de Jérémy Moureaux. Le tout dans le but d'être fin prêt
pour le prochain exercice.