Metz - Clermont, je réserve ma place

A la rencontre de Ludovic Obraniak

Ils n’étaient pas tous présents au rendez-vous fixé à 18 heures ce mercredi. Cela n’a toutefois pas enrayé le bon déroulement de ce nouveau forum des supporters dont l’invité était Ludovic Obraniak. Morceaux choisis.
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Ludovic, tu n’es plus
titulaire depuis quelques matches. Que se passe t-il ?

Ludovic Obraniak : Si je ne joue pas actuellement, c’est
qu’il y a des joueurs meilleurs que moi tout simplement. J’accuse
une petite baisse de régime et il est normal que le coach me laisse sur
le banc. Il a construit son effectif pour pouvoir faire cela. Bien sur, c’est
très frustrant notamment lorsqu’on ne rentre pas comme ce fut le
cas face à Monaco. Mais je ne prend plus les choses de la même
façon. La saison dernière, j’ai fait l’erreur d’avoir
des états d’âme lorsque je ne jouais pas. Désormais,
je garde le sourire et la pêche aux entraînements. En travaillant,
je sais que cela va repartir. Je suis très optimiste pour l’avenir
!

En début de saison, tu
jouais milieu gauche. Ensuite, tu as évolué dans l’axe.
Penses-tu pouvoir reculer au poste de latéral gauche ?

L.O. : Ca ne me dérangerait pas d’occuper cette
place sur le terrain. L’année passé, Jean Fernandez y avait pensé.
Pendant une période, il m’avait repositionné latéral
gauche lors des oppositions à l’entraînement. Mais finalement,
ça ne s’était pas fait. C’est une bonne chose d’être
polyvalent. Toutefois, je pense qu’il ne faut pas l’être de
trop car on perd quelque peu notre identité de joueur. Personnellement,
j’aime beaucoup jouer milieu axial car on touche beaucoup de ballons à
ce poste. Même si, bien sûr, j’ai encore beaucoup de choses
à apprendre.

Etait-ce ton objectif dès
tes débuts dans le football de devenir professionnel ?

L.O. : Oui, je l’ai toujours voulu. Etant petit, je ne
me voyais pas faire autre chose. D’ailleurs, mes professeurs me regardaient avec des gros yeux lorsque je leur disais cela. Ils me répondaient
que jouer au football n’était pas un métier ! Pour y parvenir,
il faut faire des sacrifices mais ça n’est pas insurmontable. Il
faut savoir ce que l’on veut. Et ma famille m’a toujours soutenu
sans trop me pousser. Si je n’avais pas été footballeur,
je pense que j’aurais pu exercer une profession dans le domaine commercial
car j’ai le contact assez facile avec les gens.

Est-ce gênant pour toi
de faire partie des plus jeunes joueurs de l’effectif ?

L.O. : A vrai dire, je n’y ai jamais trop fait attention.
En fait, j’ai toujours envie de progresser, de franchir un palier. Certains
disent « quant on est jeune, on a le temps ». Je pense qu’il
n’y a pas d’âge pour réussir. Il suffit de voir comment
le Portugais Ronaldo met le feu avec Manchester ou son équipe nationale.
Nous concernant, chaque joueur est dans le même état d’esprit
au sein du groupe. Lorsqu’il y a des problèmes, c’est plus
facile de communiquer. La saison passée, il y avait des différences d'âge plus importantes.
Lorsqu’on a aucune expérience, il est difficile d’aller reprocher quelque chose à ceux qui en ont…

Avec quels joueurs as-tu le plus
d’affinités au sein du groupe ?

L.O. : Je m’entend bien avec tout le monde, et notamment
avec Franck Signorino. Depuis qu’il joue avec moi sur le côté
gauche, nous avons développé une certaine complicité. Pour
les nouveaux arrivants, il n’y a aucun problème. C’est bien
simple : lors de la préparation, ils se sont intégrés si
vite qu’on aurait pu croire qu’ils étaient déjà
là avant…

Au sein du groupe, comment
réagissez-vous vis-à-vis des blessures de longues dates ?

L.O. : Nous sommes obligés de faire avec. La différence
cette saison est que cela ne nous gène plus sportivement. Grégory
Proment est blessé, nous avons du monde pour le remplacer. Mehdi Méniri
l’a été, Pompière a amplement comblé la brèche.
Tous les postes sont doublés, c’est aussi ça qui fait notre
force. Evidemment, nous restons solidaires envers les blessés et continuons
à prendre de leurs nouvelles régulièrement.

As-tu un petit truc pour te concentrer
avant les matches ? Es-tu superstitieux comme peut le laisser penser ton numéro
?

L.O. : Après la sieste, je prend une douche froide.
Ca me permet d’être totalement éveillé. Ensuite, j’aime
bien taper un peu le ballon dans les vestiaires mais je ne suis pas superstitieux.
Concernant mon numéro (le 13), je ne l’ai pas pris pour sa signification.
A l’époque, j’avais le choix entre quelques numéros
restants et celui-là me plaisait. Par la suite, c’est vrai qu’il
m’a plutôt porté chance alors je l’ai gardé
!

Comment envisages-tu la suite
de ta carrière, après le FC Metz ?

L.O. : Je suis sous contrat encore deux saisons, mais ça
ne me déplairait pas de rester quelques années de plus. Je me
sent très bien à Metz. En tout cas, je ne veux pas partir d’ici
sans avoir réussi quelque chose, laissé une empreinte en quelque
sorte. Et si je viens à partir, j’aimerais autant que ce soit à
l’étranger plutôt que dans un club français plus huppé.

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