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Terrier : « Metz représente beaucoup pour moi »

David Terrier est un footballeur au parcours atypique. Sans club pendant une saison, l’ancien Messin a rebondi à Ajaccio et va jouer la survie de son club face à celui de ses débuts.
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Dans quel état d’esprit
êtes-vous à quelques heures de cette rencontre ?

David Terrier : Nous sommes dans un état d’esprit
conquérant puisque la victoire est la seule issue que nous pouvons envisager
pour ce match. Un nul ou une défaite nous condamnerait à la Ligue
2. Il faut que nous fassions le maximum et surtout que nous montrions énormément
d’envie devant notre public.

Êtes-vous rassurés
que le FC Metz ait déjà acquis son maintien ? Les Grenats vont
venir en Corse libérés…

D.T. : Oui et non. Ma plus grande peur était que les
deux équipes soient obligées de faire un résultat. Sachant
que Metz est un club qui représente beaucoup pour moi, cela aurait été
un match très difficile à jouer. Mais le fait de voir arriver
une jeune et belle équipe de Metz libérée est aussi inquiétant.
Ils ont d’énormes qualités et l’absence de pression
peut les libérer, ce qui serait aussi dangereux pour nous.

Que s’est-il passé
à Ajaccio ? Vous êtes actuellement relégables alors que
le championnat avait plutôt bien démarré…

D.T. : Effectivement, nous avions débuté par
deux victoires à l’extérieur, à Metz et au Mans.
Par la suite, nous avons fait une saison moyenne mais nous parvenions toujours
à battre les concurrents directs pour le maintien. Cela nous permettait
de rester la tête hors de l’eau. Le mois dernier, nous n’avons
pas réussi à nous imposer face à Toulouse, Guingamp et
Montpellier, ce qui nous a plongé dans la zone rouge. Une fois dans cette
situation, les matches sont plus délicats à négocier.

Vous avez été formé
au FC Metz. Quel souvenir avez-vous gardé de ce club, de cette ville
et de cette région ?

D.T. : Je n’ai gardé que de beaux souvenirs de
mon passage au FC Metz, que ce soit pendant les cinq années de formation
ou les cinq années en tant que professionnel. Je me rappelle qu’à
l’époque, nous avions vraiment une équipe de copains. Cela
a beaucoup joué, ajouté au talent de certains joueurs comme Robert
Pires. Je l’ai souvent au téléphone, on parle beaucoup de
Metz évidemment.

Vous avez joué à
West Ham et Newcastle, quel bilan faites-vous de cette expérience ?

D.T. : Sur le plan sportif, c’était plutôt
négatif mais il y eu de bonnes choses sur le plan humain. Je suis peut-être
parti trop tôt de France. C’est un choix de carrière que
j’ai fait, une expérience qu’il fallait tenter. Je n’étais
peut-être pas assez mûr pour ce genre d’aventure. J’arrivais
dans un club ou il n’y avait aucun français et ou l’entraîneur
de parlait pas la même langue que moi. Je m’en sert comme une expérience
plutôt que comme un échec.

Vous êtes le seul joueur
en Ligue 1 à avoir vécu une année sabbatique. Comment avez-vous
vécu cette période ?

D.T. : Je l’ai assez mal vécu puisque dans le
même temps, mon père est tombé gravement malade. Sur le
plan sportif, j’étais revenu dans la région m’entraîner
avec l’APM Metz. J’avais pour idée de faire autre chose que
du football, je m’étais même entendu avec Amnéville
qui me proposait une reconversion. Finalement, j’ai eu la chance que Rolland
Courbis me propose un challenge intéressant à Ajaccio. Cette saison
m’a aussi permis de me rendre compte de pas mal de choses. Avant, jouer
au football était une passion pour moi. J’ai compris que c’était
aussi un métier et qu’il fallait faire des sacrifices.

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