Metz - Clermont, je réserve ma place

Nouvelle vague

Comme Franck Béria quelques semaines plus tôt, Sébastien Renouard a vécu sa première titularisation en Ligue 1 face à Sochaux. Le jeune attaquant messin revient sur cette défaite au goût amer.
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Comment s’est passé
ta première titularisation, samedi à Sochaux ?

Sébastien Renouard : Ca s’est plutôt bien
passé. Physiquement, le dernier quart d’heure a été
un peu plus difficile. Je jouais à un poste que j’apprécie.
Je pense que nous avons fait un bon match même si on ne peut pas se satisfaire
du résultat. Il y a des enseignements positifs et négatifs à
retirer de cette rencontre. Evidemment, je ne peux être que déçu
car perdre deux zéro ne fait jamais plaisir mais il y a des éléments
encourageants dans le contenu du match.

La façon dont ont été
marqué les deux buts doit laisser un goût amer…

S.R. : C’est vrai. Mais nous aurions pu prendre ces deux
buts au cours de la rencontre car Sochaux s’est créé pas
mal d’occasions. Nous avons eu aussi des opportunités de marquer,
c’était une partie assez ouverte. Je remarque que depuis trois
matches, l’équipe arrive de nouveau à produire du jeu et
c’est de bon augure pour la suite.

Préfères-tu jouer
en pointe ou un peu plus en retrait comme c’était le cas samedi
?

S.R. : Au départ, je suis attaquant de pointe. Toutefois,
ce poste là me convient aussi. Ca ne me dérange pas de défendre.
Tant que j’ai un rôle offensif, que ce soit sur le côté
ou dans l’axe, cela ne me pose pas de problèmes. Ce sont deux postes
que j’apprécie.

Tu arrives aux portes de l’équipe
première alors qu’un joueur comme Sega N’Diaye était
plus utilisé en 18 ans aux côtés d’Adebayor. Comment
expliques-tu cela ?

S.R. : Il s’agit tout simplement des choix de l’entraîneur.
A l’époque, le coach estimait que je n’était pas prêt,
contrairement à Sega N’Diaye qui était donc plus souvent
titularisé. La situation s’est un peu inversée désormais.

Lorsque l’on joue en équipe
de jeunes et que l’on aspire à intégrer le groupe professionnel,
que doit-on faire pour passer le cap ?

S.R. : La qualité et le talent du joueur sont évidemment
en jeu. Mais il faut aussi faire preuve de volonté, travailler chaque
jour à l’entraînement afin de progresser et savoir attendre
son heure. Cela fait deux ans que je suis rentré dans le groupe professionnel
et je n’ai pas joué énormément. Il ne faut pas être
pressé, se dire que les choix du coach sont toujours les bons et que,
si on le mérite, il finira par vous aligner le moment venu.

Comment vis-tu la situation difficile
dans laquelle se trouve l’équipe ?

S.R. : Ca n’est pas évident mais nous sommes tous
dans le même bateau, que ce soient les jeunes ou les plus expérimentés.
La saison passée à la même époque, nous jouions la
montée. Il y a eu des moments forts, c’était quand même
quelque chose d’extraordinaire. Revivre des moments difficiles la saison
suivante est assez frustrant. Mais le maintien reste un challenge important
puisqu’il s’agit de notre avenir. Il reste neuf matches et il faut
tout faire pour atteindre notre objectif.

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