Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz respire

Les Grenats ont obtenu trois points précieux dans la course au maintien à la faveur d'une courte victoire sur Nice. Peu spectaculaires mais plus volontaires, les hommes de Fernandez ont profité d'un coup du sort bienvenu.
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La rencontre démarrait sous un très agréable
soleil couchant. Heureusement, car les premières minutes de cette confrontation
ne permettaient pas au public messin de s'enflammer. Les approximations et erreurs
techniques se succédaient de part et d'autre. Ceci occasionait quelques
frayeurs aux Grenats qui baclaient leur relance. Ceux-ci étaient il est vrai peu aidés
par un terrain quelque peu bosselé. La première occasion de cette
rencontre était à mettre à l'actif de Maoulida au quart
d'heure de jeu. Ce dernier profitait d'un bon travail individuel de Leca, mais
sa volée passait au dessus des buts de Grégorini. Après
cette première escarmouche, le match s'engluait au fur et à mesure
dans un faux-rythme et devenait d'une monotonie implacable. Seule une percée
de Grégory Proment, à cinq minutes du coup de sifflet, faisait
frissoner José Cobos et les siens. Malheureusement pour Metz, Maoulida
était trop court et ne pouvait conclure. Si les Messins avaient du mal
à se créer des occasions, que dire de cette équipe niçoise
? Durant ce premier acte, les Aiglons, trop prudents, ne s'étaient pas
approchés une seule fois des cages de Butelle. Dans ce contexte,
il eut fallut rajouter bien plus d'une minute de temps additionel pour voir
une ouverture du score. Après une ultime tentative de Renouard, les vingt
deux acteurs rejoignaient les vestiaires sur un score vierge représentatif
d'une première période vide d'occasions.

Un coup du sort bien venu

Metz prenait le match en main dès le retour des vestiaires.
Toujours brouillons, ils avaient tout de même le mérite de prendre
des initiatives. Plus volontaires, ceux-ci commençaient à faire
douter la défense visiteuse. Si le style n'était pas folichon,
les intentions étaient bonnes. Sur un ballon habilement joué par
Méniri suite à un coup-franc repoussé par le mur, Babacar
Gueye reprenait de volée du gauche mais son ballon était stoppé
par Abardonado... de la main. Grégory Proment se chargeait de transformer
le penalty obtenu (1-0, 61°). Ce coup du sort était bien venu pour
les Grenats qui manquaient de doubler la mise quelques minutes plus tard par
Maoulida. Nice, toujours impuissant, ne semblait pas vraimment en mesure d'aller
chercher l'égalisation. A un quart d'heure du terme de la rencontre,
Jean Fernandez prenait une option défensive en remplacant le tenace Obraniak
par Dino Djiba. Bien regroupés et défendant cherement leur court
avantage, les Lorrains n'étaient pas inquiétés et se procuraient
quelques situations de contre. Malheureusement, sur la plus sérieuse
d'entre elle, Babacar Gueye voyait revenir sur lui José Cobos. Sur le
corner suivant, Maoulida profitait d'un ballon mal dégagé pour
tenter une volée du droit, mais Gregorini s'interposait. C'était
la dernière tentative de l'attaquant messin qui cédait ensuite
sa place à Thiaw pour les ultimes minutes de la rencontre. Cela ne changeait
rien à l'affaire, et le peuple grenat pouvait accueillir le coup de sifflet
final avec soulagement. L'essentiel était acquis !

La feuille de match

Metz – Nice, 33ème journée de Ligue 1

Stade Saint-Symphorien, le samedi 24 avril

Arbitre : Monsieur Fautrel

Affluence : 17579 spectateurs

But :

Metz : Proment (sp, 61°)

Avertissements :

Nice : Pamarot (46°), Abardonado (69°), Laslandes (73°)

Les équipes :

Metz : Butelle – Signorino,
Méniri, Borbiconi, Béria – Obraniak (Djiba, 74°), Leca,
Proment, Renouard (Allegro, 88°) – Maoulida (Thiaw, 84°), Gueye

Nice : Gregorini - Varrault, Cobos, Pamarot, Abardonado, Traoré
– Everson, Pitau, Bigné (Echouafni 70°) – Ba (Dolci 77°),
Laslandes

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