Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz ne gagne toujours pas

Après l’ouverture du score de Jonathan Jager et l’inaptitude des Rennais à profiter des erreurs messines, les 13000 fidèles de Saint Symphorien pensaient bien assister à la deuxième victoire à domicile de leurs protégés. Monterrubio les en a privé dans le temps additionnel.
Partager cet article :

Les Grenats rentraient tambour battant dans cette rencontre.
La première percée de Maoulida permettait à Frutos de s’essayer
à l'art du coup-franc. La frappe du milieu de terrain messin était détournée
par un joueur breton en corner. L’équipe de Bölöni répliquait
d’ailleurs sur le même type d’action, et de fort belle manière.
Sans une envolée exceptionnelle d’Agassa, Diatta aurait ouvert
la marque dès la deuxième minute. Après cette chaude entrée
en matière, Metz prenait doucement mais sûrement le jeu à
son compte. Maoulida était le plus en vue des attaquants lorrains en
ce premier quart d’heure mais les belles intentions de ses coéquipiers
restaient sans suites. C’est après un une deux entre ce dernier
et le Colombien Moreno que Frutos, au deuxième poteau, tentait une volée
spectaculaire mais inefficace. Comme prévu, la compacte défense
rennaise posait énormément de problèmes aux Messins qui
ne parvenaient pas malgré une constante domination à approcher le but de
Cech. Le gardien tchèque atteignait ainsi la demi-heure de jeu les gants
propres. Dino Djiba allait alors être le premier à l’inquiéter
réellement. D’une frappe de 25 mètres, il obligeait le portier
visiteur à boxer le ballon, initiative saluée par la maigre assistance
du soir. Après une petite dizaine de minute blanches, Jonathan Jager
allait réchauffer Metz. Tout d’abord, suite à une belle
combinaison côté gauche, Frutos centrait pour Maoulida au deuxième
poteau. L’ex-Rennais remisait pour le lutin grenat dont la frappe du gauche
faisait briller Cech. Ensuite, sur le corner suivant, le portier breton ne pouvait que
constater les dégâts que causait un cafouillage monstre conclu
par le numéro onze local (1-0, 37°). Peu importe la manière,
Metz avait ouvert le score… Juste avant de rejoindre les vestiaires, Jonathan
Jager manquait même, seul face à Cech, de doubler la mise suite
à un trois contre deux mené intelligemment par Frutos.

Après la pause, les Grenats allaient être directement
rappelés à l’ordre. Un centre de Monterrubio que manquait
Frei puis Piquionne donnait des sueurs froides à Agassa. Apparemment,
ceci n’avait pas d’impact sur les défenseurs messins qui
offrait par Marchal une balle d’égalisation à Barbosa. Un
cadeau de plus déposé au pied du sapin breton après ceux
d’Allegro et Jager en première période. Décidément,
les hommes de Bölöni sont bien difficiles ! Cette fois, il fallait
aussi souligner la sortie décisive d’Agassa et le sauvetage du
latéral droit messin. Ceci avait le don de rendre fébrile les
joueurs de Fernandez, et nerveux ceux de l’ancien homme fort de l’ASNL.
Après avoir laissé passé l’orage du premier quart
d’heure, Metz sortait la tête de l’eau. Frutos remettait son
pied gauche à l’ouvrage et cette fois Cech regardait sereinement la frappe
du jeune messin lécher sa lucarne. La seconde période était
toutefois plus à l’avantage des Rennais sans doute remotivés
par la causerie qu’ils venaient de subir. Subir, Jean Fernandez l’acceptait
tout à fait et renforçait son secteur défensif en remplaçant
Moreno par Walter à vingt minutes du terme de la rencontre. La donne
était désormais claire, il s’agissait de conserver le but
d’Agassa vierge et de procéder en contre. Sur l’un deux,
Maoulida réussissait un superbe contrôle orienté qui lui
permettait de se présenté seul face à Cech. Malheureusement,
le gardien visiteur anticipait superbement le crochet de son ancien coéquipier
et le privait ainsi du 2-0. Comme sur le terrain, les deux entraîneurs
semblaient se rendre coup pour coup au sein d’une valse démonstratrice
du stress des dernières minutes. Gueye remplaçait le buteur du
soir tandis que Grenet se substituait à Diatta. Ces changements n’avaient
pas d'influence directe sur le tableau d’affichage, pas plus que la
rentrée de Méniri qui foulait ainsi pour la première fois
la pelouse de Saint Symphorien sous les couleurs de sa ville d’origine.
Le temps additionnel allait toutefois être fatal aux Grenats. Sur l’ultime
coup-franc de la rencontre, Monterrubio profitait cette fois d’un ballon
mal dégagé pour fusiller le gardien messin (1-1, 94°). Les
Lorrains pouvaient être amers, même si ce but breton est très
loin d’être immérité au vue de la seconde période
ou les visiteurs ont été bien plus mordants. Metz ne gagne toujours pas à domicile...


La feuille de match :

Stade Saint Symphorien – 13 décembre 2003

Terrain : bon

Temps : pluvieux

Eclairage : bon

Spectateurs : 13.272

Arbitre : M. Auriac

Buts :

Metz : Jager (37)

Rennes : Monterrubio (90+5)

Avertissements :

Rennes : Arribagé (59),
Ouaddou (88)

Les équipes :

Metz : Agassa - Allegro, Marchal,
Borbiconi, Signorino - T. Moreno (Walter 73), Djiba, Leca, Frutos - Maoulida
(Meniri 89), Jager (Gueye 82)

Rennes : Cech - Diatta (Grenet
82), Arribagé (cap), Ouaddou, Jeunechamp - E. Didot, Faty (Sorlin 66)
- Piquionne, Barbosa, Monterrubio - Frei (Briand 59)

A lire également

17mai2024

Actualités

Ce vendredi 17 mai, à partir de 12h30, suivez en direct le début du point presse de Laszlo Bölöni avant la réception du Paris SG, à l'occasion de la...
Lire la suite