le match à Pétange ?
Jonathan Jager : Physiquement, cela s’est plutôt
bien passé. Mais nous avions fait de grosses séances d’entraînement
lundi et mardi donc nous étions un peu fatigués. Techniquement
c’était un peu plus laborieux. J’ai joué une mi-temps
avec Bruno Rodriguez et l’autre avec Babacar Gueye.
Justement, trouves-tu des automatismes
avec Bruno Rodriguez ?
J.J. : J’avais déjà joué un peu
avec Bruno lors de son premier passage à Metz donc on se connaissait.
C’est assez facile de jouer avec lui car c’est un joueur d’expérience
qui a beaucoup de talent. De plus, nous sommes assez complémentaires
puisqu’il joue plus en point de fixation et moi en mouvement.
Avez-vous évacué
la défaite face à Toulouse ?
J.J. : Nous avons essayé de l’oublier assez rapidement
et de se concentrer sur le match de Guingamp qui n’a malheureusement pas
eu lieu. Ca aurait été bien de le jouer pour se refaire de cette
défaite et reprendre confiance. Maintenant, il va falloir s’attacher
au match de Lens et le gagner.
Que le match face à Guingamp
ait été reporté ne joue donc pas en votre faveur…
J.J. : Psychologiquement, nous restons toujours sur cette défaite
à domicile. Nous avons des difficultés à Saint-Symphorien
donc rejouer chez nous tout de suite après une déception comme
celle-là ne va pas être facile. Il va bien falloir un jour ou l’autre
trouver la solution pour gagner ici.
Tu es rentré face à
Toulouse pour la seconde période. Quelles étaient tes sensations
?
J.J. : Ca faisait longtemps que je n’avais pas joué
avec l’équipe première. J’avais fait deux matches
avec la CFA mais ça n’est pas du tout le même rythme, la
même pression. Entrer dans cette partie m’a fait plaisir même
si le contexte était très dur. Nous étions menés,
nous avions du mal à produire du jeu et nous nous sommes retrouvés
à dix très rapidement. Mais j’étais très heureux
de revenir dans ce groupe malgré le résultat.
Penses-tu que cette histoire
de vrai-faux départ à Sochaux t’as desservi ?
J.J. : C’est sûr. Je ne pensais pas que tout cela
prendrait autant d’ampleur et c’est vrai que cela a joué
en ma défaveur finalement. Maintenant, je suis à Metz jusqu’à
la fin de la saison et j’essaierais de faire le maximum pour contribuer
à sauver ce club.
La prochaine rencontre vous oppose
au RC Lens samedi. Ressens-tu une pression particulière du fait du manque
de résultats à domicile ?
J.J. : La pression, on essaie de ne pas se la mettre trop tôt.
Il ne faut pas jouer le match dans la tête avant de l’avoir débuté.
Aujourd’hui, nos problèmes à domicile sont flagrants et
le maintien va se gagner par des victoires sur nos terres. Il faut donc renouer
au plus vite avec le succès. Ca serait bien que cela arrive dès
samedi face à Lens évidemment.
En face, il y aura Joël
Muller, l’entraîneur avec lequel tu as débuté en Ligue
1. Cela rajoute t-il du piment à la rencontre ?
J.J. : C’est vrai, Joël m’a lancé dans
le grand bain de la première division et je l’en remercie encore
aujourd’hui. Mais nous allons essayer d’oublier tout ce qu’il
y a autour pour ne penser qu’au match et au résultat. Il faut écarter
tout ce qui est sentiments. On va se dire bonjour au début et évacuer
tout cela ensuite pour essayer de faire un bon match.
Que connais-tu de cette équipe
de Lens ? Comment faire pour les battre ?
J.J. : Au niveau défensif ils ont quelques problèmes
apparemment puisqu’ils prennent beaucoup de buts. Mais c’est une
équipe très physique qui possède de grands gabarits. Il
va falloir s’attacher à jouer vite dans les espaces et un maximum
au sol. Si on commence à utiliser les airs cela sera beaucoup plus difficile.