s’impose. Comment vas-tu, la douleur ressentie en début de semaine
s’est-elle estompée ? Te sens-tu capable à l’heure
actuelle de tenir les 90 minutes d’un match de Ligue 1 ?
Jonathan Jager : Oui tout va bien. Je me suis arrêté
pendant deux jours et hier j’ai fait un footing. Tout s’est bien
passé et j’ai pu reprendre avec le groupe aujourd’hui. Il
s’agit d’une petite douleur en rapport avec ma blessure de la saison
dernière qui s’est réveillée. J’ai donc préféré
ne pas prendre de risques et m’arrêter 48 heures. Je ne peux pas
vous dire si je peux jouer un match en entier car pour le moment je n’ai
encore jamais fait un match complet depuis le début de la saison.
Au niveau du jeu, as-tu retrouvé
tes repères ? t’estimes-tu à 100% de tes capacités
?
J.J. : Non pas encore. Je pense qu’il me faut pour cela
effectuer deux ou trois matches pleins. J’ai retrouvé quelques
sensations la semaine dernière face à Besancon puisque j’ai
eu l’occasion de faire le match en entier. Même si nous n’avons
pas été très bons cela m’a permis de retrouver un
peu de rythme et des repères devant le but.
Samedi, Metz reçoit Auxerre.
Cela doit te rappeler de bons souvenirs…
J.J. : Oui c’est vrai ! Le dernier Metz-Auxerre nous
l’avions gagné 2-0 et j’avais inscrit deux buts donc il est
évident que c’est un bon souvenir pour moi. C’était
un de nos meilleurs matches cette saison ou nous étions malheureusement
descendus.
Est-ce que ce genre de souvenirs
aide pour entrer sur la pelouse en confiance ?
J.J. : Oui. Savoir que l’on a déjà marqué
deux buts à cette équipe cela aide à se sentir bien dans
la tête. Maintenant, ce n’est plus le même contexte ni les
mêmes joueurs qui vont s’affronter samedi. Nous venons de concéder
deux défaites donc nous avons un peu plus de pression sur les épaules.
Aucun match ne se ressemble.
Que penses-tu de l’AJA
version 2003 ?
J.J. : Elle n’a pas très bien débuté
la saison. Sans doute ont-ils souffert de la petite baisse de régime
de Philippe Méxes et Djibril Cissé qui n’ont pas pu suivre
la préparation à cause de leur engagement dans la coupe des confédérations.
Mais aujourd’hui, avec le retour en forme de leur buteur, c’est
une équipe très difficile à battre qui reste dans la tradition
de l’AJA, très solide derrière et très rapide en
contres.
Que doit-on faire pour battre
cette équipe samedi ?
J.J. : Je pense que la chose la plus importante est de ne pas
prendre de but en début de match comme ça a été
le cas dernièrement. C’est notre gros soucis à domicile
cette saison où nous prenons quasiment à chaque fois un but et souvent
lors du début de rencontre. Contre Auxerre, si nous rééditons
ces petites erreurs il sera très difficile de revenir au score car ils
possèdent des flèches offensives qui font très mal en contre.
Donc en bref, ne pas prendre de buts et marquer les premiers. Si nous y arrivons,
nous pourrons alors jouer un peu comme à l’extérieur en
prenant les Auxerrois à leur propre jeu, celui du contre. C’est
dans ses situations que nous sommes le plus à l’aise.
Ressens-tu une pression supplémentaire
au sein du groupe due aux mauvais résultats obtenus à domicile
en ce début de saison ?
J.J. : Non je ne pense pas qu’il y ait de pression supplémentaire
vis à vis de nos résultats. Toutefois, nous avons une obligation
de résultat car nous venons de perdre deux rencontres d’affilées.
Jusqu’à maintenant nous réussissions à rééquilibrer
la balance en gagnant à l’extérieur mais ce n’est
pas chose facile. Nous avons pu le constater au Mans où nous sommes passés
au travers. Nous n’avons pas le droit de nous rater à domicile,
tout d’abord pour donner du plaisir à nos supporters. Ensuite,
cela nous permettrait de nous décoller des places de reléguables
car les équipes qui sont derrière nous ont profité de nos
deux faux pas pour se rapprocher dangereusement de notre position.