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Sylvain Marchal : ''Jouer le nul serait une grosse erreur''

Légèrement touché à un genou lors du match face à Amiens, Sylvain Marchal ne s’est pas entraîné lundi et s’est contenté de trottiner ce mardi. Il est cependant fin prêt pour le match décisif de vendredi.
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Tout d’abord, pouvez-vous
nous en dire un peu plus sur la gravité de votre blessure ?


Sylvain Marchal : "Il n’y a rien de bien grave. Mon genou est légèrement
enflé, suite à la rencontre face à Amiens. Hier, je ne
me suis pas entraîné, aujourd’hui je me suis contenté
de faire un footing. Je reprend l’entraînement normalement demain.
A priori, il n’y a pas de soucis à se faire concernant ma participation
au match de vendredi."



Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué
pour ramener un résultat positif d’Amiens ?


S.M. : "Mettre un but tout simplement. Nous avons eu pourtant beaucoup
d’occasions. Nous avons manqué de réalisme. Nos adversaires,
au contraire, ont marqué un but, en n’ayant que très
peu d’occasions, sur une erreur de notre part. A l’arrivée,
nous perdons sans avoir été réellement inquiétés."



La déception du match d’Amiens est-elle
passée ? Êtes-vous déjà totalement tourné vers le
match face à Gueugnon ?


S.M. : "C’est sûr que nous étions extrêmement
déçus tout de suite après la rencontre, dans les vestiaires,
mais aussi le lendemain. Une fois après avoir repris l’entraînement,
c’était oublié. On prépare, à présent,
le match de Gueugnon. De toute façon, le match contre Amiens est terminé,
nous avons perdu, il n’y a plus rien à faire."



Comment abordez-vous justement ce dernier match
de championnat ?


S.M. : "C’est un match très important. Toute notre saison
se joue là-dessus. L’équipe ne souhaite qu’une chose
: faire une grande fête avec notre public, qui va venir en très
grand nombre. Il va falloir rentrer dans ce match à cent à l’heure.
Nous devrons montrer au public et à l’adversaire que nous avons
envie et que nous sommes costauds à domicile."



Le match nul vous suffit pour accéder à
l’élite. Quelles consignes croyez vous que Jean Fernandez va vous
donner ?


S.M. : "Il faut jouer ce match en faisant le maximum pour le gagner, comme
toutes les rencontres de la saison. Beaucoup de choses vont se jouer au niveau
de notre état d'esprit. En tout cas, il ne va pas falloir partir en espérant
ramener un résultat nul, ce serait une grosse erreur. Nous devons aborder
ce match en voulant absolument le gagner."



N’y a-t-il pas une petite crainte face à l’ampleur de l’enjeu
?


S.M. : "Non, nous n’avons pas peur. Par contre, nous sommes très
excités et impatients. Vendredi prochain, nous devrons simplement avoir
le même comportement que d’habitude lors de nos rencontres à
domicile. Si c’est le cas, il ne devrait pas y avoir de problème.
Gueugnon est une équipe dangereuse mais qui est à notre portée.
En restant appliqués, sérieux et motivés durant tout le
match, il n’y a pas de raison pour que ça se passe mal."



Vous est-il déjà arrivé d’imaginer
un scénario catastrophe pour l’issue de ce championnat ?


S.M. : "Non ! Et je ne préfère pas y penser…"



Avec Stéphane Borbiconi, dans les airs,
vous étiez un des principaux artisans de l’efficacité de
l’équipe sur les coups de pieds arrêtés. L’équipe
faisait souvent la différence sur ces phases de jeu, il y a encore quelques
matches. C’est moins le cas aujourd’hui…


S.M. : "C’est vrai que nous avons souvent débloqué
la situation de cette manière lors de matches serrés. Avant, nous
étions quasiment toujours sur le ballon en premier. Une fois sur deux,
le ballon allait au fond des filets. A présent, c’est bien plus
difficile, nous sommes marqués plus qu’à la culotte ! Nous
allons essayer d’inverser cette tendance vendredi prochain."



Ce dernier match est aussi le retour d’Albert
Cartier à Metz. Il va, sans doute, savoir motiver ces troupes. J’imagine
que vous vous attendez à ce qu’il ne vous fasse pas de cadeaux
?


S.M. : "Exactement. De toute façon, toutes les équipes cherchent
à nous battre. Grenoble, par exemple, n’a rien lâché
chez nous, pourtant ils n’avaient plus rien à jouer. Ce sera la
même chose avec Gueugnon qui ne va pas venir pour perdre. Ils vont être
motivés par la présence des caméras de télévision
et par le nombreux public. Ce ne sera pas facile mais nous non plus nous ne
leur ferons pas de cadeaux."



Le fait de trouver Albert Cartier face à
vous, sur le banc adversaire, vous donne-t-il une motivation supplémentaire
?


S.M. : "Non, je ne pense pas. Ce n’est pas comme si je retrouvais
en face de moi un ancien coéquipier. Albert a été notre
entraîneur, ce n’est plus le cas. C’est la vie du football.
Jean Fernandez a connu la même chose en rencontrant Sochaux. L’an
dernier, en jouant Lens et Joël Muller, la situation était la même."


Sylvain Marchal s’est contenté de faire un footing
ce matin en raison de sa blessure à un genou. Il reprendra l’entraînement
demain matin. Au cas où il ne pourra être aligné contre
Gueugnon, Jean Fernandez prévoit de le remplacer, dans l’axe de
la défense, par Stéphane Borbiconi. Franck Béria prendra,
du même coup, la place de ce dernier sur le côté.

Pour sa part, Schuman Bah, légèrement touché à la
cuisse, semble avoir retrouvé la totalité de ses moyens. Il s’est
entraîné normalement aujourd’hui.

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