Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz creuse l’écart

Deux buts signés Schuman Bah et Sylvain Marchal en seconde période auront permis aux Messins de décrocher une nouvelle victoire à l’extérieur. Metz se place en position de force face à ses concurrents pour la montée.
Partager cet article :

Metz a profité de ce week-end réservé
à la Coupe de France pour remettre son calendrier à jour et créditer
son «compte-points» extérieur de trois unités supplémentaires.
Une bien belle opération face à une équipe de Reims qui
lorgnait elle aussi vers une victoire ce dimanche après-midi pour ne
pas perdre trop de terrain sur ses autres concurrents dans la course au maintien.

Alignés dans un schéma en 5-3-2, ressemblant à si méprendre
à celui qui sied si bien aux Messins depuis quelques mois, les Rémois
ne fermaient pas le jeu et s’essayaient même à quelques chevauchés
stoppées net par la défense lorraine. Mieux armés techniquement
que leurs adversaires, les Grenats peinaient à rentrer dans la partie.
Hormis un exploit personnel de Niang (contrôle dos au but et frappe en
pivot enchaîné frôlant le montant droit de Balijon, 5e) ils ne s’étaient pas montrés beaucoup plus dangereux
que leurs homologues en Rouge et Blanc.

Quelque peu endormis par le jeu de leur adversaire, les Messins allaient passer
la seconde peu avant la demi-heure de jeu. Balijon, le portier champenois, faisait
quelques frayeurs à sa défense en se faisant chiper le ballon
dans sa surface par Niang. Il pouvait remercier la vigilance de Boniface revenu
à la rescousse pour contrer le Sénégalais alors que le
but était vide (25e). Grégory Proment tentait lui aussi de prendre
à défaut le gardien rémois sur coups de pied arrêtés
(corner détourné par le gardien, 31e et coup-franc au-dessus,
39e), sans plus de succès.

Au retour des vestiaires, Metz accentuait son emprise sur le jeu. La partie
allait une nouvelle fois se débloquer grâce aux fameux coups de
pieds arrêtés de capitaine Proment, passé maître en
la matière. En l’absence de Stéphane Borbiconi, suspendu,
deux de ses collègues de la défense allaient prouver leur efficacité
sur cet exercice.

A l’heure de jeu, un corner tiré côté droit trouvait
Sylvain Marchal. Ses deux tentatives étaient repoussées par la
défense puis par le gardien avant que Schuman Bah ne mette tout le monde
d’accord en expédiant une tête au fond des filets (0-1,
62e)
.

Moins de dix minutes plus tard, Sylvain Marchal prenait sa revanche, sur un
nouveau corner de Proment, tiré côté gauche cette fois.
La tête croisée du défenseur originaire de Langres ne laissait
aucune chance à Balijon (0-2, 70e).

Fort de ses deux buts d’avance, Metz pouvait laisser venir son adversaire.
Mais à part une frappe de Diamé qui l’obligeait à
se coucher (76e), Agassa passait une fin d’après-midi plutôt paisible.

Metz tenait son fameux «joker», évoqué par Jean Fernandez
cette semaine, qui le place dans des conditions optimales pour la fin du championnat.


Stade de Reims – FC Metz

20ème journée de Ligue 2

Stade Auguste Delaune

7053 spectateurs (dont un fort contigent messin)

Arbitre : Régis Champet.

Buts pour Metz : Bah (62e), Marchal (70e)

Avertissements

A Reims : Liabeuf, François, Billong.

A Metz : Adebayor, Niang.

Stade de Reims : Balijon – Louiron, Billong,
Boniface, Liron, Gondouin – Haddadou (puis Pickeu, 22e), Dudoit (puis
Laurent, 45e), Fretard – François (cap., puis Diamé, 70e)),
Liabeuf.

FC Metz : Agassa – Toyes, Marchal, Morisot,
Bah, Signorino – Bastien (puis D’Amico, 82e), Proment (cap.), Leca
– Niang (puis Becas, 74e), Adebayor (puis Frutos, 87e).




Les réactions des entraîneurs



Denis Goavec : «C’est une très
mauvaise opération. Cet après-midi nous avons vu la différence
entre une petite et une grosse formation de Ligue 2. Notre prestation était
d’ailleurs indigne de celle d’une équipe de Ligue 2. Nous nous
sommes montrés beaucoup trop naïfs face à une équipe
de Metz à qui il ne faut pas laisser la moindre miette. Nous avons joué
devant 8000 spectateurs sans nous lâcher alors que le football est avant-tout
une fête, pas une corvée, et que nous n’avions rien à perdre. Il n’y a
que la moitié de l’équipe qui a joué alors qu’il
aurait fallu être 11 pour tenter de préserver le 0-0.»



Jean Fernandez : «C’était un match
important qu’il fallait bien négocier, ce que nous avons fait. Face
à une équipe défensive et sur une pelouse en mauvais état,
les coups de pieds arrêtés auront une nouvelle fois fait la différence.
Il faudra continuer à rester concentrés et à ne rien lâcher.
Cette victoire nous permet de mettre la pression sur nos adversaires directs.»

A lire également

02mai2024

Billetterie

Ce samedi 4 mai, les Grenats accueilleront le Stade Rennais FC. Le coup d’envoi de ce match, comptant pour la 32e journée de Ligue 1 Uber Eats, sera...
Lire la suite