Le spectacle produit en première mi-temps n'invitait guère à
s'enflammer et les actions de part et d'autres étaient bien maigres. les
Niçois buttaient régulièrement, faute de pouvoir accélérer
leur jeu, sur des Messins bien positionnés sur leurs lignes arrières.
En effet, bien que privés de nombreux titulaires (Marchal, Bastien,
Jager, Adebayor, Bah), les Grenats opposaient à leur adversaire d'un
soir une parfaite organisation en 5-4-1. Les Aiglons bien trop statiques et
en manque d'inspiration, ne parvenaient pas à profiter de leur domination
territoriale et se cassaient régulièrement le bec sur le bloc
compact mosellan.
Ce sont même les Messins qui se crééaient la principale
occasion des 45 premières minutes avec une frappe puissante des 25 mètres
d'Eric Hassli, plein axe, boxée des deux poings par Valencony (3ème),
peu ou pas sollicité par la suite. Le portier messin Butelle n'avait
guère plus de besogne : un petit plongeon dans les pieds d'Olufadé
à la tombée d'une longue ouverture de Roy (15ème).
La défense messine intraitable, engluait dans la nasse les attaquants
adverses privés de ballon. Les deux gardiens avaient bien peu l'occasion
de se mettre en évidence et les deux formations en étaient réduites
à s'essayer au jeu aléatoire des tirs lointains : Bignet frappait
largement au dessus (22ème), Proment lui répondait des 30 mètres
(27ème). Au terme d'une percée d'Hassli plein axe, Obraniak bien
décalé, reprenait de la gauche au-dessus (35ème). La dernière
action était à mettre au crédit de D'Amico qui enroulait
une frappe magnifique aux 20 mètres qui flirtait avec la transversale.
Les 22 acteurs regagnaient les vestiaires sur un score nul et vierge à
la mi-temps.
A la reprise retardée d'un quart d'heure pour cause d'envahissement de
pelouse, heureusement sans gravité, les entrées en jeu du milieu
de terrain brésilien Everson et de l'attaquant Ayeli, donnait du mordant
à l'attaque niçoise.
Un peu plus pressés par des Niçois évoluant en bloc plus
haut, les joueurs messins tenaient bon et jouaient en contre. Sur une combinaison
Proment, D'Amico, Hassli frappait de peu a côté (61ème).
Et Nice dans tout cela ? Une frappe croisée de la gauche de Barul atterrissait
dans les bras de Butelle (61ème), Ayeli, mettait en évidence sa
maestria technique (66ème),
Olufade tentait une incursion sauvée en deux temps par Butelle (84ème).
Place aux prolongations.
Au cours de celles-ci, Scotto et Renouard auraient pu inscrire le but du KO
pour leurs équipes respectives.
Après tant d'effort Metz échappait au pire sur une tête
de Scotto, mais Toyes sur sa ligne dégageait le cuir (105ème).
Une volée manquée de Roy faisait trembler la poignée de
supporters grenats (109e). Et espéraient, pour finir, quand Proment décochait
un coup franc effleuré de la tête par Renouard et Abardonado (116e).
A l'issue de ces 120 minutes, les deux portiers entraient alors en scène.
En s'interposant avec succès sur les deux premiers tirs au but niçois
(Cobos et Everson), Butelle ouvrait la porte de la qualification à ses
coéquipiers. Proment, D'Amico, Obraniak et N'Diaye transformaient leurs
tirs et Metz obtenait la victoire à l'arrachée 4 buts à
2 !
Coupe de France - 32e de finale
Au stade du Ray à Nice, Nice (L1) et Metz (L2) 0 à 0 a.p.
Metz qualifié 4 à 2 aux tirs au but pour les 16es de finale
Temps: doux
Terrain: correct
Spectateurs: 9153
Arbitre: Monsieur Ledentu
Avertissements:
Nice: Olufadé (95ème)
Metz: Patricio D'Amico (96ème), Sega N'Diaye (119ème)
Les équipes:
OGC NICE: Valencony - Barul, Cobos, Pamarot, Traoré
(puis Everson, 46ème), Abardonado, Roy, Scotto Di Porfirio, Diawara (puis
Ayeli, 46ème), Bigné (puis Cherrad, 100ème), Olufade.
FC METZ: Butelle - Beria, Borbiconi, Morisot,
Signorino, Toyes, Leca (puis N'Diaye, 115ème), Obraniak, Proment, Hassli
(puis Renouard, 74ème), D'Amico.