S'il est trop tôt pour en tirer des conclusions forcément hâtives et passionnées, la raison impose de constater que les craintes émises lors de la révélation du calendrier se sont bien révélées : rencontrer deux promus en début de saison n'est jamais chose aisée,
demandez donc du côté du rocher monégasque(une défaite d'entrée à Louis II contre Sochaux suivi d'un nul à domicile contre Montpellier) ce qu'en pense Didier Deschamps !
Si à Montpellier Michel Mézy ou Bruno Carotti, s'accordaient à l'issue de la rencontre à trouver cette "large défaite imméritée", le
résultat n'en est pas moins là. Le président Molinari dans l'avion du retour évoquait quant à lui un
"enchaînement diabolique".
Une erreur de relance permettant l'ouverture du score au quart d'heure de jeu, alors que Metz prenait progressivement le match à son compte, deux occasions nettes sans pouvoir les concrétiser, un match terminé à dix ainsi qu'un but apparemment hors-jeu . Mais cet "enchaînement" n'explique et n'excuse pas tout.
Metz dominait son sujet avant la pause, le ballon circulait et la maîtrise du jeu était messine, malgré ce premier but assassin.
Malheureusement par la suite, les grenats ont été victimes d'un sérieux "coup de bambou" en seconde période. Si le physique suivait, le dragon grenat semblait résigné, comme si la sérénité et la force mentale affichées samedi dernier au plus profond de l'adversité lorsque Troyes menait 1-0 sur la pelouse de St Symphorien, avaient soudainement disparu.
Le promu, solide (et invaincu contre Monaco et Marseille), a en effet posé de sérieux problèmes au groupe grenat en seconde période, Maoulida, Mansaré étant de véritables poisons pour la défense messine.
Metz "costaud" et plein d'allant en première période, était bien trop statique en seconde mi-temps, mais a surtout confondu application et précipitation. Le "liant" entre les lignes s'est étiolé au fur et à mesure que les minutes s'égrainaient, aggravé par l'expulsion de Pascal Pierre, alors que les solutions autour du porteur du ballon se réduisaient de fait comme peau de chagrin.
Le capitaine Frédéric Meyrieu - généreusement insulté d'ailleurs samedi par un public plus soucieux d'invectiver le meneur messin que d'encourager ses favoris, un comble ! -, apporte son explication au naufrage de la seconde période :
"Nous avons laissé trop d'espace entre la défense et l'attaque face à Montpellier, bien en place mais sans plus. Nous avons eu tort de précipiter les choses au lieu de demeurer sereins."
Difficile dans ces conditions, de concrétiser quelques occasions offensives, Baticle et Moreno étant étroitement surveillés samedi soir.
Perdre lourdement dans ces conditions (une erreur payée cash, un zeste de malchance) sans finalement avoir démérité ou déjoué, fait que l'orgueil de ces garçons est assurément atteint. Mais le temps n'est pas aux regrets : place déjà à la venue du leader lensois samedi prochain : Les grenats qui sont de terribles compétiteurs (ils nous l'ont prouvé la saison dernière) auront à coeur - pour diverses raisons - de prouver que ce faux pas en terre héraultaise n'est qu'un malheureux accident de parcours et ne lézarde en rien l'édifice messin.
Ce serait finalement la meilleure réponse à apporter à certains supporters (?) si prompts déjà à leur jeter la pierre, et à réclamer des têtes !
Metz : La douche écossaise
On ne change pas une équipe qui gagne, l'adage est connu mais d'une semaine à l'autre, le résultat a été tout autre !
Trois journées, deux promus, et trois points au compteur, Metz pointe à la 13ème place du classement.
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