Gilbert Gress : "Les raisons de la défaite
sont simples : quand on domine autant que nous ce soir, on doit avoir au moins
deux ou trois buts d'avance. Et si on ne les a pas, on risque un retour de manivelle.
On ne peut pas rester sur le même rythme et l'adversaire revient comme cela s'est
passé ce soir.
La volonté y était, nous avons tiré de nombreuses fois au but, avec il
est vrai un bon gardien en face, mais nous aurions dû mettre au moins un second
but.
C'est inquiétant car nous perdons même en jouant bien alors le jour où nous jouerons
moins bien ce sera encore plus dur de gagner. Il reste encore de nombreux points
à prendre et rien n'est perdu."
Elie Baup : "Les conditions de jeu étaient
difficiles avec un terrain très lourd et une équipe de Metz qui est bien rentrée
dans le match. En première mi-temps nous jouions peut-être trop bas et on a
vu la différence en seconde période quand nous avons joué plus haut.
Je retiendrai surtout notre dynamisme de la deuxième mi-temps et notre envie de
ne pas rester sur un échec."
Arnaud Faget : "Physiquement ce match aura
été très dur, surtout sur la fin quand Metz poussait pour revenir au score.
Metz nous a pressé d'entrée en première mi-temps et nous avons reculé. Nous
avons pris un but bête mais nous nous sommes bien ressaisis après."
Kodjo Afanou : "Nous avons eu des difficultés
à rentrer dans le match. Nous avons trop reculé ce qui a permis aux défenseurs
de Metz de s'intégrer dans le jeu et de créer le surnombre. Le but qui a suivi
nous a mis la tête dans le sac. Heureusement, en deuxième mi-temps nous avons
bien réagi en jouant plus haut et nous avons bien fini avec une bonne dose de
réussite. Tant que le match n'est pas fini, tout peut basculer et nous avons eu
raison de ne pas baisser les bras."
Jacques Songo'o : "Nous avons fait une superbe
première mi-temps mais ensuite, en revenant des vestiaires, nous n'avons pas
osé et nous n'avons pas su défendre. A ce stade de la compétition, quand on
arrive pas à doubler la mise, il faut essayer de garder le résultat.
Tout le monde est déçu mais il faut continuer à travailler, il nous reste encore
neuf matches à jouer. Il faudra les aborder comme des finales de coupe et continuer
à y croire."
Metz - Bordeaux : les réactions
En dominant un match sans parvenir à se mettre à l’abri, les Messins se sont exposés au «retour de manivelle » bordelais. Si la situation se complique pour les joueurs de Gilbert Gress, rien n’est encore perdu et il faudra aborder les neuf dernières rencontres comme «des finales de coupe».
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