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Johan Liebus ''On recherche la pression''

Depuis le départ de Jacques Songo’o à la CAN, Johan Liebus est devenu le gardien numéro de la maison grenat. A 23 ans, le portier tourangeaux est fin prêt pour ses grands débuts en première division. Interview.
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A quel âge as-tu commencé à jouer au football ?

J'ai commencé le football à quatre ans au poste d'ailier gauche. Je
me suis proposé de remplacer notre gardien de but pour un match de poussin. J'ai tout de suite été attiré par ce poste que je n'ai plus quitté !



C'est le métier dont tu as toujours rêvé ?

Oui, c'est ma grande passion. Mais j'aurais aussi aimé être garde forestier si
je n'avais pas été footballeur ! Je garde de très bons souvenirs de mes vacances
en Corse dans la maison familiale au pied de la montagne. Je suis un grand amoureux
de la nature.



Quels souvenirs gardes-tu de ta formation à Tours et
au Mans ?


J'ai fait 13 ou 14 licences à Tours et j'en garde d'excellents souvenirs. Au Mans
c'était plus difficile, je n'étais que troisième gardien et comme il n'y avait
pas de doublure en équipe première, je devais évoluer en Division d'Honneur. Le
niveau n'était pas très intéressant mais cela m'a permis de découvrir le milieu
professionnel que je n'avais pas pu connaître avec Tours car le club avait déposé
le bilan.



Comment es-tu rentré en contact avec le FC Metz ?


C'est le coach du centre de formation du Mans qui m'a mis sur la piste de Metz
car il connaissait Pascal Janin et savait que Metz cherchait un troisième gardien.
Je suis donc venu en Lorraine pour faire un essai et je me suis fracturé la cheville
au bout du second entraînement.

Je pensais vraiment que c'en était fini pour moi mais finalement le FC Metz a
décidé de me garder en contrat espoir pour deux ans.



Tu n'as pas été découragé par la concurrence la saison
passée avec Mondragon, Klein et Chabbert ?


Mon objectif en arrivant à Metz était de progresser et de décrocher un contrat
professionnel. Nous sommes toujours très soudés entre gardiens. Si l'année dernière
nous avions tous lorgné sur les performances de Faryd Mondragon, sa concentration
aurait peut-être été perturbée.

Au contraire, travailler avec des "monstres" comme Faryd Mondragon ou Jacques
Songo'o c'est le rêve pour tout gardien. Au niveau du placement ce sont des joueurs
exceptionnels à regarder même si l'on ne s'en rend pas bien compte quand l'on
n'a jamais été gardien.



Depuis le début de la saison, tu es pressenti pour remplacer
Jacques Songo'o pendant son départ à la CAN. Tu as senti la pression monter au
fil des mois ?


Oui, c'est sûr que la pression monte. Mais la pression c'est aussi ce que l'on
recherche et qui fait que notre métier est si passionnant. C'est elle qui nous
aide à nous surpasser.



Tu es encore méconnu du grand public. Peux-tu lui présenter tes points forts et
tes points faibles ?


Mes points forts ? La prise de balle et la détente. Par contre je ne suis pas
vraiment une "grande gueule" et j'essaye de travailler sur ce point avec Patrick
Barth aux entraînements. Je dois encore progresser dans la lecture des trajectoires
sur les corners et sur les centres mais cela devrait venir avec le temps.

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