Francis De Taddeo l’avait prédit. Dans cette partie, comme dans beaucoup d’autres, les coups de pieds arrêtés auraient certainement une importance. Dans ce domaine, le coach messin regrettait que l’absence de Julien François s’ajoute à celle de Pascal Delhommeau, autre tour de contrôle de son effectif. Son homologue Yvon Pouliquen n’était guère plus verni. La suspension de Stinat, son latéral droit, et surtout le forfait de dernière minute de Matheus, son capitaine, le contraignaient à mettre en place une défense inédite. Dont la première hésitation profita aux Grenats. Un coup franc tiré par Obraniak trouvait Gueye, laissé seul en position idéale. Le meilleur buteur lorrain ne laissait aucune chance à son ancien coéquipier, Gregory Wimbée (0-1, 9°). Dans la foulée, Grenoble répondait par Yanev, toujours sur coup franc. Le ballon passait à côté du but de Marichez.
La formation iséroise, piquée d’entrée dans son amour propre, ne pouvait laisser pareille anomalie en l’état. Elle qui, avant cette partie, comptait un bilan fameux sur sa pelouse (21 points sur 28 possibles, aucune défaite). On put donc, au cours du premier acte, vérifier la seconde prophétie messine de la semaine. Celle du grand absent des retrouvailles, Julien François, qui pensait qu’il y aurait « sans doute beaucoup de duels. » Un euphémisme, finalement, au regard des débats qui suivirent. Si Papiss Cissé (17°) ou Ludovic Obraniak (21°) avaient doublé la mise, cela aurait peut-être douché les espoirs adverses. Il n’en fut rien. Le premier écrasa sa frappe, le second trouva la grande taille de Wimbée pour dévier la sienne. Du coup, Grenoble était dans le match et les échanges se durcirent. L’expulsion de Dja Djedje agit comme une étincelle. Son tacle par derrière sur Obraniak, le long de la ligne de touche, incita Monsieur Cailleux à brandir la carte rouge. Les esprits s’échauffèrent et Metz atteint difficilement la pause. Sur une succession de corners dangereux de Yanev, dont un frappa la transversale.
La mi-temps venait à point nommé pour les Messins, qui s’en servirent pour reprendre leurs esprits. Dès le retour du vestiaire, ils se procurèrent quelques belles opportunités. A chaque fois mises en échec par la courageuse formation grenobloise ou gaspillées par les Mosellans eux-mêmes. Heureusement, pour contrer les assauts adverses, Metz pouvait sur sa solidité défensive. Et Marichez n’était jamais mis en danger. Sauf sur un corner bafouillé au terme duquel Pelé se trouva en position de frappe. Le ballon passa au dessus (70°). Un avertissement sans frais qui ne fut visiblement pas entendu. A la suite d’un dédoublement entre les deux homonymes Cheikh et Babacar, le premier offrait un ballon en or à Cissé… qui buttait sur Wimbée. La relance grenobloise trouvait la tête de Kermorgant qui déviait pour Akrour. Sans se poser de question, le buteur local fusillait Marichez d’une volée du gauche imparable (1-1, 82°).
Si en lui-même, le résultat obtenu par les Messins n’est pas une mauvaise affaire ; sur la forme, il ressemble presque à une défaite. Faute d’avoir mis l’application nécessaire à tuer le match, ils ont laissé fuir une victoire qui semblait leur tendre les bras. Mieux vaut que cela leur arrive maintenant, alors qu’ils ont une confortable au classement.
18ème journée de Ligue 2, Grenoble 1-1 Metz (0-1)
Stade Lesdiguieres, dimanche 3 décembre
Arbitre : Monsieur Cailleux
Avertissements :
Grenoble : Alphant (9°), Wimbée (36°), Sarr (45°)
Metz : Leoni (28°), C. Gueye (42°)
La formation iséroise, piquée d’entrée dans son amour propre, ne pouvait laisser pareille anomalie en l’état. Elle qui, avant cette partie, comptait un bilan fameux sur sa pelouse (21 points sur 28 possibles, aucune défaite). On put donc, au cours du premier acte, vérifier la seconde prophétie messine de la semaine. Celle du grand absent des retrouvailles, Julien François, qui pensait qu’il y aurait « sans doute beaucoup de duels. » Un euphémisme, finalement, au regard des débats qui suivirent. Si Papiss Cissé (17°) ou Ludovic Obraniak (21°) avaient doublé la mise, cela aurait peut-être douché les espoirs adverses. Il n’en fut rien. Le premier écrasa sa frappe, le second trouva la grande taille de Wimbée pour dévier la sienne. Du coup, Grenoble était dans le match et les échanges se durcirent. L’expulsion de Dja Djedje agit comme une étincelle. Son tacle par derrière sur Obraniak, le long de la ligne de touche, incita Monsieur Cailleux à brandir la carte rouge. Les esprits s’échauffèrent et Metz atteint difficilement la pause. Sur une succession de corners dangereux de Yanev, dont un frappa la transversale.
La mi-temps venait à point nommé pour les Messins, qui s’en servirent pour reprendre leurs esprits. Dès le retour du vestiaire, ils se procurèrent quelques belles opportunités. A chaque fois mises en échec par la courageuse formation grenobloise ou gaspillées par les Mosellans eux-mêmes. Heureusement, pour contrer les assauts adverses, Metz pouvait sur sa solidité défensive. Et Marichez n’était jamais mis en danger. Sauf sur un corner bafouillé au terme duquel Pelé se trouva en position de frappe. Le ballon passa au dessus (70°). Un avertissement sans frais qui ne fut visiblement pas entendu. A la suite d’un dédoublement entre les deux homonymes Cheikh et Babacar, le premier offrait un ballon en or à Cissé… qui buttait sur Wimbée. La relance grenobloise trouvait la tête de Kermorgant qui déviait pour Akrour. Sans se poser de question, le buteur local fusillait Marichez d’une volée du gauche imparable (1-1, 82°).
Si en lui-même, le résultat obtenu par les Messins n’est pas une mauvaise affaire ; sur la forme, il ressemble presque à une défaite. Faute d’avoir mis l’application nécessaire à tuer le match, ils ont laissé fuir une victoire qui semblait leur tendre les bras. Mieux vaut que cela leur arrive maintenant, alors qu’ils ont une confortable au classement.
18ème journée de Ligue 2, Grenoble 1-1 Metz (0-1)
Stade Lesdiguieres, dimanche 3 décembre
Arbitre : Monsieur Cailleux
Avertissements :
Grenoble : Alphant (9°), Wimbée (36°), Sarr (45°)
Metz : Leoni (28°), C. Gueye (42°)
Exclusion :
Grenoble : Dja Djedje (36°)
Buts :
Grenoble : Akrour (82°)
Metz : B. Gueye (9°)
Les équipes :
Grenoble : Wimbée – Alphant, Pelé, Kamissoko, Robin – Dja Djedje, Juan, Sarr (N’Ganga 75°), Yanev – Chapuis (Kermorgant 71°), Akrour (Deletraz 87°)
Metz : Marichez – C. Gueye, Béria, Diop, Bassong, Leoni – Cardy (Diakité 90°+1), Agouazi, Obraniak – Cissé (N’Diaye 88°), Gueye