Metz - Clermont, je réserve ma place

Retour sur 2005 (février - avril)

Le FCMetz a connu un an 2005 aussi riche que difficile. Lutte pour le maintien, changement d’entraîneur, série de 14 matches sans victoire. Voici la première partie du film de l’année qui vient de s’écouler.
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5 février :
Metz fait match nul à Nice (1-1). Au cours de la bataille, les Grenats
perdent Bruno Pompière sur blessure. Le défenseur ne sort pas
indemne d’un duel aérien avec le colosse Agali. Verdict : luxation
du genou. Saison terminée. « Durant cette rencontre, nous n’avons
pas joué au football »
, déclare Gvozdenovic, dont c’était
la première apparition sous le maillot messin.

12 février :
Metz est éliminé de la Coupe de France sur son terrain par Sochaux
(1-0).

20 février : Lille
et Metz font match nul sur la pelouse de Saint-Symphorien (1-1) pour le compte
de la 26ème journée de Ligue 1. Obraniak égalise sur penalty
après qu’Acimovic ait ouvert le score.

27 février :
Le groupe messin se déplace à Sochaux. « C’est
le bon moment pour conjurer le mauvais sort »
, lance le buteur de
la semaine passée. La rencontre sera remise en raison de fortes chutes
de neige. Jean Fernandez regrette : « Tel qu’il était,
le terrain était injouable. En ce qui nous concerne, ce n’est pas
une bonne chose. Cela arrange plus Sochaux que Metz. »

5 mars : Les
Grenats se rendent à Monaco privés de nombreux éléments
pour cause de suspension. Le système D concocté par Jean Fernandez
revient en Lorraine avec le point du match nul. Score final : 0-0.

7 mars : Recruté
lors du mercato, Ruslan Pimenov obtient sa qualification. Il peut désormais
évoluer sous les couleurs du FC Metz.

9 mars : Le journal
« France Football » indique que le FC Metz compte un gain net de
3,3 millions d’euros sur la saison 2003-2004. Patrick Razurel tempère
l’optimisme généré par les chiffres : «
C’est dû au fait que nous avons vendu Emmanuel Adebayor,
précise
t-il. Cela nous a permis de reconstituer nos fonds propres. La partie n’est
pas encore totalement gagnée. Il nous faudra encore quelques saisons
pour atteindre une situation de confort absolu. »

12 mars : Metz
et Rennes font match nul à Saint-Symphorien, Freï répondant
à Borbiconi (1-1).

16 mars : Les
Lorrains se rendent en semaine à Sochaux pour jouer leur match en retard.
Les Lionceaux restent maîtres à Bonal et l’emportent 2-1.
Metz commence à douter, les Grenats n’ont plus marqué sur
une action de jeu depuis leur victoire face à Auxerre. Et un second déplacement
les attend : à Bastia, club dans la zone rouge, trois jours plus tard.

19 mars : Avant
la rencontre, Medhi Méniri exhorte ses coéquipiers à livrer
« un match de guerriers. » « Ce qui m’embête le
plus, nous confie t-il, c’est que nous aurons ensuite deux semaines sans
jouer. En cas de résultat positif, nous pourrons le savourer et cela
se passera bien. Mais si l’inverse se produit, le doute commencera à
s’installer et nous allons passer deux semaines à gamberger. »
Metz est battu à Bastia dans les arrêts de jeu (1-0).

2 avril : Après
quinze jours de trêve, les Messins reçoivent Toulouse. Les Violets
repartent avec une courte victoire de Lorraine (1-0). « En perdant
ce match, nous nous mettons dans une situation difficile,
concède
Fernandez. On ne peut pas parler de problème tactique ou de manque
d’engagement. La seule chose qu’on peut reprocher aux joueurs est
de pêcher dans la finition. Dans ces cas là, il ne faut pas perdre
confiance. En continuant de la sorte, il se produira bien un déclic.
Restons solidaires. »
Le FC Metz est 16ème avec trois points
d’avance sur le premier reléguable, Caen, qui est également
son prochain adversaire.

6 avril : «
Nous jouons gros sur cette rencontre. Il faudra l’aborder comme un match
de Coupe. Il faut retrouver un état d’esprit de combattant, se
mettre dans le crâne qu’on joue notre survie. Le public, l’équipe
adverse, notre entourage doit le sentir. Il faut donner l’impression d’en
vouloir plus que notre adversaire. »
Stéphane Borbiconi.

9 avril : Caen
– Metz, mise au vert. Les joueurs messins souhaitent parler entre eux
afin de mettre les choses au point. « A la fin du repas, les membres
du staff sont partis et nous avons discuté entre nous,
nous expliquera
plus tard Franck Béria. Ce moment a été important,
ce fut une véritable prise de conscience générale. Au fur
et à mesure du dialogue, nous nous sommes rendus compte que chacun était
impliqué et que nous avions en fin de compte tous le même objectif.
»


Au terme d’une rencontre engagée, Metz repart vainqueur de Normandie
grâce à un but d’Ogbeche (1-0). Le peuple grenat pousse un
gros ouf de soulagement. « Il ne faut pas croire que nous sommes maintenus
parce que nous avons gagné ce soir »
, souligne Fernandez.
Prochain adversaire : Istres, la lanterne rouge.

13 avril : Le
président du FC Metz Carlo Molinari monte au créneau pour mettre
en garde joueurs et supporters à l’approche de la réception
d’Istres, lanterne rouge du championnat. « Ce match ne sera
pas facile, bien au contraire. Si on regarde l’effectif d’Istres,
on s’aperçoit qu’ils possèdent des joueurs de qualité,
qui ont également une expérience que nous n’avons pas. Je
demande donc à nos supporters d’être patients et de soutenir
l’équipe avec leur cœur. Je pense que les garçons le
méritent. A la fin, si nous gagnons par un but d’écart,
nous pourrons être heureux. »
Pour remplir Saint-Symphorien
au maximum, des billets sont offerts via les médias du club ainsi qu'aux
abonnés.

16 avril : Metz
bat Istres 2-1 à Saint-Symphorien. Après avoir ouvert la marque
en début de partie, les hommes de Jean Fernandez balbutient leur football
au point d’être rejoint à trois minutes du terme de la rencontre.
Au courage, Hervé Tum inscrit le but vainqueur d’une frappe rageuse
dans les arrêts de jeu.

18 avril : C’est
officiel : le Stade Saint-Symphorien sera le théâtre de la rencontre
amicale France – Hongrie, le 31 mai 2005. « Accueillir ce match
est un honneur et nous tâcherons d’en être dignes »
,
déclare Carlo Molinari.

23 avril : Au
terme d’un match de très bonne facture, la formation de Jean Fernandez,
libérée, obtient un bon match nul à Saint-Symphorien (0-0).
C’est la première apparition de Ruslan Pimenov en Grenat, qui sera
complimenté par le gardien adverse : « Il a fait un super match.
»
Metz a cinq points d’avance sur la zone rouge, il reste quatre
matches. Le mois de mai devrait être tranquille…

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