« Intrinsèquement, c’est le meilleur
gardien du Championnat de France. Pourtant, j’admire Coupet et Barthez
! » Les éloges de l’entraîneur des gardiens
du FC Metz ne sont pas infondées. Pendant un bout de temps, il a façonné
le talentueux portier venu de la région parisienne. Assez longtemps pour
se rendre compte de ses capacités naturelles hors normes. «
Des qualités innées de détente, de coordination, les deux
pieds. Il a eu la lourde tâche de succéder à ce qui est
un véritable monument à Lens, Guillaume Warmuz, dans des conditions
particulières. C’est un joueur complet qui n’avait qu’une
chose à apprendre : le professionnalisme. J’ai été
très dur, très sévère et exigeant avec lui. Maintenant,
il a franchi plusieurs paliers. Incontestablement, ce sera un très grand
gardien à l’avenir. » L’intéressé
ne semble animé d’aucune rancune envers l’homme qui lui a
sans doute passé quelques bonnes ‘soufflantes’. Au contraire,
le séjour des deux coachs mosellans semble l’avoir marqué
dans le bon sens. « Je ne les remercierai jamais assez, ajoute
t-il. Sur le plan personnel, j’en garde de très bons souvenirs.
» Pour autant, les compliments de son adversaire de samedi ne
semblent pas l’émouvoir outre mesure. « Je ne sais
pas, peut-être que c’est vrai... Dans ce cas, c’est à
moi de prendre conscience de mes capacités. »
A l’écouter, cette dernière résolution pourrait s’appliquer
à toute l’équipe lensoise. Après avoir perdu son
premier match, la formation artésienne n’a plus jamais été
battue. Pourtant, elle ne compte que quatre petites victoires. Nanti d’un
potentiel offensif enviable, le Racing est en queue du peloton de tête.
La faute à un important nombre de matches nuls qui laisse le gardien
sans explication. « Peut-être qu’il faut que nous
fassions un peu plus d’efforts pour réussir à enlever la
décision dans les matches serrés. Je pense que nous avons le potentiel
pour être parmi les équipes de tête et accrocher une qualification
en Coupe d’Europe. Mais entre pouvoir et y parvenir, il y a une marge.
Il faut réussir à mieux exploiter nos qualités sur le terrain.
Notre série actuelle n’incite pas à l’optimisme. Si
nous continuons à faire des matches nuls, cela risque d’être
compliqué. »
Le calendrier de la Ligue 1 apporte de l’eau au moulin de Charles Itandje.
A la trêve, Lens devrait en savoir plus sur sa capacité à
briguer les places d’honneur, le titre semblant à nouveau dévolu
à Lyon. Actuellement huitièmes, les hommes de Francis Gillot affronteront
successivement Paris, Saint-Etienne, Lille et Le Mans. De quoi renforcer l’exigence
de résultat contre Metz. « C’est clair qu’il
nous faut prendre des points samedi, ajoute Itandje. Et ce
quelle que soit la manière. Il y a une grosse envie de la part du groupe.
Tout le monde est motivé. » De son côté,
l’ancien Lensois Michel Ettorre ne se fait guère d’illusion
sur la rencontre qui attend les Grenats, en quête de confirmation du succès
ajaccien. « Ce sera un match très difficile, engagé
et offensif de la part de Lens. Gervais (Martel) et le staff ont affiché
des ambitions en début de saison. Les premiers matches donnaient raison
à tout le monde. Puis vint cette série de matches nuls. Maintenant,
ils sont en retard sur leur tableau de marche. » Les similitudes
entre Lens et Metz ne datent pas d’aujourd’hui. En voici une de
plus…
gardien du Championnat de France. Pourtant, j’admire Coupet et Barthez
! » Les éloges de l’entraîneur des gardiens
du FC Metz ne sont pas infondées. Pendant un bout de temps, il a façonné
le talentueux portier venu de la région parisienne. Assez longtemps pour
se rendre compte de ses capacités naturelles hors normes. «
Des qualités innées de détente, de coordination, les deux
pieds. Il a eu la lourde tâche de succéder à ce qui est
un véritable monument à Lens, Guillaume Warmuz, dans des conditions
particulières. C’est un joueur complet qui n’avait qu’une
chose à apprendre : le professionnalisme. J’ai été
très dur, très sévère et exigeant avec lui. Maintenant,
il a franchi plusieurs paliers. Incontestablement, ce sera un très grand
gardien à l’avenir. » L’intéressé
ne semble animé d’aucune rancune envers l’homme qui lui a
sans doute passé quelques bonnes ‘soufflantes’. Au contraire,
le séjour des deux coachs mosellans semble l’avoir marqué
dans le bon sens. « Je ne les remercierai jamais assez, ajoute
t-il. Sur le plan personnel, j’en garde de très bons souvenirs.
» Pour autant, les compliments de son adversaire de samedi ne
semblent pas l’émouvoir outre mesure. « Je ne sais
pas, peut-être que c’est vrai... Dans ce cas, c’est à
moi de prendre conscience de mes capacités. »
A l’écouter, cette dernière résolution pourrait s’appliquer
à toute l’équipe lensoise. Après avoir perdu son
premier match, la formation artésienne n’a plus jamais été
battue. Pourtant, elle ne compte que quatre petites victoires. Nanti d’un
potentiel offensif enviable, le Racing est en queue du peloton de tête.
La faute à un important nombre de matches nuls qui laisse le gardien
sans explication. « Peut-être qu’il faut que nous
fassions un peu plus d’efforts pour réussir à enlever la
décision dans les matches serrés. Je pense que nous avons le potentiel
pour être parmi les équipes de tête et accrocher une qualification
en Coupe d’Europe. Mais entre pouvoir et y parvenir, il y a une marge.
Il faut réussir à mieux exploiter nos qualités sur le terrain.
Notre série actuelle n’incite pas à l’optimisme. Si
nous continuons à faire des matches nuls, cela risque d’être
compliqué. »
Le calendrier de la Ligue 1 apporte de l’eau au moulin de Charles Itandje.
A la trêve, Lens devrait en savoir plus sur sa capacité à
briguer les places d’honneur, le titre semblant à nouveau dévolu
à Lyon. Actuellement huitièmes, les hommes de Francis Gillot affronteront
successivement Paris, Saint-Etienne, Lille et Le Mans. De quoi renforcer l’exigence
de résultat contre Metz. « C’est clair qu’il
nous faut prendre des points samedi, ajoute Itandje. Et ce
quelle que soit la manière. Il y a une grosse envie de la part du groupe.
Tout le monde est motivé. » De son côté,
l’ancien Lensois Michel Ettorre ne se fait guère d’illusion
sur la rencontre qui attend les Grenats, en quête de confirmation du succès
ajaccien. « Ce sera un match très difficile, engagé
et offensif de la part de Lens. Gervais (Martel) et le staff ont affiché
des ambitions en début de saison. Les premiers matches donnaient raison
à tout le monde. Puis vint cette série de matches nuls. Maintenant,
ils sont en retard sur leur tableau de marche. » Les similitudes
entre Lens et Metz ne datent pas d’aujourd’hui. En voici une de
plus…