Les superlatifs pleuvaient dans la presse au lendemain de
la victoire lyonnaise au stade Bonal. Efficacité, maîtrise du jeu,
gestion du match. Tout y était dans la prestation des hommes de Paul
Le Guen qui se sont comportés en patrons sur l’une des pelouses
les plus difficiles de Ligue 1. « C’était un match
complet de notre part, tempère Grégory Coupet.
Nous avions à cœur d’imposer un certain rythme de jeu et d’être
supérieurs techniquement. L’opération a été
plutôt bien réussie après un match de Coupe de France timide.
Il était important qu’on se rassure. » En fin de
compte, l’OL a surtout effrayé ses concurrents de par sa froide
supériorité. La performance est d’autant plus respectable
que les Lyonnais sont plus que jamais l’équipe à battre
de ce Championnat. Invaincus depuis le début de la saison, ils n’ont
encaissé que huit petits buts. Jean Fernandez eut certainement aimé
en prendre seulement deux fois plus ! « Nous avons senti sur ce
match à Bonal la volonté des gens, des médias, de nous
voir chuter. Au bout du compte, nous avons fait preuve de beaucoup de sérénité
par rapport à la pression qu’il pouvait y avoir sur nos épaules.
L’enjeu n’a pas pris le dessus sur nos performances. »
Déjà impressionnant les années précédentes,
Les Lyonnais paraissent donc plus forts que jamais. Si bien qu’ils n’arrivent
même plus à se trouver de défauts sans qu’on les taxe
de fausse modestie ! « En ce moment, nous nous sentons forts dans
tous les domaines, ajoute Coupet. Nous avons un très
bon milieu de terrain capable de tenir le ballon, une attaque de feu et une
défense de fer. Tous les ingrédients sont là pour essayer
d’aller le plus loin possible dans nos ambitions et relever certains défis.
» Jean Fernandez ne peut que confirmer les dires du portier de
l’Equipe de France. Même si, au match aller, ses hommes faillirent
bien faire basculer l’édifice des Champions de France : «
La faille, on ne le connaît pas. D’ailleurs, aucune équipe
ne l’a trouvée cette saison. Ils sont costauds dans tous les compartiments
du jeu. Pour l’instant, ils font un parcours sans faute et je ne vois
pas quelle formation peut les battre à moins qu’ils aient un jour
sans. »
L’obstacle paraît donc insurmontable. Mais puisqu’il faut
bien trouver des raisons d’espérer, on soulignera le bénéfice
psychologique qu’a apporté la peu convaincante victoire de mercredi.
En plus de permettre aux Lorrains de compter trois points de plus, elle a surtout
l’avantage de les libérer sur le plan mental : «
Nous allons jouer contre la meilleure équipe du championnat et l’une
des meilleures équipes européennes. Si nous n’avions pas
gagné mercredi, nous aurions eu une pression supplémentaire sur
les épaules. Mais c’est valable également pour les matches
suivants. » Il ne reste plus grand monde pour miser un euro sur
le FC Metz. Pour que les Grenats rentrent avec quelque chose de Lyon, il semble
qu’il faille l’intervention des dieux du football. Mais après
tout, ne se sont-ils pas manifestés ce mercredi soir, à cinq minutes
du terme de Metz – Ajaccio ?
la victoire lyonnaise au stade Bonal. Efficacité, maîtrise du jeu,
gestion du match. Tout y était dans la prestation des hommes de Paul
Le Guen qui se sont comportés en patrons sur l’une des pelouses
les plus difficiles de Ligue 1. « C’était un match
complet de notre part, tempère Grégory Coupet.
Nous avions à cœur d’imposer un certain rythme de jeu et d’être
supérieurs techniquement. L’opération a été
plutôt bien réussie après un match de Coupe de France timide.
Il était important qu’on se rassure. » En fin de
compte, l’OL a surtout effrayé ses concurrents de par sa froide
supériorité. La performance est d’autant plus respectable
que les Lyonnais sont plus que jamais l’équipe à battre
de ce Championnat. Invaincus depuis le début de la saison, ils n’ont
encaissé que huit petits buts. Jean Fernandez eut certainement aimé
en prendre seulement deux fois plus ! « Nous avons senti sur ce
match à Bonal la volonté des gens, des médias, de nous
voir chuter. Au bout du compte, nous avons fait preuve de beaucoup de sérénité
par rapport à la pression qu’il pouvait y avoir sur nos épaules.
L’enjeu n’a pas pris le dessus sur nos performances. »
Déjà impressionnant les années précédentes,
Les Lyonnais paraissent donc plus forts que jamais. Si bien qu’ils n’arrivent
même plus à se trouver de défauts sans qu’on les taxe
de fausse modestie ! « En ce moment, nous nous sentons forts dans
tous les domaines, ajoute Coupet. Nous avons un très
bon milieu de terrain capable de tenir le ballon, une attaque de feu et une
défense de fer. Tous les ingrédients sont là pour essayer
d’aller le plus loin possible dans nos ambitions et relever certains défis.
» Jean Fernandez ne peut que confirmer les dires du portier de
l’Equipe de France. Même si, au match aller, ses hommes faillirent
bien faire basculer l’édifice des Champions de France : «
La faille, on ne le connaît pas. D’ailleurs, aucune équipe
ne l’a trouvée cette saison. Ils sont costauds dans tous les compartiments
du jeu. Pour l’instant, ils font un parcours sans faute et je ne vois
pas quelle formation peut les battre à moins qu’ils aient un jour
sans. »
L’obstacle paraît donc insurmontable. Mais puisqu’il faut
bien trouver des raisons d’espérer, on soulignera le bénéfice
psychologique qu’a apporté la peu convaincante victoire de mercredi.
En plus de permettre aux Lorrains de compter trois points de plus, elle a surtout
l’avantage de les libérer sur le plan mental : «
Nous allons jouer contre la meilleure équipe du championnat et l’une
des meilleures équipes européennes. Si nous n’avions pas
gagné mercredi, nous aurions eu une pression supplémentaire sur
les épaules. Mais c’est valable également pour les matches
suivants. » Il ne reste plus grand monde pour miser un euro sur
le FC Metz. Pour que les Grenats rentrent avec quelque chose de Lyon, il semble
qu’il faille l’intervention des dieux du football. Mais après
tout, ne se sont-ils pas manifestés ce mercredi soir, à cinq minutes
du terme de Metz – Ajaccio ?
Lyon – Metz, 21ème
journée de Ligue 1
Stade Gerland, samedi 15 janvier 2004 à 20 heures
Arbitre : Monsieur Moulin
Le groupe messin : Wimbée, Agassa - Allegro, Caillet, Pompière, Borbiconi, Méniri, Signorino - Leca, Proment, Obraniak, Renouard, Avezac - Gueye, Tum, Contout