L'ultime espoir du Racing

Tout le monde a encore en tête les images de l'arbitre assistante Nelly Viennot
quittant le stade sur une civière après l'explosion d'un pétard au niveau de son
oreille. Ce geste stupide et lâche d'un supporter Strasbourgeois nous avait presque
fait oublier le piètre spectacle développé jusque là par les deux équipes sans
doute paralysées par l'enjeu.



Le feuilleton à multiples rebondissement qui s'en suivit trouvera enfin son épilogue
ce soir dans un stade de la Meinau vide (mis à part les quelques journalistes
autorisés à couvrir la rencontre). Ainsi en a décidé la Ligue Nationale de Football
sous conseil du CNOSF.



A première vue la situation pour les deux clubs n'a guère évoluée depuis le mois
de décembre.



Strasbourg est toujours englué dans la zone rouge mais reste sur deux belles prestations:
une qualification pour les demi-finales de la Coupe de France aux dépends de l'Olympique
Lyonnais et une victoire face à Toulouse en championnat à qui les hommes d'Yvon
Pouliquen abandonnent la lanterne rouge.

Non Strasbourg n'est pas mort, et son public se remet à croire à un incroyable
sauvetage. Il est vrai qu'une victoire face aux messins les ramènerait à seulement
deux petits points de leur concurrent Lorrain ... et en quatre matchs tout reste jouable.
" Tant que mathématiquement ce sera encore possible, le
maintien reste notre objectif ".

Et que pense Albert Cartier de ce regain de forme Alsacien ? : " Notre
position ne change pas indépendamment des bons résultats de Strasbourg. Ce match
n'en sera que plus intéressant ". Même son de cloche pour Gérald Baticle
qui voit en ce match l'occasion " de remettre les Strasbourgeois
à leur place " et de " retrouver le chemin de la
victoire ".



Depuis le début d'année, les messins sont sortis de la zone rouge sans pour autant
se tirer définitivement d'affaire. L'objectif d'Albert Cartier et de siens est
le même que celui de son voisin Alsacien : " le maintien
" qui passera forcement par un bon résultat ce soir à la Meinau.

Les grenats s'attendent déjà à un match très engagé et indécis. " Un
match nul serait déjà une bonne affaire " pour Pascal Pierre, même si une
victoire permettrait aux grenats d'y voir beaucoup plus clair dans cette fin de
championnat en grignotant notamment une place à l'Olympique de Marseille.

Mais même en cas de victoire, on peut compter sur Albert Cartier pour ne rien
lâcher jusqu'à la fin du championnat : " quelque soit le
résultat de Strasbourg, on sait qu'on devra souffrir jusqu'au 19 mai ".


La semaine a mal débuté avec une victoire " en champion " du FC Nantes sur la
pelouse de St Symphorien. Un bon résultat ce soir à la Meinau suivi d'un autre
à Guingamp samedi permettrait aux grenats d'accueillir l'OM en toute sérénité.




Yvon Pouliquen devra résoudre un véritable casse tête pour composer sa défense.
Il devra se passer de 3 titulaires : Valérien Ismaël, Gharib Amzine et Pierre
Njanka, tous suspendus, assisteront à la rencontre derrière leur petit écran.


Pour le reste tout le monde répondra présent notamment Peggy Luyindula et José
Luis Chilavert, les deux hommes en forme du Racing.



Rien de très simple non plus côté messin où Albert Cartier doit faire face à de
nombreuses absences. Entre les joueurs non qualifiés pour le match qui s'était
tenu fin décembre (Chabbert, Lang et Espartero) et les blessés (Bah, Bastien)
la marge de manoeuvre dont dispose le coach messin pour composer son équipe est
aussi très réduite.

Une grosse incertitude subsiste quant à la participation de Frédéric Meyrieu souffrant
d'une contracture au niveau des ischio-jambiers. Si le meneur de jeu des grenats
venait effectivement à déclarer forfait, l'ancien marseillais Ludovic Asuar devrait
débuter la rencontre au poste de numéro 10.







Stade de la Meinau à Strasbourg, 18h00



Match retransmis sur TPS Foot et Foot Plus



Le groupes retenu



FC Metz : Mondragon, Robin, Gaillot, Marchal,
Pierre, Proment, Regis, Toyes, Van Handenhoven, Leca, Meyrieu, Asuar, Baticle,
Jager, Oyawolé, Hassli.