Metz - Clermont, je réserve ma place

David Fanzel : « On sera l'équipe à battre »

Après les pros et l'équipe réserve, ce sera au tour des féminines de reprendre l'entraînement ce lundi 31 juillet. Fraîchement prolongé à la tête de l'équipe, David Fanzel s'est confié avant de se plonger dans la préparation de la saison 2017/2018.

Partager cet article :

Après quelques semaines de repos, la relégation pour quatre petits points la saison dernière est-elle digérée ou reste-t-elle toujours en travers de la gorge ?

David Fanzel : « Une relégation, c'est toujours difficile à digérer. Il y a surtout beaucoup de regrets par rapport à ce que l'on a montré sur la fin de saison et au final il ne nous a pas manqué grand chose, une victoire et un nul, pour se sauver. Il faut en tirer les leçons pour repartir du bon pied cette année. »

Vous avez prolongé votre votre contrat la semaine dernière, une façon de démontrer que vous ne lâchez rien ?

D. F : « C'était un souhait de ma part de continuer parce que je ne voulais pas rester sur un échec. J'ai eu la chance que le club me fasse encore confiance. Maintenant, c'est à moi de prouver que je mérite d’être l'entraîneur de cette équipe. »

Le fait d'avoir déjà connu la D2 en tant qu'entraîneur du FC Metz représente-t-il un avantage pour mieux aborder ce championnat ?

D. F : « Oui, c'est un avantage car cela peut permettre de savoir gérer certains matches même si notre groupe est totalement différent de celui que nous avons connus en 2015/2016. En revanche, pour remonter à l'étage supérieur il faudra certainement gagner 20 matches sur 22 en étant attendus tous les week-ends. On sera l'équipe à battre ! »

Vous avez été placés dans une poule majoritairement composée de formations du Nord Ouest de la France ce qui induit de longs déplacements notamment à Brest et Lorient...

D. F : « Heureusement, nous avons l'avantage d'effectuer nos plus longs déplacements en début de saison, lors de la 1ère journée contre Lorient et lors de la 7ème contre Brest. La saison dernière, nous avions faits de longs voyages en fin de saison et nous l'avions un peu payé physiquement. Là, nous serons encore frais. Puis, cela nous permet de recevoir des équipes comme Brest, Rouen ou La Roche-sur-Yon, capables de jouer la montée, sur la phase retour. Ce qui était important aussi, c'était de pouvoir jouer le dernier match à la maison en espérant que la montée soit déjà validée. »      

Ne regrettez-vous pas l'absence de derbies, ESAP Metz et l'AS Nancy-Lorraine se trouvant dans l'autre poule ?

D. F : « Oui, je suis déçu dans le sens où c'est toujours bien pour le football féminin d'avoir des matches comme cela qui drainent beaucoup de monde et offrent une certaine visibilité. D'un autre côté, l'absence de derbies enlève une certaine pression que procure ce type de rencontres. Ce ne sont pas des matches comme les autres surtout qu'en féminines il y a plusieurs anciennes joueuses de club qui évoluent à Nancy tandis que les filles de l'ESAP ont pour la plupart été formées au FC Metz voir d'autres y sont prêtées par notre club. Toute cette pression là n'est pas toujours facile à gérer. »

La remontée en D1, est-ce l'objectif affiché ?

D. F : « Il faut être honnête, nous n'avons pas d'autres idées en tête que la montée. Maintenant, c'est facile de le dire mais c'est le terrain qui fera office de vérité. Par rapport à notre accession lors de la saison 2015/2016, ce sera aussi compliqué. En deux saisons, le football féminin a bien progressé et les niveaux se sont resserrés. On le voit actuellement à l'Euro féminin où les équipes favorites peinent pour remporter leurs matches face à des nations soit disant plus faibles. Après, faire un parcours en Coupe de France serait la cerise sur le gâteau mais cela dépendra du tirage et de notre situation en championnat. L'objectif premier, c'est la montée. »

Cette saison, vous allez aussi pouvoir profiter du même stade lors des  rencontres à domicile...

D. F : « C'est le plus de cette année : on va pouvoir jouer à la maison. Le stade de Dezavelle où l'on évoluera avance bien. C'est vraiment du bonheur ! C'était compliqué de devoir toujours aller jouer ailleurs, on n'avait aucun repères. Là, on va pouvoir s'entraîner dessus la veille des rencontres à domicile afin de prendre encore plus nos marques. Le fait de jouer à Metz peut aussi permettre de faire venir du monde au stade et de les fidéliser. » 

Vous reprenez l'entraînement ce lundi 31 juillet. Quel va-t-être le programme de la préparation ? 

D. F : « Sur la semaine de reprise, on va partir avec une alternance entre un et deux entraînements par jour avec Bertrand Barbier qui s'occupera de la préparation physique. Ensuite, on partira en stage du 9 au 15 août au Creps de Liévin avec en clôture un match amical contre Genk (D1 belge). On aura deux autres rencontres ensuite contre Dijon à Vittel et face au Stade de Reims à Montmédy. On va surtout axer cette préparation sur un gros travail foncier et physique pour être prêts dès le premier match de championnat.

Malgré la relégation, vous n'avez perdu que peu de joueuses et les cadres, pour la grande majorité, sont restées...

D. F : « On a réussi à conserver les joueuses que l'on souhaitait. Mis à part Marine Morel qui est retournée à l'AS Nancy-Lorraine, les cadres sont restées. Quant à Juliane Gathrat et Héloïse Mansuy, elles ont été sollicitées par des clubs de D1 donc c'était difficile de les retenir. Je suis satisfait de mon effectif. On a aussi le retour de Messaouda Benabdelhak et Mathilde Dijon qui étaient prêtées la saison passée à l'ESAP Metz. On va aussi faire en sorte d'intégrer quelques jeunes qui seront encadrées par des joueuses plus expérimentées. »

Dans le sens des arrivées, Valérie Sanderson, Ipek Kaya, Maureen Bigot et Justine Rougemont ont rejoint les rangs grenats. Présentez-nous ces quatre nouvelles têtes.

D. F : « Ipek Kaya arrive en provenance du Stade Brestois. Elle est internationale turque après avoir été en Equipe de France U19. C'est une vraie gauchère, elle peut jouer soit latérale gauche soit dans l'axe de la défense. Elle va nous apporter son envie de toujours gagner et cette rage à l'entraînement. Malgré son âge (22ans), elle fait déjà preuve d'une grande maturité. Maureen Bigot, elle, est une milieu de terrain défensif qui a également été internationale en Équipe de France jeunes. Au cours des deux essais qu'elle a effectués avec nous, elle a montré de belles qualités techniques et un gros mental. Elle a aussi l'avantage d'avoir une expérience de la D1 et de la D2. Valérie Sanderson sort, elle, d'une année où elle a terminé meilleure buteuse à Memphis en universitaire. C'est une vraie avant-centre capable de jouer dos au but, de prendre la profondeur mais aussi une vraie battante. Elle est venue faire une semaine de stage et elle parle français ce qui limite les problèmes d'adaptation. Enfin, Justine Rougement est une fille qui peut évoluer soit sur une aile soit en pointe devant. Elle a un profil plutôt costaud mêlant puissance et vitesse. Ces quatre recrues viennent combler des postes que l'on avait ciblés et nous permettent d'être complet dans toutes les lignes. »

A lire également

18avr2024

Actualités

Les Messines retrouvent le championnat, ce dimanche 21 avril.  À l’occasion de la 18ème journée de D2 Féminine, les joueuses de Jérôme Bonnet...
Lire la suite

16avr2024

Actualités

Les Messines retrouvent le championnat, ce dimanche 21 avril.  À l’occasion de la 18ème journée de D2 Féminine, les joueuses de Jérôme Bonnet...
Lire la suite

15avr2024

Actualités

Les Messines retrouvent le championnat, ce dimanche 21 avril.  À l’occasion de la 18ème journée de D2 Féminine, les joueuses de Jérôme Bonnet...
Lire la suite