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OGC Nice, décryptage d’une réussite

Alors que le FC Metz reçoit l’OGC Nice ce dimanche 23 octobre à 17h dans le cadre de la 10ème Journée de Ligue 1, l’équipe de fcmetz.com se penche sur les clefs qui font la réussite de l’actuel leader du championnat.

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Un travail préparé en amont 

Il faut remonter à mai 2012 pour prendre comme point de départ du projet ambitieux de l’OGC Nice, l’arrivée de Claude Puel en tant qu’entraîneur. Le choix d’enrôler l’ancien tacticien lyonnais n’est pas anodin. En effet, le club niçois termine alors une saison 2011-2012 terne, à la treizième place de Ligue 1. Des joueurs recrutés à l’avant-saison tels que Fabrice Abriel, Franck Dja Djédjé et Abraham Guié Guié n’ont pas apporté satisfaction.

Néanmoins, la formation niçoise se porte bien. Les Aiglons s’octroient la Coupe Gambardella 2012, portés par Alexy Bosetti, Neil Maupay ou encore Mouez Hassen, et les équipes U19 et U17 dominent leurs championnats respectifs. Le projet est alors d’entamer un nouveau cycle, créer une identité de jeu propre et qui s’appliquerait à tous les niveaux du club, de l’équipe A à la formation. L’idée de prendre Claude Puel comme entraîneur devient alors évidente.

Le Castrais a déjà su créer une philosophie en posant son socle sur une complémentarité expérience-jeunesse. Il l’a démontré à Monaco, où il a remporté le Championnat de France en 2000 où les « anciens » s’appelaient Marco Simone, Fabien Barthez et les « jeunes » étaient David Trezeguet, Willy Sagnol et Ludovic Giuly. Il fut également l’architecte des grandes années lilloises où, (re)lançant des Rio Mavuba, Yohan Cabaye et autres Mathieu Debuchy, il a ouvert le chemin à son successeur Rudi Garcia qui finira le travail avec en point d’orgue le doublé Championnat-Coupe en 2011. 

Si la première saison, portée par le duo Dario Cvitanich - Eric Bauthéac, est une réussite avec une quatrième place acquise, les deux suivantes sont plus difficiles à vivre. Toutefois, Claude Puel continue d’appliquer sa philosophie de jeu et s’appuie sur un mélange composé de jeunes comme Timothée Kolodziejczak, Alassane Pléa, Nampalys Mendy et de joueurs plus expérimentés comme Didier Digard ou Mathieu Bodmer. Il donne également de plus en plus de place à certains jeunes du centre, Alexy Bosetti, Yoan Cardinale et Jordan Amavi.

La saison 2015-2016 est l’avènement de la « période Puel ». Renforcés par les arrivées de Valère Germain et d’Hatem Ben Arfa, les Aiglons proposent un jeu qui séduit les observateurs de la Ligue 1 et finissent à la 4ème place. Vincent Koziello et Olivier Boscagli font leurs premiers pas dans le monde professionnel. Installée sur un 4-4-2 en losange, la tactique s’appuie sur une base offensive rapide, technique et qui compense la petite taille de ses joueurs par un jeu basé sur des combinaisons en petits espaces, dont la vitesse permet de passer les lignes adverses, et sur la discipline d’un groupe qui se déplace en bloc. L’objectif énoncé à l’arrivée de Claude Puel est atteint.

Lucien Favre : le parachèvement du jeu niçois

Avec départ de Claude Puel, la problématique des dirigeants niçois fut alors de trouver un entraîneur capable de se servir du travail effectué par son prédécesseur pour mieux le sublimer. Leur choix s’est porté sur Lucien Favre. Son parcours reconnu avec le Borussia Mönchengladbach fait de lui l’entraîneur idéal pour l’OGC Nice. Le tacticien suisse suit la même ligne de conduite que celle suivie par Claude Puel, utiliser un milieu rapide et technique pour s’assurer une possession de balle et la mise en place de combinaisons offensives efficaces, et perfectionne le jeu sur le plan défensif.

Amenant dans ses bagages le 3-5-2 qui fit son bonheur en Allemagne, il assure une meilleure assise lorsque son équipe est dépossédée du ballon, notamment grâce à son trio défensif Dante-Baysse-Sarr, mélange d’expérience et de jeunesse. Les qualités de récupérateur-relayeur de Vincent Koziello et de Wylan Cyprien provoquent un danger non-négligeable dès la récupération de balle. Mais l’atout principal des Aiglons est bien entendu l’attaque. Si la venue de Mario Balotelli sur la Côte d’ Azur a fait couler beaucoup d’encre, c’est avant tout sa complémentarité avec Younès Belhanda ou Alassane Pléa qui permet aujourd’hui à l’équipe sudiste d’être une des plus craintes par les clubs de Ligue 1.

 

Crédit photo : www.ogcnice.com

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